Âge: 35 ans Origines: Ecossaises Occupation: Chasseur de prime Orientation sexuelle: omnisexuel Statut civil: célibataire Clan: aucun Traits de caractère:  Ren est un solitaire, indépendant. Profondément marqué par la vie, il est émotionnellement instable, refuse toutes formes de responsabilités ou engagements sentimentaux. Son cynisme et son égoïsme de façade sont pour lui une manière de se protéger. C'est un être plus complexe qu'il n'y paraît. Se dissimulant sous son aspect de play-boy narcissique, d'homme enjoué, insouciant et irresponsable, Ren reste un être torturé, hanté par son passé.  Groupe: Amélioré

Quels sont les points forts de votre personnage: Son point fort sans aucun doute est son talent pour arnaquer et manipuler les gens pour obtenir ce dont il a besoin. Il est débrouillard et ne fait aucune concession pour assouvir ses propres désirs. Il a aussi un talent certain pour le corps à corps, et manie l'arme à feu.
Et ses faiblesses ?  Sa plus grande faiblesse, c'est des crises d'angoisses qu'il dissimule du mieux qu'il peut du à son histoire. Il est aussi pénalisé par des douleurs incapacitantes de ses améliorations et qui peuvent le conduire à refuser un boulot.
A-t-il été amélioré ? Il a reçu des améliorations, une prothèse remplaçant son avant bras gauche, et contrôler grâce à l'implantation d'un muxl. Ces  améliorations datent de quelques années et n'ont plus autant d'efficacité. Il a aussi une chair factice recouvrant sa prothèse mais qui a subi des déchirures de part et d'autre, laissant entrevoir le métal se cachant dessous. Il économise dans l'espoir de pouvoir corriger tous ses vices de procédures. Il a essayé les plasmides mais n'a pas réitéré l'expérience.
Est-il familier avec la Matrice ?  Il n'aime pas vraiment les données aléatoires, et il a les pieds fermement encré dans la réalité, sachez donc qu'il n'est pas un gros consommateur familier de la matrice, trop d'inconnus et de dangers. Il a comme tout le monde ou presque bien évidemment essayé néanmoins.
Suivrait-il des rumeurs ?  Les rumeurs, il les écoute si elles peuvent lui servir, autrement il s'en moque bien. Il n'a vraiment aucune croyance particulière et même si son passé pourrait laisser penser le contraire, il ne soutient pas non plus la chasse au doppelganger. Cela ne l'intéresse pas car cela n'a pas d'incidence sur son existence. Cela voudrait impliqué plus que sa personne et c'est un paramètre de mission trop dangereux.
Quel est le rapport de votre personnage à la résistance ?  Pas spécialement, il n'est pas pour la chasse aveugle aux monstres mais il n'irait pas jusqu'à soutenir leurs intégrations dans la société. Il n'irait pas dénoncé non plus quelqu'un en faisant partie sauf si ca peut lui rapporter un peu d'argent. Aucune conviction politique là dedans, juste l'appât du gain. Tout comme si il était payé par eux, il n'hésiterait pas à prendre des boulots pour eux si nécessaire comme il en prends pour les conglomérats ou les syndicats. La survie de sa personne est la seule donnée importante.

2010 Naissance de Ren, non dans un hopital mais dans une chambre d'hotel miteuse de Glasgow. Une mère trop défoncée au crack pour réagir à temps à la venu de son rejeton. Pas de père dans le tableau, la gamine de dix neuf ans ne sait probablement pas qui l'a engrossé. Une chance qu'une des femmes de ménage passe par là, récupère l'enfant pour le réchauffer alors que la mère dort dans une mare de son propre vomi après l'effort de l'accouchement. Ren est confié à l'assistance sociale, sa mère se retrouve à devoir suivre une cure de désintoxication pour conserver ses droits parentaux. Les temps ne sont pas des plus simples avec les crises économiques. Elle accepte pour le toit et la nourriture gratuit. 2014 Ren est devant la télé, les chaînes passent tous la même chose, il ne comprends pas vraiment bien ce que cela implique. Il a faim mais sa mère a disparu depuis quelques jours. Elle reviendra, elle le fait toujours. Et quand elle revient, elle est toujours souriante avec un paquet de bonbons pour lui. Il attends sagement, se servant dans la gamelle du chien pour faire taire son estomac qui gargouille. Il regarde la télé comme l'enfant qu'il est encore, ne comprenant pas que la fin du monde est en train de commencer et que sa mère l'a abandonné pour retourner à ses vieux démons. 2019 Les cris de douleurs du jeune enfant déchirent l'atmosphère. Sa mère est rentré d'une autre de ses longues absences, il y a peu de temps. Elle semblait de bonne humeur, jusqu'à ce qu'elle commence à proclamer avoir faim. Ren décide de faire à manger du haut de ses presque dix printemps. Elle avait faim d'autre chose. Soudain, la mère se transforme en un monstre comme on n'en voit que sur l'écran de télévision, les crocs se plantent dans l'avant bras de l'enfant impuissant. La douleur est si atroce qu'il finit par s'évanouir. Il se réveille à l'hopital, quelques heures plus tard. Sa mère ayant retrouvé assez d'esprit pour le libérer, et appeler les secours. Les dégâts sont déjà fait, il a perdu son avant bras gauche. Les ligaments trop déchiqueté, ils n'ont pas eu le choix que de couper. Elle a été envoyé en camp de régression. Doppelganger, déchirure, tare ... des mots qui ne veulent rien dire pour l'enfant qui n'a plus de monde.2021 Des ricanements alors qu'ils lui arrachent le morceau de journal des mains. L'orphelinat n'est pas chose aisé, encore moins quand on est un monstre comme ils l'ont si cruellement surnommé à cause du moignon qui s'arrête au niveau de son coude gauche. Espoir fugace d'un enfant, en lisant ses mots de grandes personnes sur l'avancée de cette industrie Pinxit. Le rappel à l'ordre qu'il n'aura jamais la fortune pour se faire munir d'une prothèse en plastique pour cacher son handicap. Une promesse silencieuse de leur démontrer qu'ils ont torts. Ne plus montrer sa peur devant l'ennemi, l'affronter et se relever même si c'est pour finir couvert de bleus. La satisfaction de voir la peur dans leur regard alors que même avec un membre en moins, l'enfant s'affirme et réplique avec ses propres armes. Le souvenir du monstre déchiquetant la chair devenant une source d'inspiration pour se servir de ses propres dents même si elles sont moins affûtés. Ils verront ! 2025 L'enfant est devenu adolescent alors que le monde s'effondre. L'orphelinat ne peut plus se permettre de garder les plus vieux alors que l'économie mondiale s'effondre. Il a quinze ans et doit apprendre à survivre dans la rue. Ce n'est pas si différent de la survie dans l'orphelinat. Il acquière ses premières armes. Une seule main suffit pour apprendre à tirer quand on a suffisamment de talents pour compenser le recul. Il vivote, il apprends à voler, manipuler et arnaquer pour son confort tout d'abord primaire. Puis avec le temps, il devient plus gourmand. Il a des rêves l'adolescent. Il a besoin d'argent, de beaucoup d'argent, même si il n'a plus tant de valeurs que cela, il reste capital quand on veut quelque chose qui n'est réservé qu'à l'élite. Il se paie le luxe de rêver devant les pages jaunies de vieux magazines. Des publicités sur la