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 It doesn't really matter where it all began [SILVER]

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✥ ELECTRIC DREAM.It doesn't really matter where it all began [SILVER] _
MessageSujet: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptyVen 25 Mar - 13:03


It doesn't really matter where it all began


All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ Quelques verres d'alcool frelâté pour faire passer la misère d'une existence dénuée de couleurs, de plaisirs. La douce anésthésie des neurones grouillant avec beaucoup trop de précisions dans un cerveau abîmé. La compagnie d'un corps souple et chaud tout contre le mien, alors que je me fends d'un sourire dénué de réelle chaleur. Un quotidien bien trop routinier et qui m'occupe pendant les temps morts jonchant ma vie. Si la solitude est tentante, elle me donne trop de luxe pour penser. Penser n'est pas une chose qui m'interpelle si ce n'est lorsque je me décide à manipuler, obtenir, et acquérir. Les bruits de cet endroit clandestin qui aurait pu, il fut un temps s'appellait taverne assourdissant les voix s'insinuant dans mes pensées. J'obtiens néanmoins les informations pour lesquels je suis venu. La demoiselle occupant mes genoux n'est pas avarde de confession et je lui offre une récompense sous forme d'un coupon alimentaire. Elle est bien trop ivre pour se rendre compte de la contre façon grossière. Je laisse une de mes mains, celle fait de chair réelle,  glisser sous sa robe, se faufilant entre ses cuisses sans concession pour m'assurer une coopération des plus certaines. Elle laisse un gloussement sortir de ses lèvres, ses joues rougissant sous la chaleur du poison irriguant ses veines. Elle passe ses mains autour de mon cou, minaude et tente de me convaincre de la suivre chez elle. Je m'excuse avec une expression pleine d'un regret que je n'éprouve pas. Elle doit être rempli de maladies à ouvrir ses cuisses si facilement au premier venu. Je finis par relever, l'abandonnant à son sort avant de sortir de l'endroit dont l'atmosphère à quelque chose d'oppressant.

Je finis par laisser l'air guérir ma tête des effluves m'ayant enivrer, alors que je me glisse dans la rue. Les trottoirs jonchant de débris, de saletés. Le monde n'a pas toujours été ainsi. Les souvenirs effleurent mes yeux mais ma vie n'a jamais n'ont plus été une belle image d'un livre d'illustrations. Mes mains se faufilent dans mes poches, ne prêtant pas attention aux autres personnes, je compartimentes les informations que je viens d'avoir, préparant une attaque certaine contre la proie qui me donnera probablement l'occasion de garnir un peu mes poches. Une chasse simple, mais qui semble d'importance. Une occasion pour moi de monter mes tarifs. Et si mes autres projets prennent toujours un peu de recul quand je suis sur un boulot, ils ne sont pas complètement oublié. Est-ce la raison qui m'interpelle à me stopper contre un mur alors que j'observe la silhouette qui semble utilisé une pierre pour orner un vieux mur noirci par le temps et le manque d'entretien. Les artistes existent ils vraiment toujours dans ce monde dénué de goûts, de couleurs ? Je ne suis nullement un esthète mais une part de moi me souffle que j'ai peut être là, une bonne occasion de pouvoir perfectionner mes coupons si imparfaits. Je n'ai pas de scrupules à arnaquer les personnes, la vie est dure, et elle ne nous laisse pas vraiment le choix que de faire autrement pour survivre. Je ne suis pas assez discipliné pour obtenir un maigre salaire dans un boulot contraignant et dégradant.

La silhouette semble déterminé à accomplir sa tâche, et je laisse déjà mon esprit cherchait une opportunité d'escroquer ce pauvre bougre si ces talents se révèlent à la hauteur de sa dévotion à en laisser une trace en tous les cas. - Conseil d'ami, tu devrais probablement choisir un autre lieu pour tes gribouillis, certaines personnes n'aiment pas vraiment qu'on dégrade leurs habitations même si elles sont délabrées. Les mots lâchaient d'un ton badin, faussement amical, je fixe un point invisible alors qu'il se retourne vers moi, prenant conscience de ma présence. Je lui laisse le temps nécessaire pour scruter ma silhouette et noter la menace que je représentes pour lui. L'essentiel est de ne pas pousser la personne dans ses retranchements, ne pas laisser l'éclat froid et dur de mon regard le pousser à une méfiance qui me desservira. Je lui laisse le luxe d'avoir la main, un court instant avant de moi même jauger la partie adverse. Je dois savoir à qui j'ai à faire pour déterminer la meilleure façon de pouvoir m'en servir pour mes propres nécessités. Je laisse mon regard glissait le long des cheveux, mi long, emmêlés. Une ombre de barbe et des traces d'une hygiène rapide. Un parfait exemple des gens rôdant dans les alentours. Je laisse de côté l'expression de son regard, m'attardant plutôt sur ce que je vois au dessus de son épaule, maintenant que son corps ne bloque plus son oeuvre. Les dessins sont plutôt réussi malgré le matériel d'appoint dont il s'est servi. Je laisse un sourire satisfait couvrir mon visage avant de reposer mon regard sur son visage. - Pas tant des gribouillis que ça, à ce que je vois ... Beau boulot mais j'ai comme l'impression que tu gâches ton talent, mon pote. J'arque un sourcil dans sa direction, et accroche son attention, mon sourire prends cette teinte faussement amicale que j'accorde à ceux qui peuvent me servir. Mes chances sont réduites, mais c'est maintenant ou jamais pour ferrer le poisson et le prendre dans mes filets, le temps nécessaire. Il avait un quelque chose d'un peu perdu et confus dans son expression, et c'était peut être ce qui me poussait à dire les mots suivants avec humour - Quelque chose me dit que toi et moi ont va devenir les meilleurs amis au monde.


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✥ ELECTRIC DREAM.It doesn't really matter where it all began [SILVER] _
MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptyVen 25 Mar - 19:12


It doesn't really matter where it all began


All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ Tissage irrégulier de lignes rougeoyantes sur le mur décrépi. Ce morceau de brique rouge semble être un don du ciel, la craie de fortune n'a pas quitté ma main depuis que je l'ai trouvée il y à quelques heures. Recherche d'un lieu calme, d'une surface assez grande c'est à travers les rues que je déambule des heures durant avant de trouver MA toile . Luminosité parfaite malgré le tapis de nuage gris voilant le soleil, surface adéquate malgré l'usure de quelques parcelles et les traces de bataille de l'homme ayant marqué le bâtiment d'impacts de balles. La violence dont j'ai été témoin depuis mon arrivée semble peser dans mon esprit comme une enclume dont je ne saurais me dégager. Les murs de la librairie qui me servais de refuge sont déja recouverts de traces de mon passage, mais plus rien ne semble illuminer mon esprit, les couleurs chatoyantes semblent s'évanouir dans le brouillard épais de la solitude. Depuis combien de jours n'étais-je pas sorti? Certainement trop, si bien que mon regard face à la lumière semblait s'éblouir sous cette "nouveauté" absente depuis trop longtemps. Je m'assure de ne croiser personne, parce que si je sais que l'homme est ma source d'inspiration j'ai été témoin et victime de ces horreurs, la notion de danger, de méfiance, semble s'encrer si profondemment en moi quelle ternissait mon envie de création, de découvertes. La brique dans ma main droite, je fais glisser ma paume gauche sur le crépi usé comme si je cherchais à me familiariser avec sa texture avant de composer. Si chaque commande s'enchevetrait dans une succession d'idées, ici il m'était si difficile de trouver de quoi faire fleurir mon esprit. Je ferme les yeux un instant avant de choisir que mon plus beau souvenir devait être exposé aux yeux de ces gens qui semblaient dénués d'amour. Le visage mutin naquit peu à peu entre les vagues de sa chevelure cuivrée virevoltant au gré du vent. Ces petits doigts agrippés aux cordes de la balançoire et ce sourire sincère semblait prendre vie au fil des secondes. Absorbé par mon oeuvre, concentré dans l'expression de ce regard pétillant d'une joie qu'ils ne connaissaient pas je fronçais les sourcils lorsqu'un bruit de pas précédé d'une voix m'interrompait. - Conseil d'ami, tu devrais probablement choisir un autre lieu pour tes gribouillis, certaines personnes n'aiment pas vraiment qu'on dégrade leurs habitations même si elles sont délabrées. Mes doigts se crispent sur la craie et je me retourne lentement vers la menace dans mon dos. Un homme, aussi beau que dangereux, je te toise silencieusement détaillant ce sourire aux teintes manquant de sincérité. Mais si j'étais habitué à ce genre de sourire, je commençais à comprendre que peu de gens autre qu'Alyssa savaient sourire sincèrement. Lentement je détaille chacune de tes expressions comme si je cherchais à m'assurer de n'être victime d'une attaque ou d'une tentative de manipulation comme ces hommes l'avaient fait avec moi auparavant. Dans un monde ou tout se paie cher, très cher, je ne savais plus à qui me fier - Pas tant des gribouillis que ça, à ce que je vois ... Beau boulot mais j'ai comme l'impression que tu gâches ton talent, mon pote. Et si mon regard luit sous le plaisir de ces mots, je doute qu'ils soient aussi sincères que ceux qui sortaient autrefois de ses lèvres innocentes. Je plonge le morceau de brique dans ma poche et tire sur mes manches hésitant à t'accorder la confiance que tu semblais vouloir faire naitre par ce ton et ce sourire amical. Les apparences, je connaissais ça, dans les réceptions, les vernissages, ces gens vendaient leurs oeuvres aussi bien qu'eux même et tous les atouts semblaient être bons à abbattre. Mais dans ce monde? Que connaissais je de ce monde? Pas grande chose si ce n'est ma première expérience avec ces hommes ayant tenté de m'utiliser comme gagne pain. Tenterais tu de faire de même étranger?  - Quelque chose me dit que toi et moi ont va devenir les meilleurs amis au monde Je battais rapidement des cils, dans une expression décontenancée. Ami? Je ne connaissais guère cette notion, si ce n'est dans sa théorie. Ma seule amie était bien loin maintenant, et bien plus qu'une amie, mon premier amour à en croire ces fiançailles fictives qu'elle s'inventait en s'agrippant fièrement à ma main. Bien que j'avais connaissance des autres pratiques entre amants , il n'était pas question de cela avec ma Alyssa, simplement d'une pureté qui se perdait dans la sculpture de nos esprit que faisais la société au fil des années et peut être que si je la voyais grandir, j'aurais pu observer tristement au fil du temps cette beauté brute et naturelle de son coeur s'envoler peu à peu au dépend d'une culture à adopter et pratiquer. Toi tu n'avais rien de pur, toi comme tout ces gens que j'avais croisé ici bas, mais cela vous donnait d'autres teintes, d'autres charmes, charmes que je ne voulais pas laisser m'éblouir au risque de m'éteindre à jamais. Mes dents s'enfoncent dans ma lèvre inférieure, mes doigts tirent un peu plus sur mes manches, hésitant cruellement entre la joie du partage de l'art et la méfiance qui sifflait dans mon esprit. Un pas en avant, un sourire enjoué et un regard scintillant je soufflais - C'est vrai? Tu aimes? avant de me stopper brusquement dans une posture droite et raide. Mon nez se plisse aussitôt que les capteurs olfactifs m'envoient une information qui se confirme dans le blanc de tes yeux, luisant de rougeurs brillantes signes d'une consommation d'alcool qui coulait à flot dans ces réunions festives. Tes idées n'étaient probablement pas claires et je reculais d'un pas, réalisant que ces états alcoolisés provoquaient euphorie et gestes déplacés. Peut être que je devrais tourner les talons, mais si tu étais vifs et armé, je ne donnais pas cher de ma peau. Partagé entre la crainte et l'envie d'en savoir plus, partagé entre la nécessité de repli et d'isolement pour préserver ma vie et les couleurs chatoyantes d'une discussion autour de l'art je ne savais plus sur quel pied danser. - C'est ta maison? demandais je en désignant la grand mur à l'image d'Alyssa. Réponse négative de ta part un peu rassurante pour le "faux pas" que je venais de faire en prenant la liberté de colorer ce monde triste et gris. - Si tu ne me dénonces pas, je pourrais t'en faire un, un de ton choix. Peut être même plusieurs si je n'ai à me méfier de toi. Cela te conviendrait il?   Tentais je de marchander, de ne pas te laisser profiter de ma crédulité alors que d'autres en avaient abusé avant toi. Mon regard se plante dans le bleu clair de tes prunelles à la recherche d'un émotion quelconque.  


