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 In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas)

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MessageSujet: In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas)   In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas) EmptySam 19 Mar - 21:53


C onnaissez- vous l'histoire du moustique irrémédiablement attiré par la lumière et qui se brûle les ailes ? Cette anecdote semble applicable à beaucoup d'entre nous et cette journée en sera la preuve visible. Lorsque ce matin, je suis sorti du bâtiment délabré -qui me servait de refuge- portant le nom de librairie, j'ignorais que je deviendrais victime de ma propre curiosité. Errant sans véritable but à travers les rues désertes, je m'assurais d'éviter de croiser le chemin de ces personnes armées ou de ces humains aux étranges dons. La sensation étrange proche de l'angoisse se reflétait dans la grisaille des vagues de nuages du ciel. Chape de plomb au-dessus de ma tête, mon regard captivé par les beautés brutes de ce monde errait dans chaque recoin jusqu'à trouver une source lumineuse de bonheur, d'inspiration, l'envie comme on nomme cette sensation, me gagne peu à peu, évinçant mon fil de pensées à chaque instant et me déconnectant peu à peu de la réalité. Une seule obsession, cet objet de métal et de plastique surplombant le réverbère à l'ampoule cassée. Les minutes s'étirent alors que je fixe le cône le regard luisant d'une admiration sans nom, nostalgie du temps ou la musique caressait mes oreilles, il me fallait trouver un moyen de récupérer cette enceinte, premier but, première étape à la recherche des mélodies, si je récupérais cet objet délaissé, je pourrais peut-être trouver de quoi le faire chanter. Le bleu aux reflets argent de mes prunelles coulait le long du réverbère alors que je ne trouvais d'autre solution que de me hisser là haut à la force de mes bras. Un brin de souplesse, mais surtout beaucoup de prudence, je m'applique à enrouler mes membres autour du poteau pour me hisser en haut, stabilité obtenue, je ne perds pas de temps à observer les alentours du haut de mon perchoir, bien trop occupé à détacher avec précaution les fils connectant l'objet poussiéreux et abandonné depuis trop longtemps. Trésor en main, je glisse le long de la ferraille glacée pour retomber sur mes pieds.

