Âge: 40 ans Origines: Allemande Occupation: Blade Runner officiellement. En tant que Chef de Zone, elle est responsable de Leith. Cependant, son expérience de chasseur de prime lui a permit de créé des relations. Sympathisant des Vrijbuiter, il arrive qu'elle travaille avec eux dans le secret de tous. Orientation sexuelle: demisexuel Statut civil: célibatarde Clan: Blade Runner Traits de caractère: fidèle à ses enseignements ; froide ; distante ; sarcastique ; narquoise ; manipulatrice ; stratège ; aime mettre en scène ses combats ; solitaire ; altruiste ; bornée ; cultivée ; maniaque ; instable ; loyale; mesquine ; ne supporte pas la trahisonGroupe: Technomanciens.

Quels sont les points forts de votre personnage: J'ai été élevée par une femme forte, une femme qui apprend les leçons non pas avec de la tendresse, mais à coup-de-poing. Ah pour ça, la mère était forte ! Elle n'était jamais à cours d'idée. Quand vous vous prenez des raclées tous les jours, que l'eau chaude est coupée pour votre douche et qu'on vous rationne vos repas : autant dire que cela vous endurcit. Ma plus grande force ? De ne jamais avoir connu le confort et la sécurité d'un foyer. Après, vient s'ajouter à cela ma volonté d'être la meilleure, de me reposer le soir avec la sensation du travail bien fait. Je fais ce qu'on me dit, je tue ceux qu'on me montre : business is business. Si ce n'est pas moi qui les tue : c'est eux qui me tranchent la gorge. On n'a pas le choix dans notre monde. Seuls les forts survivent.
Et ses faiblesses ? J'suis pas WonderWoman, j'suis pas Crésus non plus. J'ai plusieurs cicatrices sur mon corps qui peuvent témoigner de mon côté téméraire, tête brûlée. J'ai beau être une personne qui à toujours plusieurs plans de rechange : je suis impulsive. Je pense que ma fille est une de mes faiblesses. On me l'a arraché, IL me l'a enlevé et je compte bien le faire souffrir pour cette trahison. Il faut toujours se méfier d'une mère qui a perdu son enfant. Pour elle, je serais prête à tout, absolument tout.
A-t-il été amélioré ? Aucune. Je suis dotée de naissance, c'est suffisant non ?
Est-il familier avec la Matrice ? Je suis née avec cette aptitude. J'ai appris plus tard que mon père était Technomanciens. Il pensait que ma maman ne le savait pas. Il s'est douloureusement réveillé de cette chimère lorsqu'elle lui a annoncé qu'elle n'état avec lui que pour ce patrimoine génétique. En gros : je suis née juste pour servir ses intérêts. Ouais. Un vrai modèle maternel.
Suivrait-il des rumeurs ? Je ne crois que ce que je vois. Les rumeurs peuvent donner des pistes sur la localisation d'un contrat donc elles sont utiles. Il est toujours bon de rester en alerte, de ne pas les prendre pour argent comptant, mais les prendre en considération peut sauver votre vie. Je ne les écoute pas, mais je les cautionne. Paradoxale ? Certainement. Après tout, les rumeurs partent toutes d'un fait réel n'est-ce pas ? Sans quoi, quel est le but ? Ah oui détruire les gens... Installer le doute revient à lui coller une balle dans la tête. Ouais. C'est le bon plan pour supprimer des ennemis. J'en connais un rayon sur la question.
Quel est le rapport de votre personnage à la résistance ? Absolument pas. Cela fait des années que je vis pour ma personne. Tant qu'ils ne se mettent pas sur mon chemin. Je m'en fous complètement.

