Réelle identité: Ailbeart Stuart Âge: 47 ans Origines: écossais pur souche Occupation: chef des macduff Orientation sexuelle: hétérosexuel hormis quelques expérience homosexuelles pendant sa jeunesse Statut civil: veuf Clan: la résistance Traits de caractère: intransigeant autant avec les autres qu'avec lui-même, patient, calculateur et stratège, observateur de l'humanité, s'applique à une certaine forme d'honneur et de manière de vivre sans nuire aux autres, est la droiture même, ne supporte pas l'injustice, vit avec ses fantômes et ses démons, observe l'avenir car regarder en arrière est trop douloureux, utopiste, croit en une société parfaite faisable, aime papoter de tout et de rien avec les nouveaux membres de la résistance, s'accorde des petits plaisirs tels que boire du vieux whisky ou fumer un cigare de temps à autre, déteste toute forme de domination ainsi que de soumission, prône la liberté envers et contre tout, croit en la seconde chance, pardonne mais n'oubli rien. Groupe: Humain.

Quels sont les points forts de votre personnage:
LE CODE D'HONNEUR William est quelqu'un de foncièrement honnête, quelqu'un qui estime être bon, dans le camp du bien. Il a un code d'honneur très important à ses yeux. Ainsi il ne juge personne sans avoir tenter de comprendre la personne, il accordera toujours une seconde chance et le pardon à ceux qui le demande, il sauvera ceux qu'il peut sauver, ne restera les yeux fermés devant l'injustice, et payera toujours ses dettes. Son honneur est à ses yeux très important. Il ne voit pas cela comme des règles complexes qui l'entravent mais une manière de s'élever spirituellement.
VÉRITABLE HOMME D'ÉTAT Indéniablement il a été élevé pour être un politicien, dans le sens honorable et premier du terme. Il se passionne sur le sujet de comment gérer la société, comme la rendre meilleur. La justice par exemple est au coeur de ses centres d'intérêt, et il cherche toujours à se montrer juste. La liberté est également très importante à ses yeux. Il est un fervent croyant de la démocratie. Il pense d'ailleurs que créer une démocratie athénienne adapté à l'époque et au niveau de vie du Ghetto serait idéal.
L'ANONYMAT Aimant être proche des gens en bas de l'échelle sociale, il adopte d'ailleurs l'anonymat avec un certain confort. Il a été éduqué pour être un leader et en a accepté la charge, mais bien souvent, il voudrait être quelqu'un de simple, quelqu'un qui n'a pas toutes ces responsabilités et surtout cherche à savoir ce que les gens pensent de lui véritablement, de sorte que, il aime user des masques en public afin de pouvoir se promener, anonyme, parmi les gens du ghetto qu'il affectionne de rencontrer le plus simplement possible.
Et ses faiblesses ?
LA FAMILLE est parfois une chance mais souvent un handicap. Pour Ailbeart, naitre chez les Stuart a été un véritable parcourt du combattant. Plus les années passaient, plus le monde s'effondrait, plus la folie s'emparait de cette famille qu'il a finit par renier en changeant de nom. Son cousin est embarqué dans la secte locale, certains membres de la famille complotent pour prendre le pouvoir, tous sont royalistes jusqu'au dernier degré, tous pensent honnêtement pouvoir diriger le pays, tous sont avides et envieux. Il déteste sa famille, leur côté ambitieux, impérialiste, leur soif de pouvoir, leur terrifiante obsession du passé et de la couronne. C'est une honte pour lui, d'être un Stuart, il ne l'assume pas du tout et vit cela comme une erreur qu'il doit payer.
CULPABILITÉ Si William est si prompt à être bon envers les autres c'est avant tout parce qu'il pense devoir se racheter d'erreur qu'il aurait faite. Sa naissance bien sûr, sa famille, mais aussi le trépas de sa femme, et son échec à élever son fils. Il s'accable énormément. Pèse sur ses épaules le poids de chacune de ses fautes qu'il ressasse encore et encore. Homme profondément bon, de devoir et de vertu, il ne parvient à accepter ses propres echecs, et ressent intensément le poids de chacune de ses erreurs. Y compris les hommes perdus lors d'une mission, dont il répète le nom chaque soir avant de s'endormir afin de ne jamais les oublier. S'il n'avait eu la résistance, il serait probablement devenu fou.
