Bienvenue
sur Les âmes mortes Invité bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end) 4161379257
L'équipe te souhaite de t'amuser parmi nous !
Roulette russe !
Participez à la nouvelle animation et jouez avec le MJ ! bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end) 1912707623
Suis le fil d'intrigue
Et découvre le nouvel épisode de l'intrigue principale ! bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end) 1336383924
Nouveauté
Faites la connaissance des technomanciens et explorez avec eux la matrice
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end) _
MessageSujet: bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end)   bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end) EmptyLun 1 Fév - 16:08


Bogdan Wittembach

Feat. Tom Hardy.
Âge : 36 ans Origines : Il a de lointaines origines allemandes par son père, un peu de russes par sa mère. Du reste, il est considéré comme écossais. Occupation : Il est nul autre que le leader des Pirates, cette horde de bandits spécialisés dans la contrebande. Orientation sexuelle : Hétéro.Statut civil : Célibataire, depuis longtemps. Puce : Elle lui a été arrachée, à peine avait-il mis le pied au sein du ghetto. Il pense que ce n'est pas plus mal. Clan : Parmi tous, c'est le Syndicat qu'il respecte le plus. Généralement, ses affaires sont en lien avec les Vrijbuiter. Déchirure : Berseker. Traits de caractère : violence ; d'une violence imprévisible, impulsive. Mais connue de tous. ▬ loyal ; s'il a des vices, jamais il ne se permettra de se retourner contre ceux avec qui il travaille. ▬ méfiant ; il vous testera plutôt deux fois qu'une. Lui arracher sa confiance est chose ardue. La trahir est suicidaire. ▬ charismatique ; il est de ces hommes que l'on remarque au premier coup d’œil, de ceux que les âmes suivent par admiration ou par crainte. ▬ avar de paroles ; il ne vous répondra que si, vraiment, il lui semble que vous en valez la peine. Le voir rester silencieux face à vous est plutôt mauvais signe. ▬ déterminé ; Bogdan a un seul et unique but dans son existe : survivre. Et rien ni personne ne pourra l'en empêcher. Il est prêt à tout. ▬ cruel ; une cruauté froide. Il est animé par une fascination morbide pour le corps humain. Il en oublie alors souvent que derrière la chair et le sang, il y a des êtres vivants. ▬ tacticien ; il a appris à mener des raids de façon la plus optimale qui soit. Il sait diriger ses hommes et eux savent ce qu'ils ont à faire. ▬ torturé ; Bogdan est hanté par certains souvenirs et le présent pèse lourd sur ses épaules. Il le divulgue généralement très bien mais il lui arrive de perdre pieds. Des petits instants de panique, de non-sens et de paranoïa. Il arrive toujours à se raccrocher rapidement à la réalité mais il craint qu'un jour ses hommes le découvrent et refusent de continuer à l'écouter. ▬ théâtrale ; si cela est presque impossible à deviner et que cela remonte à longtemps maintenant, Bogdan aime l'opéra. Beaucoup pensent qu'il porte un masque uniquement pour divulguer son identité - ce qui est le but premier, il est vrai - mais peu savent que notre homme aime le côté théâtrale que peut prendre la vie. ▬ fauteur de trouble, fouteur de gueule ; Bogdan aime bien jouer. Jouer avec les pieds des gens aussi. Il crée des bagarres à lui tout seul, juste pour tuer le temps ou parce qu'il a besoin de frapper sur quelqu'un pour se contenir un peu. Se foutre de la gueule du monde, il aime ça. ▬ pragmatique ; quand il fait quelque chose, ce n'est pas pour du beurre. Par exemple, quand il se coupe les cheveux, il se rase complètement la tête pas par choix stylistique mais parce que cela lui semble beaucoup plus efficace.  Groupe : Doppelgänger.