2005 Naissance d'Adelaïde. Son père, Abraham et sa mère Olga ne sont pas réellement un couple heureux. C'est parce que son géniteur voulait absolument être papa que sa femme a accepté de porter la grossesse à terme. 2015 Olga s'extasie devant les avancées technologiques. De l'autre côté, son époux est terrifié et comprend rapidement que sa fille est comme lui. Elle est Technomancienne. Dès lors, il fait tout pour la cacher aux yeux du monde. Sa génitrice en attendant se fait un malin plaisir à lui rappeler qui porte la culotte et endurcit déjà sa fille à la fleur de l'âge. Dans le jargon, on appellerait cela mauvais traitement sur mineurs. Olga, elle, appelle cela : la loi du plus fort. 2020 Olga est appelée en Angleterre pour donner un coup de main avec son unité dans le mattage des hooligans. Abraham, seul avec sa fille, tente de lui apprendre durant ces mois à utiliser son don et l'endurcit. Il l'aime, c'est flagrant et de sa part, elle a l'amour de deux parents. 2026 Olga décide de rester en Allemagne plutôt que de repartir pour donner un coup de main aux Royaume-Uni, perdu de toute façon. Il ne fallait pas être medium pour savoir que le pays allait éclater. Et puis, elle a compris qu'Abraham rendait faible leur fille alors, elle l'émancipe rapidement du tableau en empoisonnant son café un matin comme un autre. De sang-froid. Naturellement, elle avoue avant cela qu'elle ne l'avait épousé que pour avoir son patrimoine génétique. Elle a des plans pour sa fille et il est un poids. À la fin de cette année, parfait petit pantin de sa génitrice malgré l'amour de son père, elle rentre dans l'armée. 2030 Adelaïde fait la rencontre de Gabriel, un soldat comme elle aux yeux gris. Le coup de foudre se passe, purement et simplement, elle apprend alors à s'attacher, à sourire, rire, redevenir humain. Au bout de deux ans de relations, il lui demande un enfant. Elle accepte, par amour, par désir. Une petite fille née, Lily-Rose. Elle devient son rayon de soleil, la prunelle de ses yeux. 2035 On l'envoie en Ecosse, pour aider l'armée privée du Conglomérats. Apparemment, cela semblait être une bonne idée. Plus tard, Adelaïde comprendra qu'ils n'avaient pas été envoyés pour rien. Il y avait eut des arrangements pécuniers. Cela tombe bien, Adelaïde avait besoin de partir d'Edimburg. Gabriel était parti domicile familial avec sa fille laissant derrière lui une lettre à sa femme la remerciant pour toutes ces années de bonheur, mais qu'il savait pour son don de Technomancien, il savait également que leur fille est dôtée. Il veut donc l'utiliser à ses propres fins. Comme l'avait fait sa mère pour elle. 2038 Douze années qu'elle était dans l'armée, douze années de dévotions, où elle a passé son temps à ne pas réfléchir par elle-même. Alors, elle ordonne au Lieutenant Hannah Irwing de tuer des membres du groupe syndical D-COMPANY. Des enfants. Des innocents. Mais la guerre, c'est la guerre. On l'a dit sans cœur. Oui et non. Elle est juste pragmatique. On lui avait dit que s'était dangereux de toute façon de réfléchir par soi-même. Hannah se rebelle, un combat commence. On n'aime pas le fauteurs de troubles et les insubrdonnés dans l'armée. Alors, elle est renvoyée et avec elle part ce qu'il y avait de bon dans son cœur. Exploité pour son don, Olga ayant soigneusement signalé ce détail aux supérieurs hiérarchiques pour gagner des galons : on l'oblige, on la contrôle à utiliser la matrice. Sa mère, dans l'histoire, meurt de ses propres mains cette année. Une vengeance personnelle. C'est également cette année-là qu'un bug dans la matrice coûte la vie de centaine de personnes. Adelaïde y échappe de justesse, elle décide de quitter l'armée. 2039 Elle décide de ne pas retourner dans sa ville natale, plus rien ne l'attends à Hambourg. Elle devient alors chasseuse de prime, utilisant tout son savoir-faire militaire pour être la meilleure. Réglant ses comptes aussi dans la matrice, elle joue sur les deux fronts même si cela l'épuise plus rapidement, consommant sa vie et sa santé mentale. Malheureusement, elle n'a plus réellement de volonté pour avancer. Alors, autant servir à quelque chose non ? 2041 Recrutée par les Black Runner, elle signe sans réellement hésiter après avoir négocié pour avoir le titre de Chef de Zone. On lui a assigné : Leith. Elle s'est enrôlée pour avoir accès aux informations des puces, espérant trouver Gabriel. 2045 Adelaïde à perdu la raison. Ces années passées à tuer, à chasser l'homme pour vivre correctement l'a rendu instable. Elle cherche encore et toujours sa fille : même si elle sait que c'est une peine perdue. Elle ne veut pas abandonner. Elle se fait appeler Räghsaël, peu de ses collègues connaissent sa vraie identité, encore moins qu'elle est Technomancienne. Elle espère que cette information s'est perdue dans le chaos. Ce n'est pas la seule chose qu'elle cache de toute façon. Elle travaille encore avec les Vrijbuiter, de temps en temps, malgré sa position. Elle est évidemment moins active qu'avant. Il lui ait de plus en plus difficiles de pouvoir lier son travail officieux et officiel, mais elle continuera de le faire aussi longtemps qu'elle peut. En attendant sa vengence, elle passe ses journées à espérer que Lily-Rose va bien.