L'AMBITION Cette sale petite chose a dévoré son coeur, autrefois, et il la tient éloigné désormais, autant qu'il le peut. Il la cache au fond de lui-même, guettant les fois où elle voudrait sortir, tentant de la camoufler au plus loin. Mais il sait qu'elle est là. Chaque membre de sa famille l'a en son sein.
A-t-il été amélioré ? William a un oeil de verre, un doigt en moins à sa main gauche, une faiblesse à sa jambe droite qui éveille de vieilles douleurs par les nuits pluvieuses et enfin, surtout, il a quelques côtes fêlés mais pour le moment il s'est refusé à toute amélioration. C'est son côté vieux jeu, il préfère la chair humaine. Evidemment il n'a pas spécialement les moyens non plus, ni un besoin vital. Il se débrouille avec son seul oeil valide pour le moment. S'il lui manquait une jambe ou un bras, sans doute ne ferait-il pas la fine bouche.
Est-il familier avec la Matrice ? La matrice est un terrain de jeu parfois inhospitalier et incompréhensible, il n'a pas grandit avec, et n'est pas familier avec, mais cela l'intrigue, l'amuse et il voit parfaitement les possibilités immenses qu'elle offre c'est pourquoi il est si admiratif des technomanciens.
Suivrait-il des rumeurs ? William Wallace a des oreilles partout dans la ville. Littéralement, il passe énormément de temps dans les bouges, à écouter ce qu'il se dit, il parle avec les gens, surtout les plus pauvres et les plus miséreux, c'est d'ailleurs parmi eux qu'il passe le plus clair de son temps, s'amuse le plus, et entend la ville vivre, penser, s'émouvoir, pleurer, s'agacer, s'énerver.
Quel est le rapport de votre personnage à la résistance ? Membre fondateur de la résistance, pour certains, la résistance c'est lui, ce visage masqué et ce nom glorieux évocateur de liberté et d'égalité, de révolution.

1998 Venue au monde de Ailbeart Stuart dans la famille royale. Ses parents font parti des Stuart qui veulent reprendre les rênes du pouvoir, et donnent à leur enfant l'éducation qui leur semble la plus propice à leurs projets. On l'élève pour qu'il soit un politicien, qu'il soit un leader, qu'il dirige les masses, qu'il sauve le monde. Une éducation lourde et pleine de responsabilité qui transforment totalement l'enfant en une véritable machine polique, ses rêves sont ceux d'un sociologue, et sa manière de parler celle d'un politicien, mais il se tient comme un roi, droit, le visage noble, le regard vers l'avenir. 2025 Alors qu'il travaille sur sa thèse tout en multipliant les stages politiques, le crack boursier transforme le monde. Il abandonne ses études afin d'aider les gens. Il monte avec des amis une association équivalente aux restaurants du coeur, pour aider les plus démunis. Parallèlement à ça, on lui offre un vrai boulot dans la politique qu'il accepte pensant pouvoir changer les choses. 2026 à 2033 Alors qu'il grimpe les échelons de la politique devenant très proche alors du maire en place à Edimbourg puis acceptant d'être le secrétaire d'un député, il continue ses actions pour venir en aide aux plus miséreux et constate sur le terrain à quel point la situation se dégrade. Désespéré, il se rapproche d'une bande de fanatiques dirigés par son cousin Alistair. Il pense ainsi sauver le monde. Quand la citadelle est construite, il participe à une attaque armée qui est un échec cuisant. Durant cette attaque, sa jeune épouse est blessée, elle meurt quelques semaines après de ses blessures. Il s'en tient pour responsable. Seul, il tentera d'éduquer son fils. 2036 Avec Murdoch et quelques autres amis, il fonde la résistance. Il est convaincu que seule une organisation avec des règles et une certaine protection de l'identité de ses membres peut vraiment faire bouger les choses. Il a dû abandonner ses fonctions politique en 2034 quand les conglomérats ont prit le pouvoir évènement qui a beaucoup joué dans la création de la résistance. Sa relation avec son fils se dégrade de plus en plus alors que ce dernier se rapproche de la secte et de ses cousins. 2043 Il décide de mener une vaste opération pour libérer les doppelganger retenus dans le camp de régression proche d'Edimbourg. L'attaque a lieu l'année d'après et s'avère une réussite. Parallèlement à cela, son plus grand échec résonne, son fils a complètement coupé les ponts et ne lui donne plus aucune nouvelle. Il vit très mal la chose et met les bouchées double avec la résistance pour ne plus y songer. 2044 Son nouvel objectif est de libérer les zombies, il voudrait pour cela recruter des scientifiques afin de pouvoir leur donner leur liberté. William a un autre projet pour le moment tenu secret que seul les pirates connaissent à savoir libérer les archandroïds. Cela reste un secret car il faudrait manipuler les trois lois afin d'y parvenir ce qui n'est pas sans danger pour l'homme.