Mais dans les romans d'aventures toute quête au trésor n'est jamais sans risque, mission périlleuse qui semble rendre l'aventure palpitante, mission périlleuse qui prendra vie à cet instant. Des cris, des claquements de pieds sur le bitume précèdent une symphonie de balles, la notion de danger secoue mon corps et me fait manquer mon atterrissage, faisant s'échapper de mes mains l'objet de plastique et de métal pour le voir se détacher en morceaux sur le sol. Non, soufflais-je dévasté par la scène tragique mes capteurs en alerte m'indiquant une odeur de souffre, de sang alors que les bruits se rapprochaient au fil des secondes. Je ramassais les débris à la hâte pour me mettre à l'abri. Secousse, sifflement strident emplissant mon être, un choc semblable à la foudre s'abattant sur l'antenne métallique, grésille dans chaque parcelle de mon corps. Ma vision se coupe, le noir efface les données visuelles une demie seconde avant de brouiller ma vision, imprécis, vacillant, je sens le choc des briques frapper mon corps, d'un côté puis de l'autre, alors que je concentre mon regard sur le sol semblant danser sous mes pieds. Données scientifiques hors de ma portée, j'ignorais les vibrations de l'aimant collé à mon bras, agrippant ferment mes doigts sur la structure conique de plastique alors que l'équilibre semblait me manquer. Mes capteurs auditifs semblent me faire défaut, tout comme cette vision aléatoire et ce qui semble être des vertiges, mon corps tombe lourdement dans un amas d'ordures dont l'odeur nauséabonde n'est captée que l'espace de quelques secondes. Si je n'ai plus, la force de me soucier de ces gens occupés à d'autre chose que trouver ce corps presque inerte dans les poubelles de la ruelle me servant d'abri sommaire, je fixe les nuages gris tournoyé au-dessus de moi. Mes lèvres s'animent, mais aucun son ne semble s'échapper et lorsque revient le silence couvert par les grésillements constants, je tente de lutter contre ce corps secoué de spasmes similaires à ceux traduisant la vive douleur. Ma vision aléatoire m'offre la vue décomposée de ce cube de ferraille aimanté à mon bras et si je tente d'extirper ce qui semblait être la structure interne de l'enceinte de mon avant-bras, il se colle dans ma paume m'envoyant une nouvelle décharge électrique. Était-ce-ce cet objet qui causait des interférences? L'aimant était-il en train de bousiller mon circuit interne ? Probablement et si je le faisais passer d'une main à l'autre, ma composition interne ne me permettait pas de m'en détacher. Les choc répétitifs et violents semblaient griller ma capacité à réfléchir et comme si je perdais mes capacités physiques au fil du temps, je finissais par fermer les yeux à la recherche d'un miracle. Hologramme imprécis, image aléatoire, je vogue à travers la matrice soufflant mon désespoir, s.o.s lancé au hasard, qui je ne savais s'il allait être lu, décrypté. L'ambre de son regard coule sur mon image, baume apaisant et rassurant comme si la silhouette cherchait à calmer ces angoisses, cette douleur, rythme effréné de questions, transmissions de données, d'images, avais-je dessiné un plan assez précis pour qu'il me retrouve ? Avais-je compris ce flot de questions ? Gémissement de douleur sur ce crâne qui semblait être pris dans un étau, je tente de me relever, mais m'écroule à nouveau telle une créature à l'agonie, tel un mécanisme rouillé et désarticulé qui tombait en miettes. Grincements, grésillements, le sol et le décor tournoient autour de moi alors que des chaussures semblent apparaitre entre mes mains clouées au sol. Je tente de me redresser, vacillant en arrière et m'écroulant sur le dos, étouffé par les nuages la silhouette apparaît de nouveau, plus précise, plus humaine, plus vivante, mais je n'ai pas le temps d'analyser les expressions de ce regard qui me toise de toute sa hauteur. Battement de paupières, je secoue faiblement et maladroitement ma main prisonnière de ce morceau de métal. -aides moi. soufflait une voix faible et grésillante, sonorités métalliques, reflets acides dans l'océan de mes yeux suppliants tentant de se raccrocher à la silhouette. Funeste et tragique scène annonçant la fin, étais-je en train d'halluciner pour rendre mes derniers instants plus doux ?
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MessageSujet: Re: In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas)   In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas) EmptyMer 6 Avr - 13:09

In these days of manmade wonders we still bicker over flies

Silver & Sileas

Une journée de repos est toujours la bienvenue et est parfois nécessaire. Aussi je m'octroie le droit de rester à ne rien faire. Et j'en profite pour errer dans la Matrice un peu plus longtemps qu'habituellement. C'est agréable de errer ainsi dans une clairière bordant une forêt. C'est probablement l'endroit, que je préfère car j'y croise peu de personne au final. Et puis c'est paisible ici. L'air est doux, il y a un léger vent et l'ambiance est sereine ici. Le soleil brille un peu trop, ce qui rappelle qu'on est dans le monde virtuel et non la réalité. Tout comme le feuillage des arbres au loin scintille légèrement. Tout est merveilleux ici et c'est reposant. C'est tellement merveilleux, comme le pays des merveilles, qu'Alice visite dans ce vieux roman pour enfants. Je me rappelle vaguement de l'histoire de la petite fille blonde suivant un lapin et tombant dans un monde onirique fantastique mais dangereux. Je pense l'avoir lu ou bien Maman l'a fait.

Allongé dans l'herbe douce, j'observe les nuages défiler dans le ciel trop bleu. Je me sens bien ici. Je fais le vide dans mon esprit. Je ne pense à rien. Je chasse mes pensées et mes souvenirs. Je me contente de ressentir : chaque changement même partiel dans le code de la Matrice, chaque connexion au même lieu que moi ou à un lieu proche. Je ressens tout. Elle est comme vivante pour moi, toujours en mouvement et pensante d'une certaine manière. Je me sens comme un poisson dans l'eau pour reprendre une expression populaire ancienne. Je dissimule presque totalement ma présence en ce lieu, ne désirant pas vraiment être importuné par quelqu'un désireux de papoter. J'imagine des nuages différents ayant des forme d'animaux et le reste se fait automatiquement. Chaque nuage étant une simple ligne de code, ma pensée suffit à les modifier. Il y a un éléphant, un chat, un mouton, un lapin… Je ris doucement, puis je ferme les yeux. Cela me rappelle un jeu que je faisais quand j'étais un petit garçon…. Avant l'apocalypse.

