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 Only Lovers Left Alive [Moïra]

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✥ ELECTRIC DREAM.Only Lovers Left Alive [Moïra] _
MessageSujet: Only Lovers Left Alive [Moïra]   Only Lovers Left Alive [Moïra] EmptySam 4 Juin - 0:26

Only Lovers Left Alive

Moïra & Adam
La douce lueur d’une fin d’après-midi baignait l’atelier. Adam s’y affairait pour terminer une pièce. Depuis le matin, il était assis là, les yeux rivés sur son ouvrage, sans que rien d’autre n’existe autour de lui. Ni la misère du ghetto, ni la violence, ni les cris ne pouvaient l’atteindre. Dans cet environnement, ce cocon de métal, d’outils, d’objets, de plans, il ne craignait presque rien. Rien d’autre que lui-même. Alors il se concentrait sur sa tâche, pour oublier la mélancolie d’être en vie, ou la mélancolie d’être mort, ou encore celle qui venait avec les descentes – il ne savait plus, il n’avait jamais su les différencier de toute façon. Elles le hantaient toutes de la même façon quoi qu’il arrive, comme une pulsation régulière, un battement sourd, un désir de mort puisqu’il n’y avait plus d’espoir pour le désir de vivre entièrement.
Adam se reculait, pensif, pour apprécier de façon plus générale l’objet qu’il venait de terminer lorsqu’il entendit des pas discrets derrière lui. Un sourire apparut sur son visage. Certains ne l’auraient peut-être même pas remarqué, ce n’était qu’un léger mouvement des commissures des lèvres. Pas d’explosion de joie, simplement l’expression de ce sentiment qui envahissait Adam chaque fois que Moïra rentrait dans une pièce. Celui de ne plus être perdu, de ne plus errer, à la recherche d’un passé dont il ne subsistait rien, d’un port, d’une ancre à laquelle s’amarrer. Moïra lui apportait ce calme doux et reposant après avoir été terrassé, encore et encore, par les vagues incessantes d’une douleur de l’âme dont il ne savait pas même trouver la source. Il délaissa son ouvrage pour la rejoindre, et déposa un baiser sur sa joue. « Que les heures sont longues sans toi. » Puis il prit sa main pour la guider vers l’établi, et lui tendit l’objet sur lequel il avait travaillé toute la journée, en son absence. « Elle est pour toi. Unique, comme toi, comme moi. » Adam tentait de ne pas se montrer trop impatient, ou trop excité, mais la lueur étonnamment vivante qui dansait dans ses yeux lorsqu’il parlait de ses inventions ne trompait personne. « Elle est construite sur le modèle de la radio imaginée par Tesla. Avec, bien sûr, quelques améliorations. A l’époque, ils pensaient pouvoir entendre les voix des esprits… Des morts. Il faut dire que les leurs ne devaient pas pouvoir parler. » Il eut un petit rire amusé. « Pas besoin de courant, elle fonctionne avec les fréquences naturelles, le magnétisme généré naturellement par la planète et les humains. Elle peut recevoir les ondes de n’importe où. Mais surtout, elle crée ses propres sons grâce à l’électromagnétisme de la lumière. » Il fit une courte démonstration en dirigeant sur la surface de l’objet un rayon de lumière. A mesure que le point lumineux se déplaçait, différentes notes retentissaient, créant une mélodie étrange, un peu discordante, mais à ses yeux fascinante. C’était le son de la lumière. Ils entendaient la lumière. « J’espère que tu l’aimes… » dit-il avant de poser ses lèvres sur les siennes. Elle était sa seule certitude, la pièce maîtresse et mère de son étrange vie, la preuve tangible que sa renaissance n’était pas qu’une illusion. Moïra qui l’avait créé et le créait encore chaque jour. Et sans elle, n’était rien, rien du tout.

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elle porte des slips roses
Kira Kitsyne
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Only Lovers Left Alive [Moïra] AdorableDecentAmericanquarterhorse-max-1mb
SIGNALEMENT : Scientifique folle, créatrice de machines possédant une âme.
U.C.