L’ancienne église était en flamme. L’incendie menaçait de dévorer toute la ville, si bien que les MacDuff avait dû prendre des mesures importantes afin d’endiguer la menace, et tous les résistants opérationnels étaient dans la rue tentant de pousser les gens à abandonner toute idée de pillage pour sauver la cité ou du moins ce qu’il en restait. William était au milieu d’eux, au milieu de ces gens démunis, dépossédés de tout, à tenter de les convaincre de sauver ces maigres affaires qui étaient les leurs, ces immeubles vétustes qui à chaque instant menaçait de les engloutir.
Quels mots pouvait-il utiliser afin de les empêcher de céder à ces pulsions premières, celles du pillage, de la violence, du désespoir ? Il tentait de les convaincre du mieux qu’il pouvait. « Vous voulez garder ces toits sur vos têtes ? Croyez vous que dehors ça soit meilleur ? L’eau est polluée, les terres arides ou toxiques, il n’y a rien dehors, rien de mieux qu’ici, tout est désert, tout est mort là bas ! » fit-il en pointant du doigt le volcan et les terres qu’il y avait derrière. Il secoua la tête en fixant ces visages noircis par la cendre, ces yeux fatigués, dépourvus d’espoir.
« Ne désespérez pas mes amis ! Nous pouvons construire une ville meilleure, mais pas sur les cendres de celle existante ! Sauvez ces maigres toits, parce qu’ils valent mieux que rien. Qu’aurez-vous pour vous abriter quand tomberont les pluies acides ? » Au milieu des visages affligés et dubitatif, il y eut quelques lueurs. Certains semblèrent touchés par ses paroles. Pas qu’il fasse naître un quelconque espoir en eux, mais plutôt qu’il touchait leur intelligence, leur besoin de survivre le plus basique. « Vous voulez attendre que les gars de la citadelle viennent vous sauver ? Ils n’en ont rien à cirer de nous ! Sauvez-vous vous-même ! Soyez vos propres héros ! » lança-t-il en saisissant un saut et en le plongeant dans le puit menant aux anciens égouts ouvert par un résistant. Les égouts étaient par chance inondés à cet endroit et de l’eau s’y trouvait, il suffisait de plonger les seaux dedans.
Les pauvres ères finirent par s’ébranler, et suivre le mouvement qu’il déclencha. Partout dans le quartier soumis aux terribles flammes, des gens s’agitaient pour lutter contre les flammes guidés par les résistants qui se montraient là parmi eux depuis toujours. Ils étaient la voie du peuple, un espoir au milieu des ténèbres âpres.
Et pourtant, ces résistants étaient responsables du carnage. Seul William et quelques chefs de zone le savaient, mais celui qui avait déclenché cet incendie était un doppelganger échappé des camps de régression ceux là même que la résistance avait attaqué l’année dernière. Certains étaient injustement détenus, d’autres de véritables dangers pour l’humanité, et William le comprenait à présent, à la dure. Pourtant, il ne pouvait admettre qu’on enferme un homme pour ce que la nature avait fait de lui. Il ne pouvait renoncer et accepter les traitements inhumains subit par les mutants dans ces camps. Chaque choix qu’il faisait, c’était comme le battement d’aile d’un papillon, chaque décision avait une répercussion, un prix. Il le savait, et pourtant, après toutes ces années, ne l’acceptait pour autant.
Mais il ne pouvait laisser la culpabilité l’emporter. Son vieux cœur usé et lassé par les années avait encore un peu d’énergie, et pouvait encore rugir, il n’avait encore dit son dernier mot, il savait qu’on pouvait encore gagner, plus que jamais, c’est au plus profond du désespoir que l’homme trouve le courage qu’il lui manquait, c’est au cœur de la nuit, que le héros nait. En songeant à cela, il s’empara d’un énorme saut et le souleva avant d’en jeter le contenu sur les flammes.