Un léger changement dans les codes me fait froncer des sourcils. Je me redresse en position assisse, quand j'ai l'impression de sentir une présence juste en face de moi. Le robot est gris métallique et ses yeux semblent exprimer une souffrance immense. Archandroïde. Ils sont les seuls à être connectés en permanence à la Matrice et à ne pas avoir une apparence humaine. Pas ici. Je le fixe et je penche la tête légèrement. Il ne parle pas. Mais mon don de Technomancien me permet de déchiffrer le message qu'il envoie via les codes. Un S.OS suivi d'un plan très précis du lieu où il se trouve. Puis, c’est tout. Il disparaît, déconnecté du monde virtuel.

Je reste surpris un moment. Cela semblait tellement réel. Il a réellement besoin d'aide. J'ignore pourquoi il m'a demandé à moi. Je ne le connais pas. Peut-être suis-je juste le premier qu'il a croisé dans la Matrice. Je mordille ma lèvre inférieure légèrement indécis. Mais s'il a  réellement un problème lié à ses programmes ou une défaillance technique, il risque de ne pas tenir longtemps dans le Ghetto. Et je sais où il est. Finalement, je me déconnecte de la Matrice.

Je papillonne des yeux en revenant dans le monde réel. Après quelques minutes pour adapter ma vue au peu de luminosité de ma petite pièce de vie. Je saute sur mes pieds pour attraper ma veste et l'enfiler. Je prends une paire de chaussures, que je lasse vite fait bien fait. Une fois cela terminé, j'ouvre la pote pour me diriger vers la partie garage où se trouve mon matériel. Je prends soin de verrouiller la porte de ma pièce de vie. J’agrippe mon sac, et j'y fourre quelques objets pouvant m'aider : tournevis, pince, vis, tenaille et autres trucs du genre. Je mordille encore une fois ma lèvre inférieure. J'ignore depuis combien de temps l'Archandroïde est dans cet état. Si j'ai bien compris, il est coincé avec un aimant sur la main, qui perturbe son système interne. Mieux veut que je me dépêche de retirer l'aimant avant que les dommages internes soient irréversibles.

Je verrouille ma porte d'entrée en sortant. Finalement, je me dirige vers la ruelle où doit se trouver l'Archandroïde. Je me rabats la capuche sur ma tête. Et je me dirige vers l'endroit, que j'ai entraperçu dans la Matrice. Je ne cours pas. Je ne marche pas trop vite. Je ne tiens pas spécialement à attirer l'attention ni à être suivi. Je préfère que cela reste discret. Il me faut un moment pour l'atteindre. Mais je le trouve finalement. Son plan était précis. Je m'arrête près de lui et je l'observe un moment. Je l'entends me demander de l'aide. J'offre un sourire rassurant.

« Tu ne t'es pas raté. » Je commente en m'agenouillant en face de lui, et je dépose mon sac sur la terre. « En fait, le problème c'est l’aimant. C'est entrain de griller tes circuits internes. Je vais l'enlever et ça ira un peu mieux. » J'ajoute alors que j'approche mes mains du dit aimant. « Prêt ?!? » Je demande avant de tirer sur l'objet. Cela grésille et résiste un peu, mais au final j'ai l’aimant en main. Je me redresse pour aller le jeter plus loin histoire d'éviter qu'il revienne se coller à l'Archandroïde. Je reviens près de lui. « Est-ce que ça va mieux ? Si tu as des problèmes de circuits ou programmes, je peux sûrement te réparer. Sais-tu parler ? » Je penche la tête sur le coté, curieux. Tous les Archandroïdes sont différents et ils n'ont pas les mêmes aptitudes. Je me demande s'il sait parler ou non.