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DATE DE PÉREMPTION : 07/11/2012
MENSONGES PROFÉRÉS : 2704
TRESORS VOLES : 14124
CRÉDITS : Eden Memories

✥ ELECTRIC DREAM.
CODE BARRE.
LEGENDES VEHICULEES: Perfide docteur Frankenstein, visage trouble de la folie, ange destructeur.
INVENTAIRE: Les armes, véhicules, et objets dont dispose votre personnage sous forme de liste. Tout peut s'acheter pour qui s'en donne les moyens. (voir l'armurerie pour dépenser vos points et acquérir des objets).
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MessageSujet: Re: Only Lovers Left Alive [Moïra]   Only Lovers Left Alive [Moïra] EmptySam 4 Juin - 16:02

Only Lovers Left Alive

Moïra & Adam
petite musique pour l'ambiance
L’atelier de Adam fourmillait de merveilles en tout genre, d’objets du passé et d’autres d’un futur devenant présent entre ses doigts de génie. Moïra admirait toutes les créations d’Adam. Sa fascination n’avait aucune limite, comme le génie de son jeune prodige d’ailleurs. N’importe quoi entre ses mains devenait une création originale, belle, et utile. Moïra adorait autant sa cervelle à dire vrai, son génie, que la douceur de son caractère, la beauté intrasèque de son âme. Bien sûr, elle l’aurait aimé même s’il n’avait été un génie, elle l’aurait aimé même s’il avait été monstrueux avec elle, ignoble avec le monde entier, elle l’avait aimé dès l’instant où elle s’était fourrée en tête de le ramener d’entre les morts. Il avait été le premier mort qu’elle avait ramené dans son laboratoire à elle, toute seule, sans l’aide de personne, sans Pinxit surveillant les moindres faits et gestes, sans que le syndicat ne le sache d’ailleurs. Pendant quelques jours, elle garda Adam secret, elle aurait voulu le garder rien que pour elle, le cacher au monde entier aussi longtemps que possible. Mais elle avait eu besoin de drogues pour lui, des doses bien plus fortes que tous les autres zombies qu’elle a pu créer par la suite. Aucuns d’eux n’ont bénéficier d’autant d’amour de sa part même si, comme une reine des abeilles, elle se sentait responsable de chacun d’eux, et qu’elle les aimait comme une mère. Mais Adam était différent. Il était le premier. Il était perdu, sans souvenir, sans vie, avec juste elle pour l’aider. Il était sa création. Il était bien plus que cela d’ailleurs. Il était sien.
Parfois, elle avait peur qu’il se souvienne de sa vie d’avant, et qu’il parte loin d’elle, qu’il l’abandonne aussitôt qu’il se souviendrait qu’il avait une femme et des enfants. Peut-être même lui reprocherait-il de l’avoir éloigné de sa vie d’avant. Cela la terrorisait parfois, la nuit, quand Adam dormait paisiblement, reposant comme mort à tout jamais, avec ce visage angélique qui était le sien, ses traits apaisés, calmes et sereins. Il avait besoin d’elle encore aujourd’hui, pour ses doses naturellement, pour l’abri qu’elle formait autour de lui, pour ce boulot qu’elle lui avait dégotté, pour les crises qu’il devait surmonter, mais elle craignait qu’un jour il finisse par se passer d’elle. Il la regardait aujourd’hui avec des yeux remplis d’amour et de fascination, d’admiration et de tendresse, mais la regarderait-il encore longtemps ainsi ? Tout ces doutes, toutes ces interrogations, elle n’avait encore jamais ressenti cela, plus depuis très longtemps. Adam la bouleversait, faisait battre son cœur, la remplissait de sentiments étranges, elle qui était si froide, si distante habituellement…
Son ange aux yeux bleus l’accueilli d’un baiser plein de tendresse, lui prit la main pour la guider, et à son regard, elle senti qu’il avait un cadeau pour elle. Adam avait toujours des attentions pour elle, une multitude d’attention, et de douceur. Il était si gentil, si tendre. Elle ne pouvait guère longtemps résister à ses attentions. Elle souriait déjà, le regardant avec une douceur inhabituelle chez elle. Sous ses yeux, il plaça une petite radio qui n’avait rien d’ordinaire, elle le savait déjà. L’engin avait la beauté d’un objet ancien, et la préciosité des inventions géniales. Il en parlait avec la même passion qui l’animait à chaque fois. Elle savait avoir la même expression dans les yeux quand elle était dans son labo. De sa main elle toucha du bout des doigts la radio, comme si elle craignait de la blesser, puis délicatement elle caressa la machine avec autant de douceur que si ça avait été une créature vivante. A ses yeux, les créations de Adam avait autant de valeur que si elles avaient été dotées de vie. « J’adore. » murmura-t-elle en se penchant vers la machine pour l’observer en détail. « Tu as doté la lumière d’une voix,  ajouta-t-elle pleine d’admiration, t’es-je déjà dit que tu étais un génie ? »  C’était une forme d’humour, car elle lui avait déjà dit cela des millions de fois, et qu’Adam en était conscient. S’il ne l’avait pas réalisé quand elle le lui disait, la réaction des gars de syndicat l’avait attesté. Se relevant, elle l’embrassa sur les lèvres avec une douceur quelque peu passionnée. Leur relation était de l’ordre de l’amour, absolu, passionnel, et hors limite. Ils étaient tout l’un pour l’autre. Le reste du monde ne leur importait que peu. « Mon amour… susura-t-elle. Merci. »  Un sourire illumina son visage de porcelaine glacée alors qu’elle l’embrassait à nouveau, entourant son visage de ses mains froides comme la mort qu’elle avait si joliment défié.