Questionnaire.
Quels sont les points forts de votre personnage : Selon notre homme, sa plus grande force, c'est son caractère. Il est prêt à affronter un monde entier contre lui parce qu'il veut survivre et que personne ne pourra le bouffer. Sa déchirure est également un atout à ses yeux ; si pour certains il s'agit d'une abomination, il est de ceux qui pensent qu'il s'agit de l'avènement de la race humaine. Et si sa mutation l'aide au combat, il ne faut pas oublier qu'il sait très bien se battre à la base. Ses connaissances en mécanique sont également un atout. Son gang est une force non négligeable : ses hommes sont nombreux et dévoués. Il a des contacts aussi. Le Syndicat l'estime assez que pour vouloir le maintenir en vie.
Et ses faiblesses ? Ses démons. S'il sait tuer, s'il sait même y prendre un certain plaisir malsain, il y a des morts qu'il porte douloureusement sur la conscience. Certains passages de son passé le hantent, le rendent incohérent dans ses propos et paranoïaques. Bogdan se le cache mais c'est aussi en partie sa déchirure qui cause cela. Il perd son humanité, plonge peu à peu dans une conscience tiraillée. Sa mutation est donc aussi une faiblesse : d'autant plus qu'elle peut se monter contre les siens sans prévenir. Son caractère, malgré la vison des choses de Bogdan, est aussi une tare. C'est un homme qui n'abandonne pas, fonce contre tout. Il risque souvent gros et si cela lui réussit généralement, rien ne le protège réellement de ce qu'il pourrait rencontrer à l'avenir.
Comment vit-il avec sa déchirure ? Elle est apparue durant son adolescence, en même temps que ses premières grosses colères. Enfant, il était plutôt calme, voire invisible. Personne ne saurait dire si c'est la manifestation de sa déchirure qui l'a rendu violent ou si c'est la violence qui a réveillé le gêne. Ce qui est sûr c'est qu'à partir de cet instant Bogdan est devenu des plus impulsifs. Il a acquis beaucoup de confiance en lui aussi, malgré qu'il doive faire face à sa nouvelle condition de mutant. Aujourd'hui, il contrôle plutôt bien cette mutation : il sait la provoquer au moment voulu et en gère les effets secondaires sur lesquels il peut avoir une influence - faim, fatigue, perte de connaissance due au manque d'énergie. Il reste pourtant gêné par le fait de ne pas discerner ses alliés une fois en transe. Il a déjà causé quelques accidents et, il a beau ne rien en montrer, cela le travaille énormément.
A-t-il été amélioré ? Non, d'aucune manière et ce n'est pas dans ses plans.
Est-il familier avec la Matrice ? Bogdan n'aime pas trop la technologie - c'est qu'il ne lui fait pas confiance. S'il se rend sur la matrice, c'est uniquement par obligation. Généralement il laisse quelqu'un de confiance le guider, voire régler ce qu'il avait à y faire à sa place.
Suivrait-il des rumeurs ? Bogdan est bien sûr très attentif aux rumeurs qui circulent autour de lui. Il traque toutes les opportunités qui pourraient rapporter gros en tant que contrebandier. Cependant, il reste toujours prudent, il ne se jette pas non plus corps et âme dans une affaire sans en savoir plus.  
Quel est le rapport de votre personnage à la résistance ? Il ne les aime pas trop - il est vrai que Bogdan n'aime pas grand monde, je vous l'accorde. Certains d'entre eux lui ont déjà reproché d'être avec le Syndicat tandis que d'autres ont failli le faire exploser. Si leurs idées ne sont pas si dénuées de sens que cela, Bogdan ne les rejoindra pas pour autant. Il est très bien là où il est. Il faudrait un événement aussi marquant tel qu'une séparation violente avec le Syndicat pour qu'il se décide à aller vers eux. Mais cela n'arrivera pas, l'homme en est persuadé.

DECHIRURE.

Nom de la déchirure : Berseker
Description : Le Doppelgänger peut entrer dans une transe qui décuple sa force et le rend insensible à la douleur. Sa masse musculaire augmente visuellement - mais pas à l'extrême, il ne s'agit pas de Hulk - et son regard devient voilé d'un rouge sang. Le Doppelgänger dans cet état ne reculera devant rien. Une blessure mortelle ne le tuera pas durant la transe mais seulement quand il reviendra à son état normal - sauf cas extrême comme la décapitation, bien sûr. A l'état de repos, le mutant possède une force supérieure à la moyenne et un seuil de résistance à la douleur plus élevé - mais il la ressent entièrement.
Inhumain : 3.
Tare : Première chose, cette déchirure exploite énormément d'énergie. Durant la transe, bien sûr, mais aussi en état de repos. En effet, le métabolisme du Doppelgänger est plus rapide et brûle donc plus de calories. De fait, il est plus vite fatigué ou plus vite affamé qu'un humain lambda.  Autre désagrément causé par cette déchirure ; elle est sensible aux émotions, plus particulièrement celles qui sont négatives telles que la colère ou la tristesse. Il n'est pas rare que le Doppelgänger rentre en transe quand il rencontre une forte émotion. Enfin, il est important de préciser que quand il est en état de Berseker, le mutant appréhende mal ce qui se passe autour de lui. Sa vision est noyée sous un éclat rouge et il ne perçoit plus que des ombres difformes. Il aura par exemple du mal à distinguer ses alliés de ses ennemis.
Durée : Les effets durent généralement entre cinq minutes et une demi heure. Tout dépend de l'état du Doppelgänger, de ce qui a causé la transe et surtout de l'énergie qu'il est prêt à sacrifier.