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MessageSujet: Re: In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas)   In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas) EmptySam 9 Avr - 18:58


Grésillements, constante déroutante anihlant mon ouie, vision clairement endommagée, trouble, mouvante laissant place à des instants de noir complet. Dernière supplication à ce que je devine être une silhouette humaine, comme si l'instinct de survie pouvait avoir été programmé. Une voix douce, agréable, mélodieuse comparée à ce grésillement incessant depuis plusieurs minutes, je voudrais le faire taire pour savourer le chant de mon sauveur. Immobile, impuissant, je n'ai pas le temps ni le loisir d'aquiescer à ta demande, toi qui semble à la fois généreux, héroique et tellement attentionné alors que je e suis qu'une machine pour certains et un gros paquet de fric pour d'autres... Un sifflement strident, imitation parfaite de la grimace, de dents qui grince face à la souffrance de ce son désagréable alors qu'une force magnétique tire sur ma main. Gémissement? Plainte? Traduisant douleur aussi naturellement que votre capacité à respirer je sentais la force puissante se décrocher de moi non sans entrainer cette symphonie de sons violents. Sauveur, héro, je pourrais te nommer ainsi dans de nombreuse épopées chevaleresques si j'avais la force et le coeur d'écrire des aventures sur toi. Mais c'est une petite chose fragile qui se mouvait sur le sol, rampant pour tenter de se redresser et mieux appercevoir ces traits bien plus doux et amicaux que ceux que j'avais croisé dans ce monde triste et violent. Es tu comme Alyssa? Me demandais je alors que tes lèvres s'agitaient en faisant à nouveau sortir cette voix mélodieuse, douce et étrangement rassurante. Mes paupières battent lentement la mesure et mon regard glisse sur ces traits que je capture dans ma mémoire avant de se noyer dans le caramel fondant de ces grands yeux. Un sourire nait sur mon visage, une sereinité qui m'avait quitté depuis des mois et que tu semblais faire naitre par cette attitude rassurante. Ne voulant paraitre impoli je hoche la tête pour répondre à ta question avant de me redresser difficilement pour me retrouver dans la position assise. -j'ignore comment te remercier. soufflais je avant d'incliner la tête sur le coté en détaillant ton visage. Soumis à une violente vague de secousse floutant ma vision et amoindrissant mon équilibre je posais une main sur le sol pour me stabiliser et l'autre sur ma tête qui semblait lourde. -il semblerait que j'ai perdu une grande partie de mes capacités visuelles, motrices, évaluation des distances et équilibre. cela se rétablit il tout seul? demandais je en levant mes yeux vers ton visage. -je veux pas retourner dans l'arène, je veux pas que tu me démontes pour me troquer... je.. je peux faire pleins de trucs pour toi en échange mais... s'il te plait... ma voix plaintive ou mes mots semblent avoir un impact étrange sur toi, a en juger les traits de ton visage et ce regard qui se déforme. je repasse tes mots précédant dans ma mémoire et ils semblent s'accorder avec cette réaction, comme si j'avais un autre interet que celui d'une marchandise, comme si j'étais humain.... comme si tu pensais comme Alyssa. Mes lèvres s'entrouvrent et une silhouette m'apparait dans la brume, les rayons de soleil illuminent le caramel et cette image, je l'ai déjà vue... c'était toi? -c'était toi? voix basse marquée à la fois de surprise et d'admiration, provoquant ce que je devine être la confusion sur ton visage. -tu es venu me sauver, c'était toi n'est ce pas? émotion soudaine, faisait s'agiter des minuscules perles sur mes yeux, elles dansent en reproduisent un affect de joie, intense, comme celui qui à retrouvé un proche ou dans mon cas celui qui se retrouve face à son héro. Je voudrais avoir la force et la faculté motrice de pouvoir user de la spontaneité d'Alyssa, te sauter dans les bras pour te montrer ma joie, mais à peine ma main se détache du béton que je vacille me faisant me questionner si cette sensation est similaire à celle de l'ivresse. Mes lèvres s'étirent en un sourire après avoir pris soin de me stabiliser à l'aide de mon bras -Comment tu t'appelles? demandais je d'une façon enjouée, familière aux éclats enfantins, comme si je reproduisais ma première rencontre avec al petite fille, comme si j'étais devenu l'imitation de la petite fille.
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MessageSujet: Re: In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas)   In these days of manmade wonders we still bicker over flies (feat: Sileas) EmptyMer 4 Mai - 14:28