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MessageSujet: Re: Only Lovers Left Alive [Moïra]   Only Lovers Left Alive [Moïra] EmptyMar 28 Juin - 2:02

Only Lovers Left Alive

Moïra & Adam


A l’instant même où Moïra avait pénétré dans leur appartement, le monde avait atteint sa plénitude. Le monde, ce n’était que ces quatre murs et l’univers à l’intérieur. Elle, lui, leur amour, sa beauté et les multitudes de beautés qui envahissaient l’espace de ce musée de vie. Chaque objet que l’un ou l’autre avait ramené, accumulé auprès des précédents, constituait un fragile échantillon de ce qui ne pouvait pas être perdu, de ce qui ne serait apprécié à sa valeur véritable dans d’autres mains. Mais au matériel s’ajoutait l’impalpable, et il fallait Moïra près d’Adam pour que l’un et l’autre s’équilibrent. Alors, en attendant que l’équilibre vital se rétablisse en l’absence de son amour, Adam emplissait l’impalpable de sa présence. Toujours tangible dans les effluves de son parfum qui s’attardaient dans l’air, mais surtout dans ses pensées. Il n’existait pas un simple instant où Adam n’aimait pas Moïra.
Parfois des jours et des nuits entières durant, il réfléchissait à une idée de génie à laquelle il pourrait donner naissance, rien que pour elle. C’était le cas de cet objet qu’il venait de lui offrir. Entièrement conçu avec pour unique but de la voir sourire. Parce que rien ne comptait plus que Moïra, rien ne comptait plus que son sourire et la lueur qui animait ses yeux. Rien ne comptait plus que la sensation qui lui étreignait le cœur lorsqu’il la voyait heureuse et qu’il se savait responsable de ce bonheur. Cette sensation, c’était celle d’être vivant, c’était la vie elle-même, c’était la certitude d’être à sa place dans un monde où il n’était nulle part ailleurs adapté. Le sourire de Moïra, c’était tout cela à la fois. Alors il sourit à son tour. « Tu me l’as dit quelque fois, oui… » répondit-il presque  naïvement. Et c’était probablement la vérité ; si Adam avait tout d’abord été étonné des réactions que ses œuvres provoquaient, il n’y portait plus vraiment attention. Mais l’avis de Moïra comptait toujours plus que celui des autres, plus même que le sien, car il attendait toujours d’elle qu’elle le valide, qu’elle l’approuve, qu’elle le rassure, comme un enfant supplie sa mère de le regarder lorsqu’il accomplit le plus minime exploit. Il avait besoin de sentir qu’elle était fière de lui, sa création bancale, son rejeton abîmé, sa plus belle réussite. Et il le sentait, dans chaque parcelle de son âme qu’elle effleurait de ses baisers, du bout glacé de ses doigts. Adam sourit tout contre ses lèvres et glissa une main dans sa nuque, traçant du pouce la ligne de sa colonne vertébrale.
L’instant aurait pu être aussi délicat que ceux qu’ils partageaient ordinairement, mais depuis quelques temps, pourtant, il lui arrivait de sentir un étrange trouble chez Moïra, comme une urgence, alors qu’ils étaient supposés avoir l’infini pour s’aimer. Et si lui doutait de tout sauf d’eux et de leur relation, la simple idée qu’elle puisse en douter suffisait à remettre en cause son unique certitude, celle qu’ils ne seraient jamais séparés. La simple idée le terrifiait et comme toutes les choses terrifiantes, il ne pouvait qu’y penser, imaginer ce qui pouvait se passer sous le crâne de Moïra mais ne surtout rien dire, ne pas prendre le risque d’affronter ses peurs. Mais il était trop fragile, trop fragile pour plier sous les suppositions de son esprit affabulateur sans se briser. Adam avait besoin d’être rassuré, de s’entendre dire que ce n’était qu’un cauchemar, qu’une énième invention de sa psyché qui n’avait, celle-ci, rien de génial, et que tout irait bien. Que tout allait déjà bien. Il ne pouvait simplement pas s'imaginer un instant qu'elle puisse avoir parfois peur de le perdre, car c'était une peur dont la jouissance lui était exclusivement réservée. La plus profonde, la mieux gardée. Celle qu'il ne partageait pas, il était incapable de la lui prêter.
Son regard dériva vers le sol tandis qu’il cherchait ses mots autant que le courage de les prononcer. Il inspira profondément. Et finit par parler. « Je te sens troublée, » dit-il simplement. Pas de question à laquelle Moïra pourrait apporter une dévastatrice réponse. Il ne la croyait pas capable de le détruire, mais se savait assez dépendant d’elle, de son amour, pour être capable de se détruire lui-même si elle venait à se lasser de lui. « Qu’est-ce qui te préoccupe tant, mon amour ? Alors que nous avons l’éternité… »