SYMPHONIE EN MAJEUR.

15 septembre, 2009 ▬ Naissance. Bâtard. Il ne comprendra que bien plus tard la signification de ce mot et il lui faudra encore un peu plus de temps pour saisir d'où il vient. Reichstadt. Il entend ce nom régulièrement, lui qui ignore que leur sang coule dans ses veines. Il se contente de faire ce qu'on lui ordonne, manger ce qu'on lui donne et le reste du temps il ne pipe pas mot. Bogdan est un enfant étrangement silencieux et calme. Certains pensent qu'il est malade, d'autres juste stupides. Personne ne prête attention à lui et cela lui convient. Il grandit dans un orphelinat plutôt bien loti, n'a pas vraiment à se plaindre.
Février, 2024  ▬ Déchirure. La première transe est terrible. Brève mais d'une violence sans nom. Bogdan s'est éveillé inconscient entre les cadavres de ses camarades de l'orphelinat. Quand les autorités sont arrivées, il a inventé une histoire de mutant ayant déboulé et ayant fichu le camp. Personne ne le croit, il se voit déjà mort. Mais contre toute attente, on le conduit devant un certain Friedrich Reichstadt. Là, il apprend ses origines, comprend enfin d'où il vient et la colère tant que la tristesse éveille sa déchirure. Les gardes peinent à le tenir en place mais il est rapidement maîtrisé. Les mois qui suivent Friedrich et Volkmar Reichstadt tentent de l'utiliser comme arme, sans grand succès. Friedrich reste cependant le mec le plus sympa qu'il a rencontré jusqu'ici. Le premier homme a le considéré comme quelqu'un depuis le début de son existence. Il s'en éloigne cependant à sa maturité, préférant fuir ces hommes ne partageant pas le même monde que lui.
Novembre, 2026 ▬ Fraternité. Ce mois-là, Bogdan rencontre l'homme qui deviendra plus tard son bras droit. Il s'agit de Godfred Vestfold. Les deux hommes se prennent à la gorge pour une histoire qui n'en vaut pas la peine. Il n'en faut pas beaucoup plus à Bogdan pour tomber en transe. Godfred réussissant à garder la vie, décide d'aider le mutant. Il est le seul homme sur cet Terre à pouvoir capter l'attention du Doppelgänger durant une transe. Bogdan lui doit beaucoup - sans doute beaucoup plus qu'il ne l'admettra jamais - et c'est  grâce à lui qu'il est encore en vie aujourd'hui.
Décembre, 2033 ▬ Retour aux sources. Bogdan galère et en a marre de rester là à contempler son monde s'écrouler. Il se tourne vers la seule famille qu'il connaît : les Reichstadt. Mauvaise pioche. Volkmar ne le laissera pas filer deux fois : le mutant est capturé et maintenu dans une espèce de centre d'expérimentation. Bogdan est furieux mais même sa déchirure ne l'aide pas à s'enfuir. Il ne se laisse pas abattre pour autant : chaque jour il tente de fracasser les murs qui le retiennent. Sans succès.
Mars, 2035 ▬ Fuite jusqu'au ghetto. Godfred a réussi à localiser Bogdan. Ayant engagé une bande de pros, il réussit à libérer Bogdan qu'il retrouve dans un sale état. Il s'en fuit rapidement avec lui vers le ghetto, seul endroit lui semblant sûr. Là, il tente de soigner le mutant mal en point. A peine le laisse-t-il tout seul que le bougre arrive à se faire attaquer : un passage à tabac et une puce arrachée plus tard, Godfred décide de ne plus le lâcher d'une semelle. Bogdan gronde. Il grogne et se traîne un peu partout dans le squat qu'ils se sont trouvés. Il faut qu'il fasse quelque chose. N'importe quoi. Mais plus jamais il ne veut se retrouver dans une situation telle que celle qu'il a connue.

