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 Braquage à l'ancienne ft. Sileas

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✥ ELECTRIC DREAM.Braquage à l'ancienne ft. Sileas _
MessageSujet: Braquage à l'ancienne ft. Sileas   Braquage à l'ancienne ft. Sileas EmptyVen 20 Jan - 18:39


Métal hurlant


Le crissement du métal contre le métal, la poussière qui danse devant les yeux, la moiteur de la chair qui envahi l’oxygène, l’air, le rend plus dense, plus difficile à avaler, et la clameur, les hurlements du public, le grillage entourant le ring qui danse, valse, pulse sous les poignes d’un public hors de lui. C’est à se demander qui doit se battre d’ailleurs. A les entendre, on dirait que c’est eux qui vont se foutre sur la gueule. Et pourquoi pas d’ailleurs ? Killian paierait cher pour voir ça. Tous ces types hargneux, puant l’alcool frelaté se foutant sur la gueule, ça serait dantesque n’est-ce pas ? Mais pour l’heure, c’est lui face au colosse. Un monstre de métal et de chair mal combinés. Le docteur s’étant occupé de lui l’avait volontairement raté. On aurait dit un monstre de Frankenstein d’un nouveau genre. Ses améliorations si s’en étaient ne méritaient pas ce titre. Le bras métallique de Killian paraissait brillant comme un sous neuf à côté des plaques de métal mal fusionnées avec la chair. Il en avait partout ou presque. Couvrant ses cuisses, son torse, et une bonne partie de ses bras. Le Colosse laissait planer le doute, s’il était humain ou entièrement de métal. Killian était assez prêt pour voir qu’il ressentait la douleur, grimaçant, suant, comme seuls les humains le font. Les machines peuvent imiter l’humain sur bien des points mais la douleur ? la sueur ? les laborantins sont trop bons chics bon genre pour songer à ce type de réalisme. D’un hurlement, le colosse se libère de la prise que lui a fait Killian, déchirant une plaque de métal qui reste bloquée dans le bras de Killian. Il sent le vrillement. Il entend le métal se tordre. Il grimace à son tour. Et puis le Colosse hurle à son tour, plus un grognement qu’un son de douleur d’ailleurs. Il grogne comme un sauvage. Killian décide d’ignorer la douleur, d’ignorer les hurlements rageux du publique, et fonce vers son ennemi. La déchirure va se déclencher, il peut le sentir. Si cela se produit, il l’emportera, et le Colosse en mourra probablement. Si rien ne se passe, Killian y passera peut-être. Le choc du métal et de la chair résonne dans l’arène une nouvelle fois.

***


Le visage tuméfié, la chair en bouillie, et le corps encore chauffé à blanc par le combat, le doppelganger se glisse dans le garage de son réparateur préféré comme une anguille entre les rochers. Il connaît le coin par cœur, ses ruelles sombres, ses méandres, ses habitants. Ici, personne n’échappe à son regard, et à sa connaissance. Il sait que les dealers du syndicat opèrent dans ces rues là, que les putes au regard torve t’arnaquent toujours parce que ce sont des mutantes, comme lui, que les junkies te font les poches si tu as le malheur t’attirer leur regard et qu’il vaut mieux les laisser faire si tu ne veux pas qu’ils emportent des bouts de chair avec eux. Le cannibalisme est en vogue presque autant que le crime. Tout se négocie et les prix ne cessent d’augmenter. Le crime est devenu une passion. Une nouvelle forme de vie. Il faut se montrer plus fort pour survivre. Le ghetto n’est rien d’autre qu’une gigantesque prison. Mieux vaut appartenir à un clan que rester tout seul dans son coin. Killian l’a vite appris, et a rejoint ceux qui l’ont libéré de l’enfer où il était. Le ghetto n’est pas un paradis, mais comparé au camp de régression c’est un putain de panard. Son mécano préféré est un solitaire, cela, Killian l’a vite compris. Les gens parlent dans les rues, abordent des tatouages montrant leur appartenance, certains ne disent rien, ne portent aucune marque. Les solitaires lui paraissent plus fiable que les gars de l’autre clan. Et puis, Mackenzie est un putain d’artiste.
« Salut le môme, j’ai encore besoin de tes doigts de fée. » lâche-t-il en entrant dans les lieux auquel il jette un rapide regard qui lui permet immédiatement de savoir si une menace se profile ou pas. Il a l’œil, il a été Blade Runner après tout. Cela ne l’a pas empêcher de finir en camp, d’accord. Et si les mecs voulaient vraiment le récupérer, pas grand chose le sauverait. Il en est parfaitement conscient. Mais tant qu’il ne fait pas de vague, qu’il reste discret et caché… « Une partie de la carapace a été arrachée, j’espère que le système n’est pas endommagé. » ajoute-t-il bien conscient que la dernière fois il avait eu de la chance. Si certaines pièces devaient être changées, pas sûr que Sileas aurait tout, il faudrait donc espérer qu’il y en a en vente au marché noir, et avoir la thune pour se les payer. Le syndicat lui fournirait bien sûr, mais exigerait un trop grand prix. Pas Sileas. Et il lui paraissait plus fiable. Il l’aimait bien, ce p’ti gars.



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