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MessageSujet: Re: Only Lovers Left Alive [Moïra]   Only Lovers Left Alive [Moïra] EmptyLun 4 Juil - 20:44

Only Lovers Left Alive

Moïra & Adam

Le simple contact charnel de son aimé provoquait en la scientifique des sensations jusqu’alors inconnue, une douce chaleur l’envahissait, un frisson plaisant naissait au creux de son échine. Elle n’avait le souvenir d’avoir éprouvé ces sensations là avant Adam. Il y avait bien des choses qui lui était demeurée inconnue avant Adam. Il avait ouvert tout un monde nouveau pour elle. Moïra avait du mal à imaginer désormais sa vie sans celui qui habitait son cœur et donnait à son existence un sens mystique. Elle n’avait qu’à porter les yeux sur lui pour sourire doucement, chose qu’elle ne faisait jamais, se sentir béate, un puissant sentiment de plénitude l’envahissait quand elle restait à ses côtés suffisamment longtemps. Sa présence avait un autre effet bénéfique significatif. Il lui enlevait sa colère, sa rancœur et ses regrets, avec lui, sa haine semblait disparaître, et ses émotions négatives se dissiper. Elle tourna vers lui un visage radieux, avec un sourire qui illuminait son visage d’une lumière que peu avaient la chance de voir.

Mais son geste s’interrompit alors que ses yeux la fuyèrent un bref instant. Avait-il perçu sa gêne même si cela n’avait duré qu’une seconde à peine ? A la minute d’après, il finit par trouver le courage de la questionner et elle comprit qu’il était moins lâche qu’elle ne l’était. Elle ferma doucement les yeux en cherchant à ressentir à nouveau la béatitude mais ne sentant que cette boule grandissante dans son estomac mis à mal. Jamais encore elle ne s’était senti aussi fébrile, aussi inquiète, pleine de doute et d’incertitude. Ainsi, l’on disait vrai, le bonheur était ce qui ouvrait la porte au doute et au questionnement. Cherchant du courage, elle attrapa sa main et la pressa contre sa poitrine en levant un regard inquiet vers son tendre Adam. Il était tout pour elle, et elle n’avait encore jamais ressenti cela. Elle éprouvait la folle inquiétude que cela ait une fin. « