Âge: 41 printemps.
Origines: De pure et stricte souche Anglaise
Métier: Exorciste et mentor de renommée.
Clan: Consotorium

Croyance: Chrétien issu du protestantisme, dernier représentant d'une lignée d'exorciste presque aussi vieille que le Consortium
Niveau atteint: Mentor;
Arme: Sa lame séraphique ne revêt aucun aspect matériel. Elle est concentrée au creux de sa paume. Il symbolise sa foi avec un chapelet qui ne le quitte jamais, luisant lors d'une présence maléfique et avec la faculté de repousser les démons
Statut: L'un des joyaux du Consotorium. Une arme formatée, dernier étendard d'une illustre lignée d'exorciste. Un purificateur impitoyable, aux états de service retentissants.

Points forts:Tout dans sa conception, physique ou spirituelle dénote l’exorcisme par excellence. Fils du consortium, dont les murs enferment jusqu’à ses premiers souvenirs, sa dévotion incarne son atout le plus aiguisé. Fervent soldat de la cause divine, il n’estime sa vie que comme un dû qu’il doit au seigneur. Les rouages de l’exorcisme sont les fondements de son âme, c’est un purificateur, l’un des plus efficaces qu’aient connu les générations passées et à venir. Une machine aux écrous flanqués d’une croix. De l’aube jusqu’aux heures les plus sombres de la nuit, il chasse, extermine, rien n’entrave sa quête sacrée, ni émotion, ni divertissement. Car telle est sa place, car telle est sa gratitude. Quant à sa vie, il en ferait don à Dieu, s’il réclame sa présence, s’il estime sa cause acquise. Ainsi, à l’instar des ses aïeux, son militarisme divin lui permettra désormais de reposer aux flancs même du miséricordieux. Un impitoyable persécuteur, nulle tentative de corruption ne saurait s’auréoler de succès. Son nom se répand désormais en une souffle dans les rangs démoniaques, et si sa notoriété n’est pas encore totale, c’est que rares sont les rejetons du malin aptes à conter les confrontations avec l’apôtre sibyllin, aptes à conter quoi que ce soit, simplement. Et s’il est à vos trousses, démons, sachez que votre seule répits sera l’absolution, car lui n’en aura aucun.

Le puritain dispose d’une faculté faisant envieux, lui conférant un avantage certain lors d’une confrontation directe. Un don harassant, tel qu’il ne peut le maintenir en permanence et plus qu’une poignée de minute. La précognition est son atout majeur, sa faculté à prédire, quelques secondes à l’avance ce qu’il va se passer, prédisant ainsi les velléités ennemis et préparant de facto la riposte adapté. Une faculté rare, qui lui permet de mettre à genoux même le plus impétueux des esprits. Ce don, jumelé à son enseignement et à sa science du combat font de lui un soldat redoutable. Davantage, il dispose d’un second don, une incarnation même de sa condition. Une lame séraphique innée, ne faisant qu’un avec le creux de sa paume, rendant tout contact proscrit pour un démon. Une aubaine pour le Consortium, friand d’atout de ce genre. Lui n’a nullement besoin de dégainer un artefact mystique afin de pourfendre les ténèbres.

Faiblesses: Sa grande force incarne et demeure sa plus grande vulnérabilité. Derrière ce masque d’acier impassible ne se cache rien. Il est plus froid que le blizzard, plus silencieux le cimetière. Telle est l’éducation des Cohen, des serviteurs absolus pour la vie serait vide de sens. Ce monde lui échappe en bien des choses, lui qui relègue son existence à une simple et manichéenne vision d’équilibre. Karadaan n’estime pas avoir d’autre géniteur que Dieu. Il n’est pas né, il a été crée. Cet esprit le condamne, l’aveugle. Il n’a pas idée de ce qu’il défend, ni de pourquoi il risque sa vie, sinon pour une sainte croisade. Il ne connait que servitude et exécution. Si le Consortium le souhaitait, il s’arracherait le cœur d’un geste sec, il étranglerait un nourrisson sans sourciller. Il ne connait pas la notion de bonheur, et l’attachement lui est définitivement étranger. Quand bien même, le jour où les dédales les plus représentatifs de l’humanité l’atteignent, le Consortium sait qu’il perdra alors son plus docile soldat. Sa foi, dévorante est aussi sa plus grande faiblesse, le rendant naïf, ignorant même au message universel d’amour qu’est la religion. Et ce sentiment de vide, ce trou béant qu’il porte en lieu et place du cœur le hante. Ses rêves ne sont constitués que de néant, et les ultimes propos de son frère rebondissent en un écho dans son crâne pourtant si formaté. Un tourment incessant, croissant. Dépassé par des émotions qui vomissent de plus en plus sur lui. Il s’en remet à Dieu, et combat avec davantage d’acharnement, jusqu’à épuisement. Ainsi, il oublie le temps de quelques instants, qu’il n’a pas d’existence.

En un reflet imperfectible, sa faculté le contraint à ployer. Tout purificateur qu’il est, il demeure humain, de chair et sang. Condition qu’il oublie, ou ignore, parfois. Usant pour le cerveau, son don l’assaille d’images, superposées, entre réalité en avenir. Si le temps lui a permis de maintenir sa faculté effective le temps de quelques minutes, tout excès serait sanctionnée d’une migraine virulente à l’en faire se courber en hurlant, offrant sa nuque en guise de reddition.


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