Au sein du ghetto, Bogdan rencontre Iona. La demoiselle est déterminée et pleine d'ambition, ce qui lui plaît bien. Ce qui lui plaît moins ce sont les questions. Les rumeurs sur le fait qu'il vienne de la Citadelle vont bon train et elle semble un peu trop intéressée. Cela n'empêche que tous deux lancent un trafic bien ficelé : la création de faux tickets restaurant. L'affaire marche bien, ils se permettent même de tenter le coup des tickets d'or. Sans succès, aucun. Bogdan comprend vite qu'il s'agit plus de vent que d'autre chose, Iona continue un peu d'y croire malgré tout. Tout cela était fort prometteur mais la jeune femme se rend peu à peu compte de l'instabilité de Bogdan : ses sautes d'humeur, ses démons et surtout sa déchirure. Ce qui fait qu'un jour, Iona le laisse aller seul voir un client, sans prévenir l'homme de son absence. Le coup tourne mal : les Blade Runner sont derrière tout cela. Bogdan est alors persuadé qu'Iona l'a vendu. Il ne l'a pas revue depuis mais il s'est juré de le lui faire regretter.
Juillet, 2036 ▬ Embauche par le Syndicat. Le Syndicat a entendu parler de ce gars quasi invincible qui n'a peur de rien et dérobe des choses un peu partout. Au lieu de s'en faire un ennemi ou de s'en débarrasser, pourquoi ne pas en faire un allié ? Bogdan accepte plutôt vite l'offre. Il commence comme simple contrebandier au sein d'une équipe sous les ordres des Vrijbuiter.
Fin 2038 ▬ Naissance des Pirates. Le simple contrebandier a rapidement montré ses aptitudes à guider un groupe d'hommes. Bogdan a gravi les échelons jusqu'à former son propre gang : les Pirates. Bien sûr il travaille toujours pour les Vrijbuiter - il n'oserait pas créer de la concurrence à une aussi grosse organisation que le Syndicat - mais sous ses conditions à lui.
De nos joursRed Death. Si au début les Pirates n'étaient qu'un petit attroupement dont on connaissait tout au plus le nom, aujourd'hui, ils ont une véritable réputation. Mauvaise réputation. Les mutants et les rejetés vont se réfugier derrière Red Death. Qui ça ? Eh bien, Bogdan a hérité de ce surnom au fil du temps. Si le sang qu'il a sur le main et sa déchirure n'y sont pas pour rien, le pseudonyme lui a été attribué en grande partie à cause du masque rouge à l'effigie de la mort qu'il porte durant les raids de sa horde. Il est craint de beaucoup de monde et ce serait mentir de dire que cela ne lui plaît pas. Mais Bogdan veille aussi sur ses hommes : il calme les tensions entre eux, vire ceux qui causent trop de trouble et sélectionne chaque recrue avec grand soin. Il lui arrive aussi de commettre quelques bonnes actions. Il a, par exemple, sauvé, il y a quelques années de cela une jeune demoiselle nommée Geva Eynstein avant de l'entraîner à devenir une tueuse experte ou encore épargné un certain Osbern Widukind d'une mise à mort certaine. Pour les siens, Bogdan est prêt à beaucoup de choses.


METALOTROLL.
Mwé c'est Metalotroll. Je connais le fow parce que j'ai donné un coup de main aux deux folles pour le remettre en selle. J'suis étudiante, j'aime le metal, le chocolat et la bière. Et taper sur les persos mais ça on l'aime tous.  :erk: Eeeet Mad Max. Mais ça, c'est un secret.
icon ;therosarybeads; ban: NEOGAF  ; avatar: rusty nails.


Dernière édition par Bogdan Wittembach le Jeu 11 Fév - 22:26, édité 30 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end) _
MessageSujet: Re: bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end)   bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end) EmptyLun 1 Fév - 16:10


Mad World

It was hard to know who was more crazy. Me... or everyone else. .
-  BOG-DAN !

Mon Dieu, ce qu'il sait gueuler celui-là. Tes yeux cherchent d'où ça vient. Qui c'est qui se permet de te gueuler dessus de cette manière ? Tout est rouge autour de toi, il n'y a que des ombres vacillantes. Que tu aimerais les écraser. Mais il y a ces yeux.

-  BOGDAN PUTAIN ! TU FAIS CHIER !

Tu reconnais cette voix. Oh non, ce n'est pas la voix que tu reconnais. C'est.. ce sont ces yeux. Les deux puits sans fin dans lesquels tu tombes soudain. Ton corps est devenu immobile, comme ton esprit. Tu ressens enfin l'étreinte de ses mains sur tes joues et soudain... ta respiration reprend, saccadée, tes pupilles reconnaissent ce qui t'entourent et tes tympans perçoivent le brouhaha qui vous étouffe.