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✥ ELECTRIC DREAM.It doesn't really matter where it all began [SILVER] _
MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptySam 26 Mar - 15:03


It doesn't really matter where it all began


All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ L'homme hésitait, tremblait presque comme un animal timide et angoissé. Je ne pouvais être apte à porter un quelconque jugement, mais sa prudence semblait être importante. Les négociations seraient peut être plus ardu que celles que j'envisageais mais ce n'était pas un court obstacle qui me faisait peur. Je ne me départissais pas de mon sourire en coin, presque moqueur au vu du pli qui ornait ma bouche. Peut être aussi que ce serait tout aussi simple quand je voyais l'expression de plaisir trahir sa vigilance toute naturelle. Je laissais ma tête se balancer dans un mouvement approbateur alors qu'il me demandait si j'aimais son oeuvre. Il était certain que j'appréciais découvrir un talent comme le sien, et cela n'avait rien d'un mensonge. Les différences étaient peut être subtile entre sa requête et mes attentes mais cela évitait un grossier mensonge. Inspiré par cette élément, je ne pouvais empêcher une certaine satisaction prendre sa place tel un chat ronronnant au sein de mon ventre. La flatterie ... Une arme tellement efficace pour eux, ces gens qui n'avaient plus rien. Je le détournais aussi de ses craintes de représailles sans prendre plus la parole. Un travail de longue haleine que de créer le climat idéal pour ma requête. Ou alors n'aurais je même pas besoin de demander alors que les mots trébuchaient le long de ses lèvres. Promettant une oeuvre en échange de mon silence. C'était si simple que j'en aurais presque ri dans d'autres circonstances. La seule chose m'en détournant était son regard braqué sur le mien, un peu trop perçant et me rendant quelque peu mal à l'aise, l'espace de quelques secondes avant que je ne me ressaisisses, me redressant légèrement et passant ma main faite de chair sous ma nuque. Mon dos toujours appuyé à la pierre.

- Oh ... Tu n'as aucune raison de te méfier de moi, monsieur l'artiste ... Et peut être que ce n'était pas totalement vrai. Peut être qu'il pourrait me craindre d'une certaine manière mais il me tendait une telle perche que j'étais prêt à lui accorder un peu de bonne volonté de mon côté. Exploiter les gens n'étaient pas en soit, une notion dérangeante mais je n'avais pas vraiment d'intérêt à le faire avec lui. Il me fallait juste un peu de sa coopération, de son talent et j'aurais de quoi me débrouiller pour quelques temps. Peut être même pouvoir faire les réparations nécessaires sur ma prothèse d'avant bras qui laissait des décharges électriques désagréables courir le long de mes nerfs à cause de son âge avancé. Si je parvenais à mettre sur pied mon plan, j'aurais de quoi obtenir assez pour tout cela. Evidemment, je n'avais pas une réelle envie de partager la recette que je pourrais en tirer mais je pouvais faire preuve d'un peu de clémence et lui payait un dû qui serait apprécier. Il me fallait juste ruser assez pour ne pas qu'il devine mes plans à long terme, et veuille sa part à son tour. Il me fallait ruser, manipuler et obtenir mais ce n'était pas une tâche qui me faisait vraiment peur. Il y avait quelque chose d'un peu désuet dans ses expressions, presque naïf. Une expression que nous n'avions pas vraiment le luxe de voir dans les ghettos. Peut être venait il de la citadelle ? Peut être en avait il était chassé pour une raison que j'ignorais, ce qui expliquait qu'il soit encore si propret et d'une simplicité déconcertante. Je scrutais les détails de ses traits qui traduisait pourtant des derniers jours difficiles. Peut être était il tout simplement encore meilleur comédien que moi et tout cela n'était qu'un acte afin d'obtenir quelque chose lui aussi. C'était ainsi que le monde tournait depuis ce qui l'avait réduit à un monde gris et sans saveurs.

- Pour tout avouer, j'ai des encres achetés au marché qui ne me sont d'aucune utilité. Elles te seront bien plus utiles ... je pourrais même obtenir quelques peintures aussi probablement ... Je laissais mes traits prendre une moue de réflexion. Il me fallait l’appâter mais après tout je n'étais pas ingrat, et cela n'avait aucun intérêt pour moi de garder tout cela une fois que j'aurais plus que nécessaire. Je laissais ma main s'échapper de sa position sur sa nuque pour agripper mon visage, songeant et déterminant un plan d'action. Je me redressais totalement et lui faisait face, un sourire se forgeant sur mon expression. Cette rencontre me mettait particulièrement de bonne humeur, même si ce plan avait bien des détails à peaufiner, j'allais gagner un temps fou si je le mettais sur pieds. - A vrai dire, c'est probablement une bénédiction que je sois tombé sur toi, aujourd'hui. La clé du mensonge, de la tromperie était de rester le plus proche possible de la réalité et de ne pas la cacher. L'arranger à sa manière était un don non négligeable. J'enfonçais mes mains dans les poches de ma veste en cuir, et me disait qu'il serait préférable de ne pas exposer trop dans ces ruelles, encore un peu trop fréquenté. Je ne voulais pas que mon idée de génie m'échappe par une erreur de débutant. Il me fallait cependant le convaincre de m'accompagner dans un endroit plus sûr. C'était chose bien moins évidente quand il s'agissait d'un étranger et la seule façon que je connaissais passer par une seule manière qui avait fait ses preuves.

- J'aurais bien besoin d'un peu d'aide pour un petit projet personnel artistique .... Je relevais les yeux vers lui, laissant mon regard glissait par dessous mes cils, transformant le sourire de quelque chose d'amical à une moue plus gauche, presque timide. Je m'approchais comblant la distance, laissant ma langue courir le long de ma lèvre inférieure, attirant l'attention sur ma bouche un court instant avant de reprendre la parole. Il n'était pas évident que cette méthode marche sur un homme, mais je l'avais éprouvé et testé assez longuement pour savoir qu'elle avait fait ses preuves. - Si tu n'as rien sur le feu ... Peut être pourrais tu me raccompagner jusqu'à chez moi ? C'était un pari risqué, quitte ou double mais j'aurais toujours le moyen de repli évident de l'erreur d'interprétation. Et si vraiment nous en venions là, je n'aurais pas de regrets à me donner pour la cause. Rien n'avait d'importance que d'obtenir mon but. Et puis, l'homme n'était pas désagréable à regarder, bien moins aguicheur que la femme que j'avais laissé dans le bar. Je baissais le regard sur le sol, imitant cette embarras qui mettait en confiance, et même séduisait dans certains cas. Trichant encore et toujours avec mes émotions, ne donnant jamais l'accès à ces dernières, les dissimulant sous des masques variés.  


