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 violence is always the answer ▬ Liv & Bogdan

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✥ ELECTRIC DREAM.violence is always the answer ▬ Liv & Bogdan _
MessageSujet: violence is always the answer ▬ Liv & Bogdan   violence is always the answer ▬ Liv & Bogdan EmptyMar 23 Fév - 23:47

Violence is always the answer

Liv & Bogdan


-  « Il est hors de question que je travaille avec toi, Wittembach. »

Voilà un discours que tu as déjà maintes fois entendu. De quoi te faire soupirer. Sur ton visage, l’air blasé du mec qui aimerait bien envoyer tout valser. Alors tu respires doucement. Il serait très mal venu que tu exploses ici, maintenant, tout de suite, compte tenu de la conversation que vous tenez. Devant toi, il y a Lou. Derrière ce prénom très charmant se cache un mec de près de soixante piges, prêt à tout pour arriver à ses fins. Mais plus à bosser avec Wittembach. Et ça, c’est plutôt emmerdant pour toi.

-  « La dernière fois que j’ai bossé avec ce malade, il a broyé le crâne d’un de mes gars entre ses mains. »

Tu relèves la tête, soudainement intéressé par la conversation. Ah oui ? C’est vrai ? Tu as fait ça, toi ? Tes sourcils se froncent subtilement tandis que tu perçois toute l’attention de la pièce reposer sur ton être.

-  « M’en souviens pas. » Que tu lâches, l’air de rien, au fond de ta barbe. Apparemment ça ne plaît pas. Dans ton échine, tu ressens la brûlure du regard accusateur que pose sur toi ton bras droit. « J’suis désolé. » Tu n’as pas l’air pourtant. Tu as fait un effort, promis mais en vérité, tu es incapable de te souvenir du pauvre type dont vous parlez. Le craquement sinistre des os te revient en tête, mais impossible de revenir sur un visage quelconque.

- « J’en ai rien à foutre de ce gars. Y a juste que je veux pas être le prochain sur la liste du mutant. »

Oh, le gros malin. Il essaye de te provoquer, tu le sais bien. C’est tellement flagrant que ta seule réaction est de lever un sourcil. Et c’est tout ce que tu feras. Ne pas créer un nouveau scandale, c’est plutôt un bon plan. Mais Lou paye bien et tu sais aussi qu’il vaut mieux être de son côté. Bien sûr, il est de la pègre et n’oserait pas s’en prendre directement à un membre du Syndicat – surtout quelqu’un devenu aussi important que ton être. Mais tu le sais vicieux ; il te mettra des bâtons dans les roues et tentera de trouver un moyen de transformer ton meurtre en une mort accidentelle.

- « Non mais, j’avais prévenu… qu’il fallait pas… se mettre… dans mon chemin. » Tu essayes laborieusement de sélectionner les mots qui ne fâcheront pas mais, visiblement, ce n’est pas ton fort. « Et puis… je sais me contrôler. Godfred. Godfred sait…
- J’ai besoin d’un mec pour fracasser des os, pas d’une lavette ne supportant pas sa mutation. »

Un. Deux. Trois. Tu comptes doucement, respires profondément. Tu ressens déjà le frisson malsain de ta déchirure qui frémit. La main assurée de Godfred sur ton épaule stabilise soudain ton état. Un regard échangé vous suffit pour penser à la même chose. Vous avez un joker.

- « Je vais te proposer un truc, Lou. » Forcément, un gars comme Lou n’aime pas qu’on lui parle de cette façon. La veine qui traverse le milieu de son front se gonfle de colère. Tu te lèves, poses les mains sur la table. Tu ne crains pas Lou et sa clique. Tu veux juste réussir en affaire. « Valentine. » Il connaît la demoiselle, au moins de réputation. « Je fracasse les crânes – les bons, cette fois-ci –, elle me guide, on récupère le paquet. Et le tour est joué. » Tu hausses les épaules sous la fatale simplicité de la chose. Le vioc grogne un peu. C’est qu’il a besoin de ce paquet. On lui a volé les plans d’une de ses planques. Pas vraiment le genre de choses qu’on a envie de laisser traîner entre de sales pattes. Alors Lou capitule. Non sans manquer de t’insulter une dernière petite fois, il te serre la main, en signe d’accord.

- « Si tu réussis, je t’accorderai une nouvelle chance. Sinon… » Tu connais déjà la suite. « Tu sais ce qu’il te reste à faire. »

Non sans une certaine ironie, tu adresses à Lou un bon vieux salut militaire avant de disparaître. Godfred te laisse filer, il sait déjà où tu pars et te laisse gérer les affaires et va vaquer aux siennes.