prothochirurgie.2028 Trois longues années avant de pouvoir se payer son cadeau. Une prothèse métallique en forme de mains osseuses décharnés. Ce n'est pas le grand luxe, mais il comble comme il peut. Il a enfin réparé les torts du monstre. Le chirurgien n'est pas scrupuleux cependant, et la prothèse devient rapidement plus douloureuse que pratique. Il a besoin de plus d'argents. Il commence à accepter des contrats pour des inconnus. Un vol, une récupération d'information, une punition ... Il prends tout ce qu'on lui offre et il tourne son regard vers la citadelle qui se construit. Un monde qui n'est pas pour lui. Il n'est pas fait pour briller mais il les jalouse. Il est débrouillard, il n'a pas besoin d'être comme eux pour obtenir ce qui est nécessaire. 2033 Ghetto. Un mot qui tourne dans toutes les bouches. Il laisse un rire amer franchir ses lèvres. N'ont-ils pas compris que ce n'est qu'un nom qui est des plus appropriés. La misère est leur quotidien, Ren en a conscience. Lui, il l'aime ce mot. Ghetto équivaut à plus de travail, plus de "mission". Ghetto évoque la possibilité de ne plus avoir ses douleurs le réveillant au milieu de la nuit. L'argent est sale mais elle rentre. Il est malin. Il se tait. Il trouve un ancien chirurgien qui vends au noirs des prothèses de prothochirurgie. Nouvelle opération. Nouvelle prothèse, celle ci est greffé sur ses nerfs, un boitier à la base de son crâne, lui permettant de la contrôler avec plus de facilité. Ce n'est plus mécanique, c'est comme ci il avait retrouvé le membre qui lui manqué. L'esthétique est meilleur, plus ressemblant. Le métal n'en est pas moins présent et il le dissimule sous des gants pour ne pas attirer la convoitise sur son nouveau jouet. Il reprends sa vie, alors que celle des gens autour continue de s'écrouler. Il s'en moque. 2038 Les conglomérats ont pris la place des dirigeants. Il trouve un nouveau métier qui ressemble beaucoup à l'ancien, chasseur de primes. Ils peuvent être généreux, et c'est la seule chose qui lui importe. Les autres choisissent des clans, se révoltent. Il n'est pas comme les autres. Il a appris à ne penser qu'à sa propre personne, sa propre survie. Plus d'argent, il teste les plasmides. Il n'a pas la même satisfaction. Il passe sa vie sans vraiment se lier à quiconque, il accumule des conquêtes qu'il évite de ramener chez lui. Il protège son secret. La confiance en quelqu'un d'autre pourrait lui causer des torts. Il n'est pas innocent lui même d'avoir manipuler dans le but de voler, le marché noir fait fureur. 2042 Il profite d'une bonne fortune passagère pour faire recouvrir sa prothèse d'un tissu de synthèse imitant la peau humaine, elle est premier prix et n'en a même pas le toucher, il décide de ne pas retenter l'expérience. Il hésite à fuir aussi quand la maladie déverse ses tentacules sur le ghetto, l'odeur putribonde des mourants ne lui sciait pas. La jalousie de cette vie de luxe le ronge encore un peu mais il ne fait pas partie de l'élite. Il songe à fuir, mais la réalité est que tous les autres pays encore sur pied sont comme ici. Aucune issue. 2045 Il continue sa vie, alternant entre son boulot officiel et ses petits plans. Il vivote et garde son argent, dans l'espoir de pouvoir améliorer son membre robot. Les douleurs sont encore plus terribles qu'avec la première prothèse, les nerfs n'étant pas épargné. Il les trouve intelligents ses conglomérats. Vendre du matériel avec si peu de durée, obligeant et forçant la consommation sous peine de douleurs. Il ne peux s'empêcher de les admirer même si il ne leur prête pas particulièrement allégeance. Il est au courant que différents clans se sont crées, des résistants ... Il ne s'intéresse guère plus à eux. Ce qui l'inquiète, le subtil parfum de l'angoisse l'étouffant le soir alors que le noir l'entoure, ce sont ses monstres s'étant échappé. Le souvenir présent des griffes et des dents s'acharnant sur un enfant. Les cauchemars se font de plus en plus présent même si il joue à merveille son rôle, une fois le jour levé. Il ne peut permettre à quiconque de voir ses faiblesses.

