Remplies de ferronniers, de couturiers et d'artisans le jour, la nuit, les halles laissent place au véritable marché. Celui où l'on revend de la drogue, des objets volés, de la technologie de seconde main, et des plasmides bricolées. Tout ce qui se produit ici est illicite évidemment, mais ce marché ne nuit nullement aux activités de la cité, au contraire. Attention toutefois à vos poches, elles sont vite vidées par les gamins des rues.

Si les ouvriers sont littéralement parqués, les cadres eux bénéficient de logements nettement supérieurs en terme de confort, et cependant, techniquement, du fait des mesures de sécurité, ils y sont cantonnés eux aussi, avec de difficiles moyens pour sortir ne serait-ce que pour se balader. Les cadres et laborantins sont logés dans un confort certes relatif mais luxueux selon les codes du ghetto. Ainsi ils ont l'eau courante (limité à 5 litres par jour et par personne), de l'électricité (pendant deux heures par jour et par foyer), disposent d'un logement de deux pièces (chambre à couchée séparée) et de denrées considérées comme relativement rare au ghetto.

D'immenses immeubles en béton ou en pierre s'élèvent avec à l'intérieur des appartements par milliers. Les logements ne sont pas très grand, avec généralement une pièce à vivre pour des familles entières et si on a de la chance, une chambre avec une porte qui ferme. Mais ces logements sont infiniment pratique. Et surtout, fournis gratuitement. Merci le communisme et ce qu'il en reste. Ces immeubles pour les ouvriers ont de l'électricité, pendant quelques heures, une ration d'eau potable est fournie ainsi qu'une ration d'eau non potable mais propre pour l'hygienne selon le nombre d'habitants déclarés. Ceux qui vivent là travaillent dans les usines Pinxit ou de la ville qui fournit ces immeubles et surtout l'eau courante ainsi que l'électricité. Cependant l'eau est limité, chacun à une dose par jour à ne pas dépasser. Ce n'est pas le grand luxe mais pour sa gratuité c'est ce que vous trouverez sans doute de mieux.