Au sein du ghetto, la rumeur se lève. Les petits rats qu’abrite le Syndicat se mettent à parler. Ils donnent des indications, des conseils et des mises en garde. Tu prononces un mot unique à chaque visage que tu reconnais : Valentine. Elle n’est pas facile à attraper – et c’est tant un défaut qu’un avantage à tes yeux. Mais le réseau criminel est grand et surtout, il est partout. Ainsi, tu mets plutôt rapidement la main sur celle que tu cherches. La silhouette agile se faufile entre les âmes errantes du ghetto. Tu évites ces dernières jusqu’à te retrouver à la hauteur de la première. Sans plus de cérémonie, tu agrippes l’épaule de la demoiselle, l’attirant vers toi.

- « B'jour mademoiselle, j'vous emmène ? » Jetant un œil autour de vous afin de vérifier qu’aucune oreille indiscrète ne traîne dans le coin, tu continues. « T’as déjà visité la cour des miracles ? Paraît que c’est un bon coin. Plein de gens sympathiques. Des gens charmant, à ce qui paraît. » La main toujours posée sur l’épaule de la jeune femme, tu l’amènes dans un endroit plus calme, à l’abris des regards. « Tu connais Lou ? » Tu ne lui laisses pas vraiment le temps de répondre. « C’est un connard. Mais j’ai besoin de ses ressources. Il faut qu’on aille chercher un truc pour lui. » Tu te redresses de ton haut, renifles peur gracieusement avant d’ajouter. « J’peux pas mettre les Pirates sur le coup, on doit être… discrets. » Le mot est presque craché parce que, forcément, ce n’est pas ton fort. « T’es de la partie ou tu te défiles ? »


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✥ ELECTRIC DREAM.violence is always the answer ▬ Liv & Bogdan _
MessageSujet: Re: violence is always the answer ▬ Liv & Bogdan   violence is always the answer ▬ Liv & Bogdan EmptyMer 24 Fév - 20:25

Violence is always the answer

Bogdan & Liv
La fourmilière du Ghetto grouille d’activité. Les ouvriers vont au boulot rouler leurs bosses la gueule bien basse. Les criminels en tout genre vont commettre leurs petits ou gros larcins quotidiens. Et au milieu de tout ce bordel gris, on retrouve Liv qui sourit. Elle se dit que le monde a beau tourner vite, il ne gagnera jamais la course face à elle. La blonde se balade dans le Ghetto labyrinthe qu’elle connait maintenant par cœur. Elle se montre, repère naturellement ses collègues du Syndic’ : petites frappes ou gros roublards, la plupart sont trahis par leurs tronches effrayantes. Sûr qu’elles n’inspirent pas confiance. Ils sont la façade : on peut vite s’étonner du nombre de petites mains trainant dans les rues. Enfin. Liv se rend disponible. Besoin d’un service ? Elle est là exprès parce qu’elle n’a rien à faire. Missionnée nulle part, elle s’imagine qu’une affaire finira bien par lui tomber dessus. Elle ne sait pas exactement l'heure qu'il peut bien être. La question, elle ne se la pose que lorsqu'elle a une livraison bien précise à effectuer. Le reste du temps, elle s'en balance. Faut dire qu'elle a un rythme particulier. Puis c'est pas l'atmosphère du ghetto qui va l'aider : c'est toujours plein d'activité et sombre. Il ne fait pas nuit. A vrai dire, Liv est bien incapable de dire depuis combien de temps le jour s'est levé, ni quand cette dernière va tomber. Ca fait un moment qu'elle a lâché l'affaire pour s'adapter à une vie non rythmée - ou uniquement par ses contrats.