2015 - “Adelaïde... ? Ma chérie ?” Des boucles blondes émergents des couvertures tenant fermement dans ses mains un ours en peluche déjà bien abimés par ces dix ans de relations avec la jeune fille. “Réveille-toi princesse.” L'enfant s'étire avant de chercher la chaleur de son père en se lovant dans ses bras. Sa main dans ses cheveux, elle referme rapidement ses yeux. Il la protégeait, il soignait les blessures causées par sa femme. “Aujourd'hui, j'aimerais te faire passer un petit test, tu veux bien ? -D'accord...” Abraham passa ses bras autour de sa fille avant de la soulever pour la mettre sur ses jambes : “Habille-toi mon amour et rejoins moi dans le salon.” Il embrassa son front, puis sortit sans dire un mot de plus. Adelaïde s'habilla comme une grande, attacha ses cheveux avant de rejoindre son géniteur. Il était devant son ordinateur de travail. Elle savait qu'il lui était interdit d'y toucher ou bien de l'approcher. Pourtant, Abraham lui fit signe de s'approcher alors, elle s'installa sur ses genoux : “J'aimerais que tu regardes ces lignes et que tu me dises ce que tu vois, comprend.” Adelaïde fronce les sourcils, l'écran noir affiche des tas de lignes incompréhensibles écrites en un vert flashy. “Je ne vois rien. -Concentre-toi, prends ton temps.” L'enfant, qui a toujours écouté son père au doigt et à l'oeil par respect et amour : reposa son regard sur l'écran. C'est alors qu'elle a une illumination, comme si son cerveau venait de se réveiller. “C'est une histoire, c'est celle de la Princesse au Petit Pois ! Haaaan mais elle est remaniée, ooooooh cette fin est tellement mieux !” Son père ne répond pas, Adelaïde aimerait tourner la tête pour le regarder, mais ses yeux contemplent les lignes. “C'est bien ce que je pensais...” Chuchotait-il plus pour lui que pour sa chère et tendre enfante. Il allait devoir la protéger, il allait devoir lui apprendre ce qu'elle est. Un génie de l'informatique. Une Technomancienne.