- Eh beh c'est pas trop tôt.

Godfred te râle dessus. Soi-disant que t'en as trop fait que t'aurais pu tous les tuer si t'avais continué, bla bla bla bla, ... Tu n'écoutes plus. Tu es trop préoccupé à analyser chaque mort autour de toi. Aucun ne porte sur sa chair ou sur ses fripes le signe de l'appartenance aux Pirates. Enfin, tu souffles, dans un soupir long et chargé.

-  Tu m'écoutes ? Tu m'écoutes quand je te parle ?

Tu ignores Godfred avec une aisance incroyable, passant à côté de lui sans lui accorder un regard.

- Je meurs... de faim. Que tu lâches, comme si de rien n'était, entre les cadavres que tu as semés derrière toi et tes hommes aux aguets. Mais devant toi, quelque chose te stoppe net. C'est petit. Pas très impressionnant. C'est même plutôt mignon. Une enfant. Tu restes interdit devant la gosse qui te fixe de ses grands yeux noirs. Les autres ne comprennent et tu fusilles du regard celui qui ose lever l'arme en joue face à la petite chose qui sanglote devant vous. Tu retires ton masque rouge - est-ce le sang ou juste la peinture qui lui donne cet éclat si particulier ? Tes doigts tremblent. Tu pries pour que tes hommes pensent que c'est la fatigue de la transe. Ils ne comprendraient pas. Personne ne pourrait comprendre. D'un geste mal assuré, tu te saisis du petit corps, le tend à bout de bras vers Geva. Elle semble plutôt vexée du geste.

- C'est parce que je suis une nana, c'est ça ?
- Retrouve sa mère.
- C'EST PARCE QUE JE SUIS UNE NANA ?
- ... retrouve sa mère. C'est tout. C'est un ordre.

L'intransigeance dans ta voix fait plier la lionne. Geva grogne mais prend la gosse entre ses bras, partant à la recherche d'un parent quelconque. Dans ton dos, tu ressens le poids des regards posés sur toi.

- On rentre.

Ton regard a beau être fatigué, cela n'enlève rien à la froideur de tes pupilles. Personne ne remettrait en question un ordre donné avec un regard pareil. Tu es encore l'alpha de cette meute de chiens enragés, tous le savent. Tu renfiles ton casque et sans plus de cérémonie, vous disparaissez.

Une fois rentré au bercail, tu n'écoutes qu'à moitié ce qui se dit autour de toi. Paraît les Vrijbuiter seront contents de ce que vous avez réussi à choper. Tu hoches la tête mécaniquement. Tes pupilles balayent le vide autour de toi, contournent les traits de ceux qui t'entourent. Certains attendent des réponses, qu'ils n'auront jamais. Parce que tu es empêtré dans ton esprit fatigué. Il faut que tu dormes.

- Je reviens.

Interrompant une conversation à laquelle tu ne participais plus vraiment, tu te lèves. Tous remettent ton comportement étrange sur l'éreintement que provoque ta déchirure - c'est que tu n'y es pas allé de main morte aujourd'hui. Tu te glisses jusqu'au squat qui est tien. Tu n'es pas trop mal loti. Au creux de ton échine, tu ressens la présence de l'homme avec qui tu partages les lieux : Godfred. Quand il te demande si ça va, tu hoches doucement du chef.


-  Les gosses, hein, t'aimes toujours pas ça.

Tu t'es assis sur ton lit. Ton regard s'est lentement hissé jusqu'à la silhouette du bras droit. Devant tes pupilles, un ballet qui n'appartient à aucune réalité est en train de se réaliser. Tu revois des visages qui t'agressent, des lèvres qui t'accusent. Tu les fuis soudain en t'ébrouant.

- Non. Souffles-tu. Ils sont si fragiles. Ils n'appartiennent pas à ce monde.

Si Godfred est étonné, il n'en laisse rien paraître. Il t'observe avec l'air grave, celui qu'il arbore quand tu l'inquiètes.

- Sonde mon esprit et je te butte. La menace n'est qu'à moitié vraie mais l'autre ne s'y hasarderait tout de même pas. Laisse-moi dormir.

-  Je te laisse Bogdan. Tu en as besoin.

Liant le geste à la parole, Godfred disparaît. Il te laisse dormir, seul avec tes démons.


 

Revenir en haut Aller en bas
 

bogdan ▬ what a day, what a lovely day (end)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les âmes mortes ::  :: Archives RIB-