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptySam 26 Mar - 19:57


It doesn't really matter where it all began


All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ Tentative d'apprivoisement probablement de la part de l'homme me faisant face, si j'avais noté la facilité des enfants à employer le mot ami, il n'en était pas de même pour le monde des adultes, tout du moins la haut, mais mon expérience ici bas était tout autre et m'avait prouvé qu'accorder sa confiance pouvait être extrêment risqué. Pouvais-je croire délibérement cet homme? Etait il comme moi dénué du concept de mensonge? Ou ressemblait il de près ou de loin à ces hommes qui m'avaient implanté mon dernière programme défaillant? J'inclinais légèrement la tête scrutant tout ces traits à la recherche de réponses, de signes distinctifs, d'expressions pouvant prouver sa bonne foi ou l'incriminer dans le rôle du profiteur peu fiable. Impossible de trouver al moindre réponse à mes interrogations sur son visage aussi expressif que léger.   - Pour tout avouer, j'ai des encres achetés au marché qui ne me sont d'aucune utilité. Elles te seront bien plus utiles ... je pourrais même obtenir quelques peintures aussi probablement .... Mes sourcils se froncent dans la parfaite imitation dubitative dont m'homme était capable face à une situation mettant en conflit ses croyances et la véracité des choses. Pourquoi posséder des encre si tu n'en avais pas l'utilité? Que me couterait une telle aquisition ? Et pourquoi me proposer de la peinture? Ce monde ne m'avait guère montré les points positifs de l'être humain et si je voulais bien croire à la rareté d'objets pouvant servir au troc je peinais à croire que cette alliance serait gratuite. Si je ne connaissais pas l'homme face à moi et si j'avais été témoin de l'extreme violence et impulsivité qui pouvait les animer, je taisais la question concernant le prix. Peut être était il trop tôt pour aborder un sujet délicat, mais ma première expérience m'avait donné une bonne leçon, le demander avant tout agissement risqué. J'attendais le bon moment pour le faire observant cet étrange personnage qui semblait aussi serein que léger. Etait-ce l'alcool qui lui donnait confiance au point d'effacer a grisaille de la peur et la douleur dans son regard? Immobile, muet, j'attendais que tu poursuives la conversation que tu avais entamée. En savoir un peu plus sur toi, tes projets, tes intentions. Et si les mots qui suivaient n'avaient pour moi aucune valeur, je savais que grand nombre d'artistes ou de gens avaient une foi totale en ce concept de religion. Haussant une épaule, mon visage n'affichait guère plus qu'une expression neutre et détachée. Si tu y crois... Je ne savais que répondre à ça. Ne désirant pas m'empourprer dans un chemin qui avait crée tellement de conflits d'interets et de guerres je taisais la rationalité qui m'animait plutôt que ce doux rêve miraculeux lié à je ne sais quelle divinité. L'humain à besoin de croire en quelque chose et il explique et se conforte la dedans, grand bien lui fasse mais je ne suis pas programmé pour saisir, comprendre et encore moins apprécier le concept, sauf artistiquement parlant bien entendu.  - J'aurais bien besoin d'un peu d'aide pour un petit projet personnel artistique .... Ma bouche s'entrouvre et mon regard se met à luire, danse généreuse d'éclats argentés et bleutés accentués par la largeur d'un sourire. Comme si cet homme venait de comprendre mon usage sans même avoir eu ma notice entre ses doigts, comme si cet homme en un instant venait de réanimer les couleurs de mon quotidien trop ternie par ce monde nouveau. Prêt à céder à la pulsion d'exprimer un vif sentiment de joie, imiter les sautillements ou cris de joie d'Alyssa alors que mon espoir se cornait un peu plus chaque jour. Prêt à plonger à pieds joints dans l'attrayant bain de couleurs que tu me proposais, je fus rapidement stoppé par tes agissements.  Si la proximité physique n'avais jamais été un problème pour moi, je saisissais la notion de précaution dans un contexte autre que le cadre intimiste familial, la notion d'espace vital et de bienséance dans un lieu publique dont j'étais programmé à reproduire avait déjà été quelque fois franchie par certains humains. En général des femmes à l'attitude surfaite et maquillage outrancier. Je n'avais jamais véritablement compris ce besoin de franchir cette règle, n'ayant eu le droit qu'a des regards empreints de déception ou de tristesse comme unique réponse à leurs propos bien souvent étrangement hors contexte dans ce genre de situation. Mes yeux se braquent sur ses lèvres si proches que le mot inconvenant me venait à l'esprit,  j'observais attentivement la façon dont tu avais de les hydrater et tentait même de la reproduire. Mimétisme qui ne m'aidait pas  comprendre pourquoi tu t'acharnais ainsi sur celles ci avant que mes capteurs olfactifs ne dessinent un raisonnement logique. Tu avais soif, tu étais probablement deshydraté, l'alcool avait d'autres méfaits que les agissements exagérés et la perte d'équilibre et tu en étais probablement victime. Pauvre petit humain, pourquoi t'étais tu fais subir cela? La réponse se trouvait probablement dans la dureté d'un tel monde et la recherche d'un peu de douceur. Douceur , chaleur, délice et amusement avait souvent été qualifié ce liquide pétillant que je n'avais jamais gouté et qui noyait les gens au fil des heures dans l'ivresse. Si je pouvais exprimer un peu de tristesse à n'avoir pu gouter cette chose, ce n'étais que la curiosité de reproduire l'état créatif dans lequel c'étaient plongés de nombreux poetes pour écrire des merveilles. Les effets débridants ne m'interessaient guère quand aux effets secondaires j'avais pu observer un grand nombre de dégâts sur vous.  Et peut être étais tu en danger dans un monde comme celui ci, bien que j'ai noté que l'équilibre et la conscience soit encore bien encré chez toi, je ne savais pas si sa diffusion dans ton sang allait engendrer d'autres effets au fil des minutes. - Si tu n'as rien sur le feu ... Peut être pourrais tu me raccompagner jusqu'à chez moi ? Et voilà que ça recommençait, cette infraction de l'espace vital et une phrase complètement hors sujet. Je m'attendais à répondre quelque chose qui froisserait ton nez et te ferais t'éloigner dans de fausses excuses pour me toiser d'un regard triste. Pourtant tu semblais avoir besoin de moi , proposer à un étranger de le reconduire était osé dans ce monde périlleux, pourquoi prendre un tel risque si tu ne te sentais pas toi même en danger? Partagé entre les premiers mots et ta demande, je fixais cette attitude intimidée contrastant avec la façon dont tu m'avais abordé quelques minutes auparavant. Etrange petit humain faisant naitre une expression déconcertée sur mon visage avant que la tendresse causée par la surprise n'absorbe le tout dans un sourire. - Je suis navré, il y a probablement méprise sur la personne car je ne suis guère un pyromane. Mais tu sembles être dans l'embarras, je veux bien t'aider à rentrer chez toi. j'hochais la tête affichant une expression rassurante et polie. - ton état ne sembles pas nécessiter que je te portes et tu sembles avoir les idées claires. Mais je serais ennuyé qu'un drame survienne à quelqu'un qui semble avoir du gout en matière d'art. mon visage s'incline sur le côté affichant un sourire amical avant que l'expression de détente et d'admiration ne se fige. Regard vide, absorbé, mes doigts battent la mesure, un rythme régulier, une cadence rapide, vibration odeur de souffre et de poudre flottent dans les airs. Un deux trois quatre mes lèvres comptent dans un souffle, mes yeux s'écarquillent et j'agrippe fermement ton poignet  - ils sont cinq. Cours!   analysant les données antérieur de mon parcours je cours en prenant soin de ne pas te lâcher, notre cadence rapide et notre avance nous permet de distancer ces hommes poursuivant une créature, je n'ai pas besoin de te jeter sur mon épaule et trahir ma force surhumaine. Prenant un coin de rue, une ruelle nous conduisant dans une impasse sombre. Je plaque ton corps au mur et ma paume sur tes lèvres alors que ton nez caresse mes doigts de la cadence rapide et bruyante d'une respiration essouflée.  Mon indexe sur mes lèvres je te demande de garder le silence, relâchant la pression de ma main et écoutant attentivement les pas qui se rapprochent puis s'éloignent.  Je repose mon regard sur toi après avoir penché la tête par dessus le muret, m'assurant par la vision de la voie dégagée. - Tu vas bien? demandais je pour m'assurer que le son assourdissant de ta respiration allait se calmer.


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptySam 26 Mar - 21:38


It doesn't really matter where it all began


All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ L'invitation glissant de mes lèvres avec facilité, j'observais sa réaction. Et si j'avais pu le croire intéressé de prime abord, il semblait en proie à une réflexion qui n'avait rien d'un dilemme sur ces envies du moment. Il était surprenant mais je n'en étais pas au bout de mes surprises. J'arquais un sourcil lorsqu'il reprenait la parole. C'était à mon tour d'être confus et désorienté. La pensée me traversait qu'il était peut être simple d'esprit. C'était peut être la raison pour laquelle il avait cette expression vague qui était un mélange de candeur et de confusion. Il prenait les choses bien littéralement, et j'en aurais presque été amusé si je ne sentais pas que cela pouvait compromettre mes projets personnels. J'étais en proie à cette intense réflexion, tout en tentant de me rassurer qu'il n'avait pas besoin d'être doté d'autres choses qu'un bon coup de pinceau pour reproduire un dessin. Je supposais que même si il avait quelques cases en moins, il n'en demeurait pas moins celui qui avait fait ce dessin saisissant sur le mur de pierre. Et c'était une opportunité a ne pas rater sans nul doute. Qui plus est si il était un peu attardé, il serait probablement encore plus simple de le manipuler à mon aise, non ? Je n'avais pas de cas de mauvaises consciences même si ce que je lui demandais été illégale et le mettrait peut être en danger, son état mental le discréditeré de toute peine valable. Je laissais un soupir s'échappait de mes lèvres et tentait de changer de tactique dans ma tête. Peut être étais je trop perdu dans mes pensées que je sentais soudain un bras se refermait autour du mien sans mon consentement pour me traîner dans sa course.