2030 - “Schwarzberg, évite de le tuer veux-tu ? -Merci de croire en moi Cooper ! -Bah je ne dis que la vérité mec, cette fille... Ce n'est pas humain ce qu'elle sait faire !” Adelaïde monte sur le ring. Elle venait d'être promue sergent. Elle aimait bien son métier, ce n'était pas ce qu'elle aurait souhaité dans un premier temps, mais depuis la mort de son père : elle sait qu'elle n'a plus rien à dire sur sa vie. Ce n'est pas comme si cela avait été de toute façon le cas un jour. Gabriel se met en position, elle fait de même. Il attaque, il tente d'atteindre son visage, mais elle est agile. La blonde se baisse et lui assigne un coup dans les cotes puis dans la mâchoire avant d'attraper sa tête pour la maintenir fermement tandis que son genou explose son nez. Au sol, l'homme gémit, du sang tâche sa peau et le sol du ring. “Je te l'avais dit McGowan, cette fille, elle n'est pas humaine ! C'est une machine de guerre.” Adelaïde était déjà partie. Elle ne parlait pas, très peu. Seulement avec des personnes de confiance. Remontant dans les dortoirs, elle rencontra sa mère. “Tu as fini de perdre ton temps à te battre comme ça ?! -Je m'entraîne mère. -A quoi bon, tu ne seras jamais bonne à rien !” La jeune femme serre les dents. “Le commandant t'attend, il a besoin de toi.” Schwarzberg hoche la tête avant de tourner les talons. Le temps de se changer, de monter dans la salle de réunion, quand elle arriva devant son supérieur : Adelaïde savait qu'elle allait devoir se connecter à la Matrice. L'explorer, faire rapport. Maudissant sa mère, elle s'installa dans un fauteuil, ferma les yeux pour devenir Rägshaël.

2032 - Adelaïde tient dans ses bras neuf mois de travail, de pleurs, d'envies diverses et variées. Elle tient dans ses bras un bébé, une petite fille qu'elle a décidé de nommer Lily-Rose. Un prénom doux, pour une chose délicate et innocente. La jeune mère ne s'occupe pas de Gabriel qui veut lui aussi tenir cet enfant. Elle était sienne, elle était la prunelle de ses yeux. Elle souriait bêtement de bonheur, d'allégresse tandis que ses lèvres embrassaient le front du nouveau-né qui gazouillait. Jamais encore elle n'avait ressentit un tel bonheur. Elle avait peur, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être une mère digne. Pourtant, elle savait déjà ce qu'elle ne voulait pas être avec elle. Adelaïde voulait être douce, gentille, aimante avec Lily-Rose. Elle ne lèverait jamais la main sur elle, ne dirait jamais un mot plus haut que l'autre, elle la protégerait de ce monde qui tombe lentement dans la folie. Oui. Elle serait une lionne qui protège son lionceau. Gabriel ne le sait pas encore, mais tel le roi de la savane : il n'aura jamais son mot à dire quant à la façon d'élever son enfant. Jamais. Lily-Rose était sienne. Sa fille.

2036 - Schwarzberg avait perdu le goût à la vie. On l'avait connu pendant quelques années plus souriantes, détendues, plus souples aussi avec ses hommes sous son commandement. La vie ayant pourtant décidé de la rappeler à l'ordre, de lui faire comprendre que non la joie ne devait pas exister dans sa vie, Adelaïde a enterré tout ce qu'elle avait créé avec Gabriel. Il l'avait rendu faible, impotent, il lui avait fait baisser sa garde. Une erreur qu'elle n'était pas prête de reproduire. Il s'était fait un ennemi de taille. Oui. Adelaïde allait le tuer, le torturer, le faire, souffrir, lui arracher son cœur de sa poitrine ! Comment une idylle qui semblait si belle peut s'arrêter de la sorte ? Lorsque votre compagnon vole le phare de votre inspide existence : il y a de quoi ressentir de la haine, du dégoût, de la rage. Oh oui, il allait payer. S'acharnant sur un mannequin, elle le frappait encore et encore. “ Schwarzberg, tu as un nouvel arrivant dans ton unité.” Adelaïde ne répond pas, ne détourne pas son regard : “Hannah Irving.” Elle s'arrête : “Mon unité est l'une des meilleures, je n'ai pas besoin d'avoir un bleu dans mes pattes Cooper ! -Ordre du Commandant. Elle est prometteuse et puis cela fait partie de leur accord avec l'Armée Privée. Tu n'as pas le choix -Quel connard !” Se contente-t-elle de répondre tout bas avant de reprendre la maltraitance du mannequin.