Quand on cherche de l’action et que c’est Bogdan Wittembach qui nous trouve, on peut s’attendre à être servi comme il se doit. Ce qui tombe plutôt bien : c’est à peu de choses près ce qu’elle veut. La main lourde s’abat sur son épaule et la tête blonde se tourne rapidement vers l’heureux propriétaire de la paluche. Un sourire ne manque pas d’apparaitre à son tour. Bogdan est un sacré gage d’action, la plus grande partie considérant d’ailleurs à éviter de se faire massacrer par la brute en transe. Un éclat malicieux fait briller ses mirettes. Ca fait longtemps qu’elle ne lui a rien refusé, au contrebandier. Pas une affaire en tout cas. C’est donc tout naturellement qu’elle se laisse trainer à l’écart. La cour des miracles. Connaissant chaque recoin du ghetto, l’endroit est parfaitement enregistré dans sa cervelle. Pour ce qui est de la fréquentation charmante, on repassera : elle a quand même bien noté l’ironie du garçon. Si elle connait Lou ? Liv acquiesce par un signe de tête. Et quand Bogdan affirme que c’est un connard, elle rajoute entre deux phrases :  « Et un vicelard. Enfin, pas avec toi j’imagine. » Au fond, elle s’en fout comme de l’an 40. Lou a beau être l’un de ses clients – quoi que pas des plus réguliers –, elle ne se gênerait pas pour lui en coller une si l’idée lui venait d’aller trop loin. Malheureusement, le vicelard en question a eu trop de présence d’esprit pour s’y risquer jusqu’ici.  Bogdan parle vite, il n’aura donc pas droit à son anecdote. Et puisqu’il a décidé de ne pas lui laisser l’occasion d’en placer une – ironique, vue ses ‘talents’ – elle le laisse terminer sans broncher.

Discrets ? Là c’est trop, la blonde hausse un sourcil, perplexe et surtout clairement amusée. Pour ne rien arranger, l’expression du contrebandier ne retire en rien le comique de la situation. Mais quand celui-ci parle de se défiler, la mine de la blonde se fait plus sévère.  « Eh, tu sais très bien que t’as pas besoin de m’appâter avec ça Wittembach ! » Ses mains se posent sur ses hanches.  « De toute façon tu m’as déjà dans la poche. » Et elle sourit la blonde, contente que ce soit Bogdan qui lui soit tombé dessus. Elle apprécie leurs petites opérations communes, avec la prise de risques derrière qui n’a rien pour lui déplaire. Et puisqu’elle ne peut décidément pas résister au plaisir de lui lancer sa moquerie au visage, elle ajoute :  « Tu sais que j’adore bosser avec toi – et c’était pas gagné ! – mais faudra que tu me donnes ta définition de "discret". Histoire d'être sûre qu'on partage bien la même. » Ses yeux pétillent d’une insolence toute naturelle. Et puisque Bogdan ne lui a pas laissé le temps de lui répondre, elle compte bien lui renvoyer l’appareil. La blonde enchaine :  « Tu comprends qu’on puisse être sceptique sur la question : déjà t'es massif, et je parle même pas de ton état quand tu pars en vrille ! Puis t’as pas l’air bien convaincu toi-même… » Sourire et clin d’œil. Il a bon dos, Bogdan. Enfin, il sait bien à quoi s’attendre avec elle. Quant à Liv, elle considère partager avec lui une certaine proximité. Ce qui est assez exceptionnel : elle s'est faite à la solitude et ne joue que pour elle.

Tout de même, elle se redresse. Ses yeux translucides observent autour d’elle : ils ont beau être entourés par un bon paquet de raclures du Syndicat, on ne sait jamais dans quelle oreille une information peut tomber. D’autant plus quand la cour des miracles entre dans l’équation. Mais le coin dans lequel ils sont est plutôt tranquille. Suffisamment pour ne pas trop éveiller sa méfiance – ce qui ne l’empêchera pas de baisser le ton.  « Bon alors, qu’est-ce qu’il veut, ce "connard" de Lou ? » Elle marche. En même temps, elle n’a rien d’autre à faire. Et mine de rien, Bogdan, elle l’aime bien. Si elle se sent insaisissable au quotidien, à ses côtés, elle a l’impression grisante d’être complètement invulnérable. Le type est un roc inébranlable, qui a gagné sa confiance en même temps qu’elle a acquis la sienne. Il n’y a donc plus qu’à lui expliquer la situation. Elle n’est pas non plus trop curieuse : elle a juste besoin de ce qu’il faut, avec l’assurance qu’elle ne se fera pas entuber au bout. Mais devant le contrebandier, la méfiance dort tant qu’il n’est pas en transe.  Malgré tout, le plus important reste encore une inconnue :  « Et qu’est-ce que j’y gagne, moi ? » La voilà, la question fatidique. Liv marche, certes, mais pas au bénévolat. Si Bogdan a un contrat avec le vicelard, elle compte bien en tirer sa part puisqu'on l'a fait entrer dans le jeu. Le minois de la missionnée est levé vers son partenaire occasionnel : elle attend sa réponse sans être franchement inquiète. Bogdan est réglo.

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violence is always the answer ▬ Liv & Bogdan

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