Je mettais un court moment avant de rattraper les actions en cours et si je n'appréciais pas être le pantin d'un être apeuré, je n'avais pas d'autres choix que de me plier à sa volonté si je voulais rester du bon côté des choses avec lui. Le bruit de nos pas raisonnant sur le pavé inégal recouvrant les rues empruntés. Je n'aime vraiment pas la position dans laquelle je me retrouve mais cet être ne me laisse d'autres choix. Je m'exécute et ne me raidit pas trop à la proximité de son corps contre le mien alors qu'il étouffe ma bouche de sa main. J'en profite néanmoins pour l'observer, mes yeux plissaient dans une étude de ces actions, de ces mots. Je notes une respiration qui ne transpire pas l'effort comme la mienne après le petit jogging improvisé qu'il nous a fait subir. Je tente de me rappeler la scène qui nous as valu cette cavalcade et j'en viens à la conclusion que rien ne laissait prédire une quelconque attaque. Rien à mes oreilles pourtant aiguisé. Mon front se plisse mais je ne détache pas mes yeux. Je laisse ma tête effectuer un petit mouvement positif à sa question. Je ne vais pas lui raconter combien ce que nous venons de vivre n'est rien comparé à certaines situations dans lesquels je me suis retrouvé du à mon gagne pain officiel. Non, quelques hommes ne me terrorisent pas en soit. Même si en étant totalement honnête avec moi même, la peur n'est pas une inconnue qui m'ignore complètement, bien au contraire. Ce n'est cependant pas le moment de penser à ces souvenirs pénibles qui pourrait causé à mon coeur des battements erratiques. Je dois résoudre le puzzle qui se trouve devant moi, qui se dissimule sous des cheveux bruns et un regard qui a bien y regarder n'a pas cette incertitude propre à l'humanité.

- P'tain, j'y crois pas ... La réalisation me frappait soudainement et j'étais incertain de la décision à prendre aux vues de ses conclusions. - T'es un fucking archandroid ... Un rire presque hystérique s'échappait de ma gorge, incapable du moindre contrôle sous le choc de la surprise. Les pièces se mettaient soudainement en place, son talent certain, ses réactions étranges, son manque de réactions physiques. J'avais décidément été du mauvais côté en optant pour une tentative de corruption par la séduction. Je devais admettre que le prix d'une telle trouvaille effleurait mon esprit mais aussi les conséquences d'une dite trouvaille. J'étais un peu perdu sur la marche à suivre. Mes plans venaient de prendre un sacré coup dans l'aile. Il ne semblait cependant pas complètement déprogrammé de ces fonctions de bases mais ce n'était pas logique qu'il erre ainsi seul dans la rue. Qu'étais devenu son propriétaire. Laisser une telle richesse s'évanouir dans les airs. Je plissais les yeux, et une once de suspicion se glissait dans mes yeux à son encontre. Repensant à ce qui venait de se passer quelques minutes auparavant. - Tu es en fuite ? Je penchais ma tête sur le côté et la suspicion laissait place à la contemplation. - Tu sais que c'est dangereux pour toi, ici ? Tu vaux probablement une fortune au marché noir ... Et c'était peut être là que résidait ma chance de mettre de mon côté ce précieux don du ciel qui m'était envoyé. Il valait peut être cher mais si mon plan parvenait à se finaliser, cela ne vaudrait rien par rapport à ce qu'il me rapporterait de le garder à disposition.

Le large sourire découvrant mes dents reflétaient la satisfaction d'une idée si rondement mené que j'avais peine à croire à ma chance. - Tu es un modèle artiste ou un truc dans le genre je suppose ? Je roulais des yeux, et me demandait si il n'avait pas subi de préjudice sur ses logiciels de base suite à ses errances dans le ghetto. Je ne savais que trop bien pour l'être un peu moi même que les gens mal intentionnés avaient probablement du sauté sur une opportunité. Une aubaine que je le trouve seul. Je pouvais le convaincre d'être inoffensif à son égard. - Tu vas vraiment avoir besoin d'un guide pour survivre dans le coin ... Je me décalais de lui pour faire une petite pirouette d'un salut courbé. - Et je me propose de t'aider en contrepartie de ton aide sur ce petit projet que j'ai évoqué ... C'était bien plus simple d'avoir une base claire de ses besoins. D'analyser en fonction de ses derniers, la meilleure option pour moi à prendre. Je devais lui donner des raisons de me faire confiance et ce n'était pas évident mais il devait avoir des notions de trocs suffisantes si il avait tenté d'acheter mon silence à l'aide d'un dessin un peu plus tôt. - Je te l'ai dit, toi et moi on va devenir les meilleurs amis du monde. Parce qu'avoir un archandroid dans ses petits papiers, ce n'était pas seulement la possibilité de pouvoir reproduire ces maudits coupons, c'était tellement plus encore. Peut être était il même doté de programme de gestions de ses propres circuits et si c'était le cas, il serait peut être apte à m'aider temporairement avec mes propres dysfonctionnements. Evidemment je ne lui en parlerais pas de suite, il me fallait m'assurer au préalable que tout cela n'était pas un numéro voué à m'endormir, qu'il n'était pas programmé pour détecter les améliorés et les piller de leurs biens. La jubilation néanmoins de ma découverte couvrait mes traits d'une expression avenante à son égard. 


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptyDim 27 Mar - 10:18


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All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹   -  P'tain, j'y crois pas ... T'es un fucking archandroid .. voile fin et humide, glissant lentement le long de ma cornée, sensation de pression sur ma gorge, tristesse, peine , douleur. Tes mots sont la preuve que l'homme ne me verra jamais comme l'un des siens. Attristé que tu ai reconnu si facilement le robot que je suis, je fixe tes lèvres s'ouvrir et s'étirer pour laisser échapper des éclats de rire. Brutes, bruyants, généreux, un élément comique que je ne comprend pas, plaisanterie ou situation grotesque, pourquoi le fait que je sois une machine devenait soudainement si comique? Ma voix terne et basse semble chargée de tristesse alors que je murmure  - ce n'est pas très gentil... de dire ça? De rire de moi? Peut être les deux. Je laisse les éclats de rire mourir avant que l'intrigue et l'admiration ne t'animent. Expérience passée en mémoire, je te regarde impassible tourner autour de moi et t'agiter dans un alliage de doutes et d'euphorie. Curiosité, envie, amusement, tant de choses qui les avait fait tourner autour de moi. Je connais cette volonté, celle d'envier une machine telle que moi, posséder assez d'argent pour s'en procurer une, tenter de me piéger par un grand nombre de question, essayer de comprendre mes limites et ce à quoi je réagis. Ces situations inconfortables furent nombreuses dans mon passé et plus douloureuses au fil du temps passé en compagnie de celle qui me traitait comme l'un des vôtres. Etait-ce sa faute? M'avait elle détourné de mon programme basique en ne me considérant pas comme la machine que j'étais aux yeux des autres?  C'était surement l'explication la plus logique à cette douleur que j'ai ressentit en lisant ma notice d'utilisation, alors qu'elle avait mit tant de force à me faire croire à mon humanité. C'était surement pour cela que j'avais voulu voir un monde qui brisait l'équilibre de celui que j'avais connu. Je ne réponds pas à tes questions, me contentant d'observer chaque réaction de ta découverte qui semblait te ravir. Un haussement d'épaule et je frottais mes chaussures l'une contre l'autre, un peu comme le faisait Alyssa lorsqu'elle avait quelque chose à demander à ses parents. Teintes argentées sans éclats, mon regard terne et chargé de peine constate les faits, je ne suis que l'objet que l'on envie, l'utilité à tout homme désireux de créer ou apprendre à le faire. Si l'idée de pouvoir le faire à nouveau devrait me réjouir, le rappel de ma fonction basique me ramenait aussi à cette histoire de programmation, de machine, celle que je n'avais jamais vraiment été au travers de ces émeraudes si expressives.    - Je te l'ai dit, toi et moi on va devenir les meilleurs amis du monde. ami... je connaissais cette notion, mais jamais je n'avais constaté la volonté de l'un d'entre vous diriger cette notion vers moi. J'en veux un. Il est génial il coute combien? Si l'admiration et l'envie avait été présente elle m'avait toujours ramené à mes origines. Jamais un adulte n'avait désiré se lier d'amitié avec moi en ayant connaissance de ma véritable nature. Je n'avais eu qu'elle. Mes sourcils se froncent dans un constat d'incompréhension totale, pourquoi désirerais tu cela maintenant que tu détenais la vérité sur ce que j'étais? Si j'aurais pu succomber au plaisir de la joie à ces mots, ton attitude juste avant m'avait démontré que tu ressemblais fortement  ces gens rencontrés au détours des diners, réceptions et autres événements publiques. Mais dans un monde ou l'équilibre semblait être inversé, peut être que les adultes détenaient d'autres croyances que dans cette cité frôlant la perfection. - Tu veux vraiment être mon ami? soufflais je en remontant mon regard empreint d'émotion et d'interrogations pour se poser dans le cristal bleu clair des tiens. Mes dents erraflent mes lèvres un instant alors que la confusion semblait déployer un tas d'interrogations et de recherches dans ma base de données.  - les adultes n'ont jamais voulu être mes amis. précisais je accusant le choc de la surprise et désireux de te donner l'explication nécessaire pour faire taire cette interrogation ridant ton front. Je soupirais et baissait le regard, incertain que cette notion soit la même que j'ai connue la haut en compagnie d'Alyssa. La bienséance et la politesse, ne me permettait pas d'éluder tes questions, je me devais d'y répondre comme si j'y étais contraint. - j'ai laissé ma notice d'utilisation à sa place dans la table de chevet d'Alyssa. Je l'ai lue, je pourrais te la réciter si tu le souhaites, mais elle ne comporte aucun interet artistique. Je peux aussi la synthétiser et la résumer si tu ne veux pas que l'ennui te gagnes.   mon regard remonte le long de tes vêtements et s'attarde sur ton visage. - j'ai fais une erreur, une bêtise comme le dirait Alyssa. Si je retourne la bas je serais probablement puni pour avoir été trop curieux. Je voulais voir le monde et ma curiosité a du probablement briser le coeur d'Alyssa. Je ne peux pas y retourner, ils vont me réinitialiser mais je ne veux pas oublier tout ça tu comprends? mon regard dérive sur les murs de la ville. - Je ne veux pas oublier ces progrès au violon et au piano, ces échanges à travers nos promenades, son regard pétillant de joie à son sixième anniversaire. La jalousie de ces invités faisant naitre la fierté dans le regard de sa mère lorsque je créais des robes haute couture ou changeait hebdomadairement le décor de sa maison. Je ne veux pas oublier le nom que m'a donné Alyssa insatisfaite de trente cinq qui sonnait comme un chiffre. C'est un chiffre mais pourquoi cela ne peut il être un nom?  Je posais mon regard confus sur ton visage.- je ne veux plus retourner dans l'arène pour leur gagner des tickets. Ce programme de combat me permet tellement de choses, même tuer de bien nombreuses façons mais... je n'aime pas ça. Tu ne me feras pas faire ça? On m'a donné la vie et je refuse que l'on me l'ôte, si tu tentes de me désactiver ou me voler des composants, cela ne me procurera aucun plaisir mais je devrais me débarrasser de toi.  je secoue la tête de gauche à droite avant de poursuivre - peinture, sculpture, gravure, dessin, moulure, couture, tricot, décoration, patrons, musique, vidéo, photographie, litterature, théatre, danse, métiers de l'artisanat, je peux tout faire, créer à ta demande , t'aider à créer ou même te l'enseigner. Et dans un monde ou rien ne semble être gratuit, je vais te demander quelque chose en échange. M'aider à le comprendre. M'expliquer pourquoi la notion de l'art semble avoir disparu, pourquoi les sentiments positifs semblent être ternis par la peur, la violence, la haine et la douleur. Qui sont ses gens qui font couler tant de sang et de qui doit on se méfier vous qui semblez vous méfier de tout et tout le monde. Je veux que tu m'aides à comprendre. Peux tu faire cela?  


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptyDim 27 Mar - 11:34


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All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ Si il ne s'était pas s'agit d'un putain de robot, j'aurais presque pu croire qu'il avait été blessé par mes propos mais ces machines ne ressentaient rien de plus que ce qu'elle était programmé pour faire semblant de ressentir et je me contentais donc de continuer mon petit dialogue, tentant de pouvoir tourner la situation à mon avantage et pouvoir obtenir sa coopération la plus totale. Je tentais néanmoins de garder un air avenant, et tenter de ne pas me moquer de la manière dont il prenait les choses de manière plus que littérale. Ce n'était plus vraiment une surprise quand je venais de deviner sa véritable nature. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de rouler des yeux alors qu'il commençait à me parler de sa notice et de ce qui devait probablement être sa précédente propriétaire. Une de ses femmes en manque d'amour probablement, livré au plaisir d'un jouet sexuel sans saveur. Je m'en moquais un peu à vrai dire, et ne prêtais qu'une oreille discrète à ses dires. Il me fallait le ramener dans un endroit plus privé avant que quelqu'un n'entende ses propos et ne décide de se servir pour le revendre au marché noir. Mes neurones s'agitaient, mimant un faux intérêt, retenant quelques informations éparses qui ne me donnait pas vraiment un résumé de ses aventures mais me donnait suffisamment de poids pour continuer d'en apprendre plus pour le manipuler. Une programmation de combat, c'était en soit intéressant même si ce n'était guère le programme qui m'interpellait le plus chez lui. Je n'avais aussi nul crainte pour ma propre sécurité, je savais me défendre maintenant. Etre une chose faible était un passé lointain que je préférais oublier. Je me taisais bien de lui dire, il avait quelque chose d'incroyablement naïf dans ce cyborg et je pouvais toujours garder ses informations pour me servir ultérieurement. Il semblait néanmoins qu'il apprenait bien vite nos moeurs quand une requête d'échange effleura ses lèvres. Une option qui m'agaçait quelque peu mais tout ce qu'il pouvait me demander ne serait qu'une légère contrepartie au vue de ce que je pouvais gagner.

J'arquais un sourcil alors que la machine me demandait quoi au juste ? Des cours de philosophie sur ce qui avait poussé l'humain à se détruire, je pouvais lui résumer en un simple mot : sa nature. Mais je supposais que ce n'était pas vraiment ce qu'il attendait de moi. Je n'avais pas vraiment envie de me laisser aller à débattre sur ce genre de sujets. Néanmoins l'échange était plus que raisonnable sur la valeur de ce que son travail pourrait me permettre d'obtenir sur le long terme. Une épine dans le pied, incommodante mais gérable. Je laissais ma main humaine se tendre dans sa direction, attendant que son intelligence artificielle comprenne le besoin d'imiter mon geste. Impatient néanmoins, je m'emparais de son poignet et laisser nos mains se serraient. - Marché conclu, Robby. Je secouais nos mains dans un geste signifiant la même chose que mes mots et finissait par le relâcher. - Néanmoins, l'endroit n'est pas sur, tu l'as dit toi même ... Les gens sont des créatures pouvant se montrer dangereuse. Retournons dans l'appartement que je squattes, on parlera un peu. Je faisais un signe de tête par dessus mon épaule pour lui indiquer la direction à suivre, remettant ma main dans ma poche. Il était évident que j'avais tout intérêt à dissimuler ma prothèse. Si ils n'avaient pas vraiment les mêmes émotions que les humains, ces machines n'en étaient pas pour le moins redoutablement intelligente à leurs manières. Elles ne comprenaient pas les subtilités humaines mais il n'aurait aucun mal à comprendre ce qui se passait avec mon bras. L'emmener dans ce que je pouvais appeler chez moi dans un sens très large du terme mais ce n'était pas comme ci j'étais attaché à l'endroit miteux, c'était juste ce que j'avais trouvé de mieux pour le moment. Le luxe était une chose qu'on avait pas vraiment les moyens de s'offrir. Qui plus est mes quelques différents avec les autres squatteurs pourraient me laisser envisager un déménagement prématuré si la situation dégénéré mais pour le moment j'avais encore loisir de les embobiner en jouent la carte de la simplicité naïve. J'avais un peu de possession matériel et aucune intention de les abandonner alors qu'elles m'avaient coûté bien cher et quelques sacrifices.

J'arpentais les ruelles avec la même efficacité que d'habitude, tout en espérant que mon invité temporaire me suive. Je ne pouvais guère le surveiller en permanence sans éveiller des soupçons mais c'était un bien trop précieux pour que je le laisse glisser entre mes doigts. Je simulais donc une fatigue passagère pour reprendre ma respiration et voir si il était toujours là. Je constatais avec une certaine dose de plaisir qu'il le faisait. Pas étonnant que certains c'était servi de lui, il était bien docile pour un robot. A se demander les raisons qu'il l'avait poussé à s'échapper dans un premier temps. Machine obéissante et qui semblait doté d'un certainement attachement pour sa maîtresse. Je n'étais pas certains que nous puissions faire confiance à ses machines, je me souvenais d'un vieux film que j'avais vu enfant, qui parlait de machines prenant le pouvoir sur les humains et menant une guerre visant à les détruire. En attendant, je devais lui accorder que les humains avaient très bien fait le boulot par eux même. - Tu sais, ca risque de prendre un peu de temps cette histoire ... Tant mon projet que ce que tu veux savoir sur ce monde ... Je lui disais dans un élan de sincérité qui ne me ressemblait pas spécialement mais qui était peut être nécessaire. Je cherchais néanmoins un moyen d'abréger mes souffrances à devoir théoriser dans un coin de ma tête. Je penchais cette dernière dans sa direction, pensif. - C'est stupide quand même de quitter le paradis pour venir en enfer ... Parce que j'avais bien noté ses propos malgré mon air distrait. - Quand aux souvenirs, crois moi ils sont une notion surfaite ... Je laissais une de mes épaules se haussaient dans un geste nonchalant alors que j'étais presque certains que je ne saurais pas contre un nouveau départ, une ardoise effacé sur les reliquats de ma vie. Sans plus attendre, je reprenais ma route, apercevant le bâtiment où je résidais. 