In these days of manmade wonders we still bicker over flies

Silver & Sileas

Retirer l’aimant n'est pas évident. C'est qu'il a une force magnétique impressionnante. Mais au final j'y arrive. Je m'éloigne rapidement avec l'objet du délit pour l'abandonner plus loin. Je n'ai aucune envie de le voir revenir se coller à l'Archandroïde. Je me demande comment un tel aimant peut d'ailleurs errer seul dans le Ghetto. Enfin quelqu'un finira bien par le récupérer et par lui trouver un usage quelconque. Je reviens près de l'Archandroïde. Ce dernier semble sonné. Son apparence humaine est bluffante. Si je l'avais croisé comme cela en rue, je l'aurais pris pour un humain. Il faut vraiment leur prêter attention pour faire la différence. Mais après tout, ils ont été conçu pour être le plus humain possible paraît-il. Je n'ai pas spécialement d'idée arrêtée sur eux. Je ne pense pas qu'ils soient juste des objets ni une manière de se faire très vite du fric. Je pense qu'on leur a refilé trop d'humanité pour le limiter à cela. Du moins, j'ai pitié de lui et je désire l'aider réellement. Il semble en mauvais état. Il a dû garder l'aimant un long moment sur le bras, ce qui a peut-être grillé quelques uns de ses circuits. C'est même probable. Mais il bouge et semble toujours opérationnel. Il est donc réparable. Et même si ce sera une première pour moi, cela ne m'est pas impossible. Je sais que les Technomancien ont un don certain avec les Archandroïde pouvant les reprogrammer ou bien même les mettre en veille d'un simple regard.

Finalement, il est capable de s'exprimer. Ses phrases sont logiques et dites d'une seule traite. Donc tout son programme n'a pas grillé. « Et bien tu peux tout simplement me dire merci » Je réplique avec un sourire alors que je m'agenouille en face de lui. Je suis un peu captivé. C'est la première fois que je croise un Arhcnadroïde hors de la Matrice. « Je doute que ça se rétablisse tout seul. Mais c'est réparable. Et ça, je peux le faire… Je veux dire que je peux réparer tes circuits et au besoin tes lignes de codes aussi » J’explique avec une voix que je veux rassurante. Je ne compte pas le déprogrammer totalement juste réparer ce que le magnétisme de l’aimant à endommager.

Je perds mon sourire pendant un moment et je le  regarde avec une surprise peinée. « L'arène ?!? » Je répète. J'ignore ce que cela est. Mais vu son nom cela doit ressembler au arènes des criques romains ou à un lieu clos où on se bat. L'Humanité est tombée bien basse. Mais je ne pourrais changer le monde seul. Je peux tout au moins essayer d'aider les autres. « T'inquiète. Je ne vais ni te vendre, ni te démonter. Je vais juste te réparer pour que tu sois comme neuf. Ok ? » Je réponds enfin avec un autre sourire amical. « Tu ne me dois rien. Je le fais de bon cœur. » J'ajoute parce que bon je ne vais pas non plus me faire payer un acte de bonté et charité. Et oui, parfois, j'ai juste bon cœur. Tout n'est pas qu'une affaire de business.

« Moi !? » Je répète et je papillonne des yeux de surprise. De qui me parle-t-il. Et puis ça fait tilt. « Oh dans la Matrice ? Oui enfin je ne sais pas si le message était pour moi, mais j'ai reçu ton SOS et je suis venu. Tu semblais avoir besoin d'aide et je pouvais le faire alors... »[/colo] J'observe avec curiosité son expression changer comme celle d'un humain en proie à une vive émotion. C'est étrange à quel point il peut imiter nos expressions faciales et nos émotions. C'est assez déroutant après cela de les considérer comme de simple machine. «  Sileas Mackenzie. Et toi ? » Je réponds doucement avec un hochement de tête avant de lui tendre la main. « Enchanté. Dis moi tu penses pouvoir te relever ? Si pas je peux te réparer partiellement ici » Je questionne doucement.

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