2038 - Il se trouve qu'Hannah en plus d'être prometteuse avait réussi à se faire une place de choix auprès du Capitain Schwarzberg. Adelaïde avait beaucoup d'espoir pour elle et de considération. Elles étaient devenues assez fusionnelles et elle était de loin son subordonné préféré. Hannah la faisait sourire, parfois rire quand elles étaient toutes les deux, en tête-à-tête. Elle avait même sentie son cœur battre à nouveau à un rythme anormal ! Pourtant, durant une mission dans le ghetto, Irving refusa de tuer un enfant membre du groupe syndical D-COMPANY. Ils étaient un fléau, représentaient une gangrène. Alors, il fallait les éliminer le cas échéant. Ce jour-là, Hannah avait désobéi. Elle n'avait pas voulu tuer les prisonniers. Ils n'en faisaient jamais. C'était la particularité de son équipe. Adelaïde était à la tête de la team la plus sanguinaire, intransigeante et elle avait de la part de ses hommes une fidélité à toute épreuve. Attrapant son arme, elle se mit derrière l'enfant qui regarda Hannah pour l'apitoyer surement et colla une balle dans son crâne : faisant gicler son cerveau sur son lieutenant : “Réfléchir peut vous coûtez la vie Lieutenant Irving !” Le regard de braise de son amie se leva sur elle et avant même qu'Adelaïde réalise : elle était au sol en train d'être frappée violemment par cette recrue. Un combat commence et il faut quatre hommes pour les arrêter. Le lendemain, Irving partait. Suivit de peu par son Capitaine qui avait décidé de ne plus être un patin, de vivre par elle-même, mais surtout de commencer plus intensément les recherches pour retrouver sa fille. Elle en avait besoin. Pour se rappeler celle qu'elle avait été.

2045 - Sept années se sont passées, la douleur n'a pas changé. Son coeur meurtri ne se connecte plus à la réalité. Elle passe la majeure partie de son temps dans la Matrice, à attendre patiemment que sa fille se connecte. Parce qu'elle le ferait un jour. Elle serait appelée à utiliser son pouvoir et ce jour-là : il n'y aurait plus aucune barrière pour qu'Adelaïde retrouve son enfant. Avec un peu de chance, elle pourrait remonter jusqu'à celui qui l'a engrossé pour pouvoir le supprimer. Tuer, c'est ce qu'elle faisait de mieux, ce qu'elle avait fait pour vivre après tout. Certes, maintenant elle était avec les Blade Runner et avait une position de choix, mais ce n'était pas pour cela qu'elle avait signé Non. Elle voulait faire partie de cet organisme pour pouvoir accéder aux informations. Elle savait que Gabriel était dans la ville. Quand elle était chasseuse de prime, il lui ait arrivé d'être en contact avec des contrebandiers, si aujourd'hui son poste chez les Blade Runner l'empêche d'être aussi active et de les aider : elle continue de travailler avec eux quand elle le peut. Le ghetto n'a pas changé, ne fait que suivre une évolution logique. Adelaïde aime déambuler dans ces rues délabrées et joncher de débris. Cela la conforte : il y a plus malheureux qu'elle, triste et déprimant ! La Citadelle est à l'image de Camelot, inaccessible, elle semble trop parfaite selon les rumeurs pour être vraie et Adelaïne n'aimerait pas y vivre pour être franche. Elle était à sa place dans les abysses de la société, là où il n'y avait pas de moral, pas de limites à la pudeur et à la bienséance. Les Pinxits étaient une faction à garder à l'œil, de nature déjà méfiante, Rägshaël tente de les éviter le plus possible. Pourtant, c'est sur leur tête que les contrats les plus juteux sont. Alors, elle ne met pas longtemps à réfléchir et les accepte généralement rapidement. Dans ce conflit, dans les différences entre les espèces vivants dans le ghetto, Adelaïde se considère comme neutre. Elle tue qu'importe le sexe ou l'âge ou bien la race. Elle n'a pas d'avis, elle ne prend pas de parti. Elle veut juste retrouver sa fille et être capable de tenir une journée sans toucher à l'alcool.