Un bruit, une odeur. Je sens mes paupières s'ouvrir lentement alors que le soleil n'est même pas encore levé. Je passe une main sur mon front où roule quelques gouttes de sueur. Le chaos du ghetto ayant encore raccourci, une de mes nuits. Ce n'est pas une surprise.

Je me redresse légèrement, et laisse tomber le drap autour de ma taille, mon corps frissonnant de la température extérieure qui le fouette soudainement. Mes yeux glissent sur le mur alors que ma conscience prends doucement conscience de son entourage. La misère inscrit partout sur ses murs sales et détériorés.

Je finis par passer une main dans mes cheveux, et attrape la bouteille trônant au pied de mon lit, pour assouvir la sécheresse trônant au fond de ma gorge. Mais surtout pour laisser le liquide brûlant distraire mon esprit des crampes douloureuses de mon corps à chaque réveil. Alcool frelaté, obtenu en sous main. Un luxe que je ne me prive pas d'acquérir dès que je peux me le permettre. Tout comme ces ersatz de cigarettes dont le paquet trônent sur le meuble à côté de mon lit.

J'étire mon corps pour les attraper et glisser un de ses cylindres entre mes lèvres. Savourant encore ce moment où malgré les bruits extérieurs, le début de ma journée n'a pas encore commencé. Sans mission particulière pour la journée, je vais essayer de trouver de quoi pouvoir survivre sans avoir à me battre comme un animal enragé. Non que je serais me défendre mais parce que je n'ai jamais aimé suivre les règles. Je peux les laisser croire que je suis un de leurs pions mais j'ai conscience que je ne serais pas le perdant de ce jeu. Avoir conscience de ma place dans la chaîne alimentaire me permet de tenir. Ne pas m'affilier à quiconque, rester un électron libre. Ne jamais, au grand jamais, révélé ms opinions.

Foutu briquet ne répondant pas à mes désirs alors que je m'acharne à frotter la pierre pour obtenir un début de flamme. Le feu finit par arriver, et j'inhale la première bouffée de ce doux poison. Celui qui nous permet de nous rattacher encore à des bribes d'avant. Avant que le monde ne bascule, avant que nous ne soyons que des pantins en proie à être manipuler à guise. Dans ces courts moments, la pensée me traverse de savoir ce que j'aurais pu être si l'homme ne s'était pas détruit lui même dans sa soif de toujours plus. Une pensée inutile, fugace. Je finis par quitter mon lit pour enfiler des fringues plus pratiques qu'esthétiques. Usé et tenant encore à peine à un fil. La cigarette toujours vissé au coin de lèvres, je jette un coup d’œil furtif à mon reflet dans un vieux miroir cassé.

Aucune preuve ne laissant deviner l'arme que je caches sous mes vêtements. Paraître inoffensif peut vous sauver la vie. Je finis par écraser le mégot dans un verre ébréché avant de sortir de chez moi. Je croise l’œil vitreux de ce qui consiste mes voisins. Une main sur mon épaule me fait me figer et je jette un coup d’œil par dessus celle ci pour apercevoir Adrian. Il vit dans le même immeuble, il a à peine la vingtaine, et je me dis qu'il ne doit même pas avoir un souvenir vraiment heureux. Son visage me laisse deviner la suite de la conversation. Il est comme moi, il survit à sa manière - Ren, les tickets alimentaires que tu m'as filé été faux ... Le son de sa voix est menaçant. Je n'ai pas peur, je prends mon air le plus penaud. - Vrai ? Jouait à l'imbécile alors que c'est un de mes petits hobbys, trouver un moyen d'imiter cette nouvelle monnaie. - Je suis désolé Adrian, j'te redonnerais le nécessaire ... Je simule la frustration. - Je me suis encore fait avoir. Ils doivent me prendre pour un chasseur de primes pas très futés, avec mes grands sourires goguenards, ces gens là ... mais si ils savaient.

Je suis nécessaire, demandé et je fermes les yeux sur beaucoup de choses aux grands plaisirs de mes commanditaires. - Y a intérêt ... La menace sonne presque vrai, mais son bras tremble. Je suppose qu'il n'est pas si naïf que cela, et qu'il devine la froideur qui se cache sous ses yeux à première vue chaleureuse. Je relève le col de mon blouson de cuir, et finit de parcourir la distance jusqu'à la porte du bâtiment qui tient encore à peine sur ses gonds. Le froid est encore mordant mais je n'en tiens pas compte alors que je m'enfonce dans la pénombre du matin à la recherche d'un intérêt quelconque.