SIGNALEMENT : Scientifique folle, créatrice de machines possédant une âme. U.C.
INTERZONE
DATE DE PÉREMPTION : 07/11/2012 MENSONGES PROFÉRÉS : 2704 TRESORS VOLES : 14135 CRÉDITS : Eden Memories
✥ ELECTRIC DREAM. CODE BARRE. LEGENDES VEHICULEES: Perfide docteur Frankenstein, visage trouble de la folie, ange destructeur. INVENTAIRE: Les armes, véhicules, et objets dont dispose votre personnage sous forme de liste. Tout peut s'acheter pour qui s'en donne les moyens. (voir l'armurerie pour dépenser vos points et acquérir des objets). DISPONIBILITE RP: Libre, complet ou indisponible, vous pouvez aussi indiquer un ralentissement ou une absence ici !
Sujet: La boîte du chat de Schrödinger ft. Noa Dim 6 Mar - 23:57
La boîte du chat de Schrödinger
Noa & Moïra
Les yeux rivés sur son écran, l’étrange créature qui régnait sur ces lieux tout aussi étranges qu’elle était absorbée par ce qu’il se passait sous ses yeux. Deux junkies qu’elle avait trouvé dans la rue subissait les effets de sa dernière drogue. L’effet euphorique qui les avait poussé à danser comme des diables pendant deux bonnes heures s’estompaient. Ce qu’elle attendait avec avidité c’était les effets secondaires. Elle avait changé les dosages et s’attendait à quelques mauvaises surprises. La chimie est si délicate. Parfois ce qui semblait tout à fait correct sur le papier devenait une vraie apocalypse appliqué en vrai. Il faut dire que le cerveau humain est si compliqué. Mais c’est justement cela qui rendait la tâche si ardue et les choses si amusantes ! Où serait le fun si tout vous était donné ? Moïra détestait l’ennui plus que tout autre chose. Un cerveau tel que le sien devait fonctionner à plein régime tout le temps autrement elle allait s’atrophier. Elle le sentait à l’intérieur d’elle, ce besoin constant de nouveaux défis, de nouveaux challenges. Et quand l’un de ses patients se mit à avoir des convulsions, un sourire naquit sur ses lèvres.
Quittant l’écran tactile qui redevint une simple plaque de verre quand elle eut finit avec, elle traversa son laboratoire où s’amoncelait les machines d’aujourd’hui et d’hier, où les bocaux remplis de curiosités en tout genre, dont la plupart lui étaient ramenés par Viondra, avec ses jouets qu’elle accumulait, de passionnantes découvertes ayant marqué l’histoire de la science, objets du passé lointain, comme certains semblant provenir directement du futur, le tout sous d’immenses portraits sévères qui étaient joyeusement juxtaposé avec des posters de films d’horreurs pseudo scientifiques des années 50 et 60 du siècle précédent. Un joyeux bordel où l’horreur croisait la modernité, ce laboratoire ressemblait parfois plus à un musée qu’autre chose mais c’était aussi l’endroit où Moïra avait accumulé tout ce qu’elle avait réussi à récupérer, tout ces objets du passé qu’elle affectionnait. Elle passa devant eux sans un regard, s’emparant d’une seringue au passage, d’une fiole contenant un étrange liquide vert, et d’un stétoscope, elle s’apprêtait à rejoindre la pièce voisine où ses junkies l’attendait quand l’apparition d’un blade runner dans son laboratoire l’interrompit.
Un froncement de sourcil paru. Moïra n’aimait guère qu’on la dérange dans son travail, surtout si c’était des Blades Runners. Ces derniers n’étaient pas vraiment ses meilleurs amis. Tôt ou tard ses expérimentations en fâcheraient un. D’ailleurs, elle se fit la réflexion qu’elle avait déjà croisé cette tête et qu’elle ne lui disait rien qui vaille. Rares sont ceux qui deviennent ses amis. La plupart des gens sont ses ennemis par défaut. Mais celui-ci, elle était persuadé qu’ils s’étaient disputé ou quelque chose comme ça. C’était si difficile de se souvenir de ce genre de détails trop vulgaire pour qu’elle daigne les conserver dans sa mémoire, mais à présent, elle devait l’admettre, s’en souvenir serait judicieux maintenant. « Que puis-je pour vous ? » demanda-t-elle d’un ton qui laissait entrevoir son exaspération.