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptyDim 27 Mar - 15:28


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All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹   Douce chaleur au souvenir gravé dans ma mémoire que le contact de la peau chaude de l'humain. Ta main se saisissait de la mienne pour la secouer avec vigueur. Accord cordial et poli, bien plus ressemblant aux salut d'un inconnu qu'aux contacts intimistes auquel m'avait habitué Alyssa. Existait il des amitiés différentes? Certainement et celle ci débutait sur des notes moins chaleureuses que celle avec Alyssa. Peut être parce que c'était un autre monde, peut être parce que c'était un adulte avec des conceptions differentes. je ne pouvais m'empêcher de comparer les differences bien plus nombreuses que les smilitudes avec ce que j'avais connu. Opinant de la tête  après avoir froncé durement les sourcils au nom que tu m'attribuais, je n'eu pas le temps de te dire que tu faisais erreur que je me nommais Silver ou trente cinq que tu partais déja dans la prévision d'un départ imminent. A travers les ruelles je suivais ta démarche rapide agile malgré ce que m'avaient informé mes capteurs olfactifs, peut être n'avais tu pas ingéré une trop grande quantité d'alcool ou peut être que celui ci n'avait pas de grands effets néfastes sur ton corps. Je m'arrêtes derrière toi, te fixant en silence alors que tu te tournes vers moi pour me parler. Ton souffle bruyant et ta posture semblait indiquer des signes de faiblesse, de fatigue, peut être les effets secondaires de l'alcool ou ta forme physique amoindrie par un trajet ou je ne sas quels autres paramètres de ta vie. La vie semblait plus difficile ici, rationnement de nourriture, manque d'électricité, un confort qui devait avoir de nombreuses conséquences sur votre santé. Je t'écoutes et ne te contredis guère, du temps? Je n'ai pas la notion d'urgence concernant celui ci, peut etre devrais je l'avoir, peut être que le temps serait signe d'usure sur ma composition tout comme la vieillesse agissait sur votre corps. -  C'est stupide quand même de quitter le paradis pour venir en enfer ... Confus, comme si la honte de ma bêtise me donnait l'apparence d'un enfant apprenant une leçon de vie, je baissais le regard et haussait une épaule, affichant une grimace pudique et mimant la gêne.   - Ne dit on pas que la curiosité est un vilain défaut? Si elle génère nouveauté connaissances et créations chez moi, je suppose que dans ce cas précis je n'aurais pas du aller voir ce qu'il se passait de l'autre côté ni ou allaient ces convoie de nourriture. Je relevais le regard vers ton visage intrigué par les mots qui tombaient -  Quand aux souvenirs, crois moi ils sont une notion surfaite ... ne comprenant pas vraiment ce que sous entendait ces mots je me contentais de répondre.  - le souvenirs font partie de l'histoire, la notre comme celle des autres, ils peuvent être utile dans la vie comme dans la création. avant de lever les yeux vers le grand bâtiment nous surplombant, celui vers lequel tu nous a mené, celui qui je suppose contiens ton logement. Façade grisâtre, usée, comme tout les bâtiments de cette ville, imprimant dans ma mémoire cette image comme le trajet vers le lieu de notre première rencontre je te suivais alors que tu approchais de la porte du bâtiment.Je m'arrêtais, ne passant pas la porte et attirant ces grands yeux clairs interrogatifs sur moi. Hésitant un instant à prendre la parole. - Je ne m'appelles pas Robby, je m'appelles Silver. C'est joli non? je fronçais le nez avant d'ajouter  - Si tu préfères m'appeler Robby. Tu peux. Mais je préfères Silver. précisais je en laissant glisser mon regard sur ton visage.  - Et toi comment tu t'appelles? demandais je par besoin de savoir le nom de celui qui se présentait comme mon futur ami. Trop habitué aux présentations, même lors des rencontre hasardeuses et ponctuelles, j'avais du mal à saisir que cette notion ne soit pas présente dans ce monde ou trop de bases de mon passé l'étaient. Si l'absence de l'art me rendait triste il y avait un concept que j'avais du mal à saisir dans ce monde, celui de l'équilibre, das un monde ou tous semblaient douter de l'autre, dans un monde ou l'affection avait cédé sa place à la violence, la méfiance, le repli, la tristesse. Est ce que deux amis pouvaient l'être si ils ne ressentaient aucune affection? Quelle était la définition de l'amitié dans un monde ou toutes mes définitions semblaient erronées? Je te suis à travers les couloirs sombres et poussiéreux, peu étonné de découvrir l'état des murs et l'humidité ambiante causée par le manque de chauffage. Peut être disposais tu dans ton logement d'un système bricolé pour te fournir du confort, comme je l'avais vu dans celui de ces hommes,mais les parties communes comme dans tout bâtiment semblaient avoir subit les dégâts du temps sans que personne ne semble avoir été chargé ou désireux de reconstruire, embelllir...  


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptyDim 27 Mar - 20:16


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All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ Si mes mots m'avaient échappés, ce n'était guère dans l'espoir qu'une machine ne parviennent à les comprendre. Il avait pour lui d'être factice, dénué de toutes ses émotions nous parasitant. J'aurais pu l'envier si je savais que ce qui le privait des mauvaises choses, l'empêchait aussi de savourer les meilleures. Je roulais des yeux à ses mots, conception inexacte d'une machine qui n'avait pas pour autre utilisation que la création d'oeuvre d'art. On l'avait très certainement éduqué et fait évolué informatiquement dans ce sens là. Je ne pouvais pas le blâmer. Il avait eu au moins le mérite de savoir penser par lui même au moins une fraction de seconde si ce que j'avais compris de son arrivée ici était exacte. Ou peut être n'étais ce qu'un mensonge qu'on avait implanté dans son système. Avec les hackers et les technomanciens, rien ne m'étonnerait plus. Je me dirigeais vers la porte, les gonds rouillés grinçant sous le poids de cette dernière, laissant la vue sur un couloir aussi délabré que le reste du bâtiment. L'odeur infect de ces trous à rats, mais ce n'était pas comme ci nous avions le luxe du choix des habitations. Je m'apprêtais à m'enfourner dans la semi obscurité de l'endroit quand je notais l'arrêt du cyborg sur le pas de la porte. Putain de machine, est-ce qu'ils avaient besoin d'une invitation écrite ou une connerie dans le genre ? Ce n'était pas comme ci j'étais vraiment calé sur le sujet, je n'avais pas eu le luxe d'en cotoyer beaucoup aux cours des années. Juste quelques modèles errants dans le but de tuer ces monstres, ou encore pire des machines amochés s'étant fait volé bien trop de leurs matériels pour rester totalement fonctionnels. Je me tournais vers lui, une expression interrogatrice sur le visage afin de savoir ce qui se passait. Et roule des yeux quand ses mots s'échappent de ses lèvres.

- L'humour et les références culturelles, c'est pas vraiment ton truc, je suppose ... Je secouais la tête, et finissait par hausser les épaules. - Va pour Silver ... Le nom lui allait bien au vu des circonstances. Il était un métaux précieux qui allait me rapporter si je jouais finement la partie avec lui. Et cela impliquait probablement de répondre à sa requête. Un prénom n'était pas rien, en soit. Une identité donnait beaucoup de pouvoir à celui qui avait la main dessus, mais cette machine me semblait un peu trop candide pour être réellement programmé pour me détrôné ou même me tuer. Il avait une candeur presque enfantine dans ses démarches. - Je m'appelle Ren ... Et je taisais la plaisanterie évidente que j'aurais pu faire dans d'autres circonstances. C'était une bonne joute qui aurait été perdu de toute façon. Je me demandais si il existait des mises à niveau de compréhension d'humour et de sarcasme, ca pourrait probablement nous être utiles pour communiquer. Je finissais par reprendre mon chemin vers mon logement maintenant que tu semblais décidé à me suivre. On aurait peut être du le prévenir sur le danger inhérent à suivre un étranger. Je devrais peut être lui apprendre si je ne voulais pas perdre cette poule aux oeufs d'or sur lequel je venais de tomber.

Mon chez moi n'avait rien de spectaculaire en soit, mais ce n'était peut être pas le lieux le pire du ghetto. Un matelas encore raisonnablement en bon état trônant contre un mur, des vieux livres récupéraient à droite et à gauche lors de mes expéditions. Je n'avais pas trop de possessions car je savais que les vols étaient bien trop nombreux. Les cadavres de bouteilles, et les mégots de cigarettes jonchant le sol ne faisait pas éclat d'une propreté à première vue, mais j'avais une salle d'eau et bricolait un système pour la faire chauffer, ce n'était pas maigre affaire. Les bougies étaient cependant mon seul luxe en ce qui concernait la lumière. - Me casa es su casa ... Je déclarais en désignant la pièce d'un revers de la main alors que je refermais la porte derrière lui. Je laissais mon regard traînait sur les conserves trônant sur de vielles étagères bancales, le meuble de bois et le réchaud récupérer dans une vieille casse. - Je te proposerais bien à boire ou à manger mais ... J'avais cru comprendre qu'il n'appréciait pas spécialement sa condition, je ne finissais donc pas ma phrase et me détourner vers un coffre en bois muni d'un large cadenas d'acier. - Tu peux t'asseoir sur ... le matelas. Désolé, j'ai pas le luxe de m'offrir des chaises pour recevoir les invités. Je lui lançais un clin d'oeil avant de repartir à ma tâche et d'ouvrir le tout. Je cherchais les encres et les papiers suffisamment épais déniché au marché noir. Je prenais le tout avant de revenir vers lui. - Ça manque probablement d'une table ... Est-ce que tu es mieux équipé là ou tu crèches ?


