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 Jeux de piste et faux semblants ft. Isaar

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AuteurMessage
FONDATRICE.
elle porte des slips roses
Kira Kitsyne
Kira Kitsyne
FUCKING MASTER,
big bad boss.
Jeux de piste et faux semblants ft. Isaar AdorableDecentAmericanquarterhorse-max-1mb
SIGNALEMENT : Scientifique folle, créatrice de machines possédant une âme.
U.C.

INTERZONE

DATE DE PÉREMPTION : 07/11/2012
MENSONGES PROFÉRÉS : 2704
TRESORS VOLES : 14114
CRÉDITS : Eden Memories

✥ ELECTRIC DREAM.
CODE BARRE.
LEGENDES VEHICULEES: Perfide docteur Frankenstein, visage trouble de la folie, ange destructeur.
INVENTAIRE: Les armes, véhicules, et objets dont dispose votre personnage sous forme de liste. Tout peut s'acheter pour qui s'en donne les moyens. (voir l'armurerie pour dépenser vos points et acquérir des objets).
DISPONIBILITE RP: Libre, complet ou indisponible, vous pouvez aussi indiquer un ralentissement ou une absence ici !
Jeux de piste et faux semblants ft. Isaar _
MessageSujet: Jeux de piste et faux semblants ft. Isaar   Jeux de piste et faux semblants ft. Isaar EmptyJeu 6 Oct - 8:53

Jeu de piste et faux semblants

Isaar & Tilda
Les rues du ghetto se remplissaient de pluie diluvienne. Grâce aux protections posées par Pinxit pour empêcher les pluies acides de détruire les boucliers de la citadelle, le ghetto était lui aussi épargné par elles. Techniquement ce n’était qu’une curieuse incidence puisque la citadelle était juste au-dessus du ghetto. Mais dans les faits, Pinxit n’avait aucun intérêt à risquer de voir ses usines détruites et plus encore, ses précieux ouvriers. Le ghetto constituait une mine d’or pour eux. C’était une main d’œuvre pas cher, disciplinée, qui obéirait sans faillir. Pinxit les tenait par les couilles, enfin, par l’estomac si on était exact. Tous ces pauvres gens mourraient de faim sans Pinxit. Sans eux, ils mourraient tout court. Pinxit pourvoyait à leurs besoins en échange de leur force de travail inépuisable ou presque. Il s’assurait que les femmes puissent avoir des enfants, leur donnant même des bons familiaux. Car il fallait bien qu’une autre génération d’ouvrier vienne au monde. La politique de maternité de Pinxit étonnait, étant presque socialiste dans les faits, mais si on y regardait bien, qu’y avait-il d’étonnant en cela ? Pinxit avait besoin de tout ces marmots et avait surtout besoin qu’ils n’aillent pas remplir les rangs des Halloweeners ou du Syndicat ! Alors il leur fournissait de quoi manger à leur faim, et même une école où ils apprenaient à être de parfait ouvriers, apprenaient l’histoire revue et corrigée par Pinxit du Ghetto. C’était de la propagande et tout le monde le savait, mais qu’importait ? Les parents étaient trop heureux que leurs enfants soient pris en charge. L’école offrait même un service d’internat pour permettre aux mères de reprendre le travail plus vite. Bien sûr, Moïra connaissait toute cette politique dans les moindres détails. Après tout, elle avait été chez Pinxit pendant de longues années avant de tomber ici.

Les boucliers protégeaient donc le ghetto ainsi que la citadelle, mais la pluie, purifiée, tombait quand même. La cité avait autrefois un réseau de souterrain qui dégageait l’eau, mais plus maintenant. Et quand la pluie durait plusieurs jours durant, le niveau de l’eau montait renforçant l’insalubrité des immeubles de la vieille ville. Celle-ci était livrée à elle-même. Ses réseaux de coursives et de ruelles en forme de coupe gorge la rendait idéale pour l’installation d’une organisation telle que le syndicat qui maîtrisait ici tout, de la sécurité des rues, aux logements au sein des immeubles. C’était là où vivait Moïra, là où elle travaillait, bien loin des installations Pinxit qu’elle haïssait comme ce nom détestable. Son ancien employeur l’avait chassé, lui avait donné une mauvaise réputation et qui plus est, l’avait fait chuter ici, dans le ghetto. Elle avait tout perdu, ses privilèges, tous ses travaux que Pinxit avait gardé, son appartement, ses chats, tout. Si elle avait pu reconstruire beaucoup de choses, elle gardait néanmoins de vifs souvenirs douloureux de sa chute, et une rancœur encore manifeste contre ceux qu’elle voyait comme les hypocrites. Elle aurait fait n’importe quoi pour leur nuire, et c’était sans nul doute pour cela qu’elle s’était littéralement jetée dans les bras du Syndicat se fichant des répercutions.

Passer de grand esprit scientifique, génie incomprise, à mafieuse avait été plutôt simple. Elle n’avait jamais regretté son choix en fait. Il y avait de nouveaux réflexes qu’elle avait dû prendre. Comme ne pas regarder derrière soi même si elle n’a jamais été nostalgique, apprendre à tenir sa langue bien qu’elle n’ait jamais été une grande bavarde, se méfier des autres ce qui était aisée pour l’asociale solitaire qu’elle est. Mais le syndicat l’aidait grandement. Ils lui fournissaient certaines informations, comme récemment, lui avaient-ils appris qu’il y avait quelqu’un, une femme, qui posait des questions à son sujet. Moïra était suffisamment connue, merci Pinxit, pour qu’une telle chose ne soit guère étonnante. Même si cela n’était pas surprenant, Moïra était curieuse de savoir qui cherchait à en savoir tant à son sujet. La femme paraissait coriace à ce qu’on lui avait dit, et plutôt bizarre, ce qui suffisait à éveiller l’intérêt de la scientifique. Aussi quand elle senti une présence derrière elle depuis un petit moment, elle se demanda si la silhouette qu’elle percevait du coin de l’œil pouvait être liée à cette femme cherchant tant à la connaître. Moïra se figea soudainement, s’arrêtant de marcher en dépit de la pluie. Tout le monde se pressait autour d’elle, mais elle resta fixe, immobile, un sourire amusé s’élargissant sur ses lèvres car il lui semblait que la silhouette s’était également arrêtée. Moïra n’avait pas un sens infaillibles à ce sujet, peut-être se trompait-elle alors, mais il lui semblait bien qu’on la suivait depuis un moment. Et elle ne croyait pas tellement aux coïncidences.

« Vous savez, la meilleure manière d’en apprendre plus à mon sujet, c’est encore de poser les questions directement à l’intéressée, vous ne pensez pas ? » questionna-t-elle sans élevée la voix. Il y avait peu de chance que la silhouette l’entende de là où elle se trouvait, avec la pluie, mais si cette personne qui la suivait était la même se renseignant à son sujet, elle allait forcément tendre l’oreille, non ?

© eden memories
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