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptyJeu 7 Avr - 19:10


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All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹   Tu me rappelles une faiblesse de mon système, si tu l'a remarquée avec facilité tu ne te prives pas pour me le faire savoir, humour souvent à l'origine de silences gênants et autres raclement de gorge, humour souvent suivit d'un éloignement de l'humain face à la machine, humour suivant suivit de la sensation de tristesse. Cette fois ci je prenais la remarque avec légèreté, c'était un fait que je ne pouvais pas nier et me contentais de te demander ton nom après m'être interrogé sur le fait que le mien ne semble pas te plaire autant qu'il plaisait à Alyssa. Si les gouts différentes permettent une variété infinie de compositions j'étais cependant légèrement affecté de ne recevoir la sécurité d'un compliment, force d'habitude, que je devais oublier comme beaucoup d'autres choses dans ce monde. - Ren.  répétas je d'une voix basse et douce, imitation d'un son, d'une prononciation légerement dérivée sous forme de murmure. La donnée entrée dans ma mémoire je regardais cet homme en m'accordant avec le fait que ce nom allait bien avec son visage. Dans le couloir vétuste et humide je ne prononçais aucune autre parole, te laissant m'ouvrir la porte de ta demeure guère plus décorée que ce couloir. Mon regard glissait lentement sur les murs ne portant l'habit que d'une décoration usée et passée, sur le sol laissé à l'abandon et constatait la tristesse de ce lieu aussi impersonnel que celui dans lequel je m'étais réfugié. Des mots en espagnol me firent froncer les sourcils et je retenais la pulsion d'une question indiscrete me brulant les lèvres. As tu des origines latines? Me ravisant en posant mon regard sur les débris de ce qui devait être finalement un quotidien chez toi et non le danger que j'avais cru voir en décelant ton parfum alcoolisé. -  Je te proposerais bien à boire ou à manger mais .... Je ne mange pas, je ne bois pas, mais à en juger ta façon de te stopper pour éviter l'inconfortable inconvenance tu devais déjà le savoir. Mon regard se posais sur toi quelques instants avant de courir sur le matelas que tu me désignais, ce que je devinais être un lieu de couchage comme seul confort sommaire pour prendre tes repas pu recevoir des invités. Mon nez se fronce alors que tu m'adresses un clin d'oeil dont je ne connais la signification véritable, mimique amicale probablement ou était ce le moment ou tu allais devenir étrangement proche de moi en tenant des propos dont je ne comprenais le sens dans le contexte. Je ne prend pas place sur le matelas croisant les bras pour te fixer avec insistance, détaillant chaque mouvement avant que tu ne reprennes la parole.     -  Je peux te faire une table si tu le désires. un ton neutre, sans tonalités joyeuses ni froides, simplement une consigne comme un énoncé similaire à ma notice. Les demandes je les tenais essentiellement de vous même si je n'avais eu d'autre choix depuis peu que de tenter de créer par moi même.   - Je ne dispose pas de matelas, mais je n'en ai pas l'utilité. je secoue la tête de gauche à droite et roule des yeux. - je peux m'asseoir sur le sol, même y dormir. Est ce l'idée d'être un mauvais hôte ou l'inconfort face à ce que je suis qui te dérange? demandais je de but en blanc  comme si j'étais un peu affecté par ce comportement qui avait changé depuis ta découverte sur moi. Je finis par prendre place sur le matelas comme pour te donner la sensation de confiance, ne pas te braquer en étant trop distant - traites moi comme un des tiens ou un des miens, mais ne vacilles pas entre deux attitudes, c'est déroutant. je posais ma main sur le matelas prenant appui sur mon bras .  - Je comprend et ressens beaucoup de choses tu sais. Bien que vos comportements sont assez étranges par ici. mon regard glisse sur ton visage avant de se poser sur la pile de papiers.  - Mais si tu veux un ami il te faudra me traiter comme ton égal, si tu désires juste un travail donnes moi simplement tes consignes. ajoutais je d'une voix déterminée à te montrer que je connaissais assez bien l'être humain, ses réactions, ses sentiments, ses envies. Enfin globalement...


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptySam 9 Avr - 20:05


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All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ L'ironie d'une machine qui semblait plus sensible aux émotions que moi ne m'échappait pas. Même si je ne pouvais m'empêcher de trouver cela ridicule, il devrait probablement être plus fier de ce qu'il était que ce qu'il pensait. Ils étaient une perfection de l'humanité dans leur concept même de base. Ils étaient ce que nos émotions nous empêchaient d'être. Je ne pouvais cependant pas me mettre à dos, l'archandroïde si je voulais obtenir son aide. Bien sur, il semblait docile et prêt à m'aider mais lier un semblant de contrat d'intérêt m'éviterait à trop débourser. Je scrutais en détail le robot qui était devant moi, et finissait par laisser un rire presque teinté d'amertume sortir de mes lèvres. Une notion qui devait lui échapper, l'amertume. Comme je pouvais l'envier pour cela et lui semblait peiné de me voir qualifier ses talents pour une insuffisance, ou autre chose. Je déposais une tape faussement amicale sur son épaule et secouait la tête, d'un air entendu.

- Silv, mon cher droïde, tu n'as aucune idée de combien tu es l'être supérieur de cette pièce ... Pourquoi penses tu que ces scientifiques vous brident autant ? Vous gardent en laisse comme des animaux domestiques ? Parce que je me souvenais de ce film vu étant gosses où l'intelligence de ses machines avaient fait de la terre leurs terrains de jeux. Ces gens chez Pinx le savait bien. Nous mêmes les humains n'étions plus vraiment des humains, nous les envions tellement que nous nous faisions mettre des composants, des implants. L'humain cherchait de se rapprocher au maximum du robot, de cette créature qui pourrait nous écraser comme de vulgaires insectes. Mais je ne l'ai craignais pas, j'avais appris enfant que la loi du plus fort était la seule loi qui avait un tant soi peu de bon sens. L'évolution dans toute sa splendeur avait quelque chose de fascinant quand il s'agissait de ses machines, et de terrifiant quand il s'agissait de ses êtres comme ma mère. Je n'avais nullement la main dans cette partie d'échecs avec lui et c'était pour cela que je rusais pour me montrer amical au possible. J'avais conscience qu'il était un danger si jamais il prenait conscience de sa vraie place dans la chaîne de la vie.

- Je vais te prouver ma bonne foi ... Le pli de ma bouche s'arquant dans une expression presque ingénue de malice alors que je savais ce qui pouvait surement rendre le terrain d'échange plus équitable. C'était un risque considérable que je prenais, un risque que je n'avais pas pris avant mais la vie était un enchaînement de pari qui menait soit à sa victoire soit à sa chute. J'avais un instinct de survie très prononcé et rester sur mes gardes en permanence mais je savais me jeter à l'eau si la situation l'exigeait.

Je m'éloignais suffisamment pour défaire les boutons un à un de ma chemise, prenant une profonde inspiration pour ne pas paniquer à m'exposer de la sorte. Il était un danger mais en l'état des choses, de sa sensibilité implanté par je ne sais quel logiciel, j'avais besoin de faire ce dernier petit effort. Je laissais le tissu découvrir mes épaules et dévoilait non seulement mon torse mais surtout mon bras à son regard. La chirurgie était parfaite, même si les cicatrices couvrant mon corps étaient toujours présente, de loin on ne pouvait pas croire à un bras artificiel à moins de le voir en entier, de voir les endroits où ma peau se déchiraient et découvraient le métal.

- Je suis peut être un humain, mais une partie de moi ne l'ai pas totalement. Est-ce dire que quelque chose ne va pas avec moi que de l'admettre ? D'admettre ce que je suis réellement ? Est-ce vraiment la façon dont tu me perçois maintenant, Silver que tu connais la vérité sur moi ? Me considères tu différemment parce que tu es conscient de ce que je suis entièrement ? Je me rapprochais de lui, exposant plus pleinement la prothèse tout en remontant mon regard dans le sien. - Ce n'est pas parce que j'ai conscience que tu es un archandroïde que nous ne pouvons pas être amis ... Mais je ne peux pas m'excuser de dire ce que je pense, je suis peut être un peu maladroit des fois ... Je ne sais pas pourquoi ils vous ont implanté ces rajouts d'humanité, surement pour mieux vous contrôler en vous faisant ressentir de l'empathie à l'égard des humains.


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptySam 9 Avr - 21:29


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All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹   Mes sourcils se froncent à la simple audition de ce rire, des éclats généreux aux teintes impures, tellement differentes de celle d'Alyssa mais qui semblent pprore au monde des adultes. Des rires, j'ai pu en entendre de toute sorte, des plus étouffés aux accents de pudeur aux plus gras qui sonnaient tellement faux. Des nuances il y en avait des déclinaisons infinies, le son de la voix mais aussi le sentiment lié à la personnalité qui faisait exploser ces sons. je n'imite pas le son qui sort, peut être parce que je cherche encore ce qui l'a causé, une notion d'amusement, de joie ou de fatalité, que sais je encore.Imprimant et classant de son dans ma bibliothéque je constate le contact physique que tu t'autorises, geste amical probablement. Mes yeux se plissent a tes propos, j'ai envie de contredire ce qui vient de s'échapper de tes lèvres mais m'interroge sur la suite me ramenant à ma condition de simple programme et objet de manufacture.  - Je te demande pardon?  répliquais je dans ce qui pourrait être un alliage des sentiments d'interrogation et d'offense. Cherchant à savoir ce que tu tentais de me démontrer par ton argumentaire haineux envers Pinxit. J'ignore comment prouver sa bonne foi allait de pair avec la démonstration qui se déroulait alors sous mes yeux étonnés. Pourquoi te dévetir? Et quelle en était la raison soudaine? Je ne lisais guère la luxure dans ton regard et chassait bien vite la conclusion d'une tentative de prostitution ou soudoiement affectif que j'avais pu voir dans certains films. Inclinant légèrement la tête sous les traits de ton visage dont l'assurance semblait avoir été endommagée par des teintes de pudeur. Une scène que je pourrais qualifier d'attendrissante si je n'avais été occupé à me demander ce que tu cherchais à démontrer. L'idée de projet personnel me traversait l'esprit, me demandant si ce secret n'était pas de me mener ici pour te peindre nu tel les grands classiques de modèles vivants. Un sourire étirait mes lèvres à cette idée plaisante, redécorer cette pièce d'une douce chaleur intimiste ne serait pas de trop. Mon regard glisse sur ce que tu me découvres avec toute l'admiration envers votre espece que je possède, c'est alors que sous le tissu je découvre une prothèse à la peau parfaite bien qu'abimée découvrant des éclats de métal. Mes yeux se mettent à luire et je sens la vague de beauté m'engloutir, si je ne sais comment m'extirper de cette léthargie qui fait la faiblesse de nos modèles c'est ta voix qui me ramène à la vie. J'écoute et enregistre chaque mot, chaque phrase avant que tu ne m'exposes cette partie cachée aux yeux des autres un peu plus prêt. i je pince mes lèvres et contracte mes doigts c'est pour résister aux flammes tentatrices qui s'agitent dans mon système en parfait désaccord avec les règles de politesse. Je ne peux pas toucher ainsi, en particulier lorsque tu n'as pas terminé de parler. Mon regard remonte le long du bras et s'attarde sur ton visage dans un mélange de tristesse et de ce que je devine être l'amusement causé par une certaine ironie. Si j'ai bien saisis la définition papier, mais mon expérience m'a trop souvent prouvé le contraire alors je garde ma réflexion pour moi. Tout du moins pour l'instant.

Scrutant quelques instants la liaison entre ta peau et les cellules implantées pour recouvrir la prothèse, je ne pouvais retenir ma curiosité plus longtemps, me remettant sur pieds engageant une proximité qui n'avait rien de poli. Captivé par l'épaule je levais la main lentement pour l'approcher avant de noter un mouvement de recul. Réaction défensive typiquement humaine, -  Je peux?... S'il te plait... demandais je d'une voix douce empreintée dans mon regard remontant vers le tiens. J'attendais un accord avant de poser mes doigts sur la jonction de peaux, effleurant lentement le bras du bout des doigts non sans noter ces muscles qui se contractaient , peut être la gène, peut être la crainte. Je n'osais demander ce qui semblait tendre l'ensemble de ton corps préférant me concentrer sur la promenade de mes doigts sur ce bras artificiel, avant de dériver vers sa jonction et le haut de ce torse qui me permettait de comparer la différence de texture.     -C'est beau... impressionnant. La texture de peau est presque similaire à la tienne, seule la pilosité est différente. Un véritable chef d'oeuvre. soufflais je admiratif. je relève les yeux vers le bleu si proche. - tu ignores vraiment ce que je suis n'est ce pas? un sourire étire mes lèvres et je secoue la tête de gauche à droite, mon regard reprenant le chemin de ta peau et celle qui couvrait ton bras. - ce n'est pas étonnant après tout, les notions d'art semblent avoir disparu dans cette partie du monde . mes doigts restaient immobile sur ton torse et je remontait mon regard vers le tien.  - Sais tu ce qui rend une oeuvre si unique, si captivante? Les sentiments qui la compose. Et si je dois avouer que je ne suis qu'un produit commercial à usage personnel, je suis le logiciel de combinaison entre ces deux choses. utile et créatif je ne ressens pourtant pas le besoin d'être traité comme une simple machine, je peux le faire mais la jeune Alyssa croyait en mon humanité. Aussi paradoxale que cela puisse paraitre Ren je suis la machine humaine et tu semble être l'humain qui rêve d'être un robot. Pourrais je définir cela comme amusant? et voila que ma pensée s'échappait, peut être avais été trop curieux cette fois aussi à en noter cette sorte d'inconfort qui le gagnait. A moins que ce ne soit la proximité. Je reculais d'un pas, puis de deux touchant le matelat du talon et rétablissant rapidement le déséquilibre que cela m'avait causé. - ai je abusé de la notion d'intimité? Si l'on m'a implanté politesse et bonne conduite, je ne la saisis pas toujours, si je dois respecter des règles que vous enfreignez constamment notamment lorsque l'ambiance est festive ou que vous consommez des substances désinhibantes. ajoutais je en scrutant ton regard attentivement. - La nudité dans l'art est très courante et n'a pas obligatoirement de notions érotiques, tout dépend du domaine choisis. Est ce donc pour cela que tu m'as fait venir ici? Je serais ravie que tu sois mon model de  peinture ou sculpture soit rassuré.  


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MessageSujet: Re: It doesn't really matter where it all began [SILVER]   It doesn't really matter where it all began [SILVER] EmptySam 9 Avr - 22:45


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All I know I got covered in darkness. Ever wonder why I never really truly connect although my eyes are open, I can hold your gaze but I am never connected ⊹ La machine finissait par se relever s'approcher, j'avais réussi à obtenir son attention et je devais me réjouir du procédé, n'est-ce pas ? Pourtant sa main se rapprochant avait les allures menaçantes d'une mâchoire aux dents bien acérés. Mon corps trahissait l'instinct de me protéger qui voguait en moi depuis si longtemps. Rigide comme la pierre, la gorge noué, c'était avec une certaine méfiance dans le regard que je finissais par exposer mon accord, d'un simple signe de la tête. Je n'appréciais pas ses doigts sur moi, je me sentais vulnérable et exposé mais c'était un mal à payer pour obtenir ce qui m'intéressait au final. Ma respiration avait une cadence désorganisé et je savais qu'il devait enregistré toutes ses défaillances humaines dans sa base de données. Mon but était pourtant atteint, il avait dans son toucher une fascination qui abaissait les défenses précautionneuses qu'il avait dressé au préalable. Une machine, ce n'était qu'une vulgaire machine, je n'avais pas à craindre son jugement. Il ne serait pas celui qui me punirait pour les alliages de métal qui faisait parti intégrante de mon anatomie. C'était déjà bien mieux que le moignon qui m'avait valu tant de moquerie quand j'étais enfant. Je n'étais pas certain du pourquoi, j'attendais un semblant de réaction. Une vieille habitude humaine tenace, je suppose.

Mais sa réaction était probablement à l'opposé de ce que j'attendais ... Je ne pouvais empêcher l'habitude du masque d'ironie de prendre place sur mes traits. Au moins, l'imperfection de ce bras semblait être assez suffisant pour interpeller son attention, peut être même arrêterait il de se focaliser sur mon franc parler et sur mes remarques sur sa propre origine. Il était une machine, mais personne n'exigeait de lui autre chose. C'était idiot de vouloir prétendre être un humain alors que nous étions si faibles, si imparfaits. Rempli de vices et si facilement cassable.

Je le scrute alors qu'il semble décidé à m'en dire plus sur lui, un acte de foi qui me soulage un peu d'avoir exposé si pleinement cet appendice superficiel. Je l'écoute même si je dois admettre que je n'ai aucune idée de ce dont il peut parler, la vie des gens dans la citadelle n'est que fable et chimère. Rêver d'être humain, c'était si stupide. Si dangereusement naïf. L'humanité n'avait rien de beau. Elle s'était détruite et réduit à cendres par égoïsme, par ses sentiments qu'il semblait tant rechercher. Les sentiments humains n'avaient rien de beau. Ils engendraient chaos, jalousie, destruction, haine ... Douleurs. Je n'avais pas envie de le comprendre, cela n'avait aucune utilité dans les paramètres de mission que je m'étais fixé. Je devais me recentrer sur mes priorités et me sortir de la torpeur qui paralysait mon corps à sentir une présence près de moi alors que j'étais ainsi dévêtu. Aucun des mes amants, aucune de mes maîtresses. Personne. Je n'exposais ce défaut à personne. Prudence et peur. Avais je commis une erreur ? Non probablement pas si il se laissait guider par ce qui lui servait d'unité centrale et provoquait un semblant de sourire et de compassion. Je respirais néanmoins mieux quand il s'éloignait enfin de moi. Un soulagement intense glissant dans chaque parcelle de mon corps.

Je pouvais soulager cette angoisse que je ne laisserais personne voir, pas même une machine en me saisissant de nouveau du vêtement me permettant de recouvrir mon bras. Je n'avais aucun souci avec la nudité même partiel de mon corps, et pour preuve, je laissais les pans de ma chemise ouverte alors que mon attention se reportait sur l'être qui face à moi se questionnait sur ses propres actions au sein d'une société qui n'avait plus ni loi, ni morale de bienséance. Il commençait probablement à le comprendre de lui même si ces paroles étaient un indice suffisant. Ma lèvre tremblait légèrement pour laisser la place à un demi sourire à son encontre et me demandait si il avait subi l'assaut de pervers prêt à batifoler avec ses poupées humaines. J'étais assez renseigné pour savoir que la notion de désir leur était inconnu mais qu'elles pouvaient se montrer complaisante et répondre aux demandes exigés par leur propriétaire. Il avait un aspect attrayant et ce n'était certainement pas innocent. Je fouillais dans mes poches à la recherche d'une cigarette durement acquise mais si savoureuse à ce moment précis.

- Ne t'en fais pas pour l'intimité ... J'ai eu assez de gens dans mon lit pour avoir oublier la notion de pudeur. Même si je savais qu'au fond, ses mots avaient une résonance tout autre. L'intimité, je ne la laissais jamais s'instaurer dans mon existence. Le sexe restait surfait et sans profondeur. Mais je comptais sur ses processeurs pour ne pas lire les nuances subtiles de la race humaine. - Et tes talents artistiques ne seront pas requis pour me peindre, même si ce serait surement un chef d'oeuvre que de voir mon portrait glorifié. Une allure narquoise, hautaine, sur de moi. Un masque si simple et efficace. J'inspirais une bouffée de cigarette en reposant mon attention sur lui. - Mais nous en parlerons plus tard, mon ami. Car si je forçais trop vite le procédé, mon impatience pourrait me conduire à des errances bien désastreuses. - Prends ce dont tu as envie, c'est un cadeau. Profite rien n'est jamais souvent gratuit dans ce monde et c'est une occasion qui ne se représentera pas même avec moi. Mon regard remontant sur son visage alors que la cigarette pendait légèrement entre mes lèvres, je marmonnais. - Je suis désolé qu'il t'es infligé ce genre de logiciel empathique ... Crois moi, tu découvriras bien vite que derrière la surface dorée de l'endroit ou tu viens se cache l'horreur d'éprouver des sentiments. Ils nous rendent faibles, malléables. Etre un humain n'a rien d'un rêve, et ton amie ne t'a pas rendu service en te faisant croire le contraire. Je finissais par détourner le regard et le corps, me dirigeant vers une fenêtre qui était dissimulé derrière un rideau épais, entrouvrant légèrement pour laisser un rayon de soleil passé et réchauffait ma peau. - Si tu veux apprendre à vivre comme un vrai petit garçon Pinocchio, crois moi avoir un ami ne sera pas négligeable.


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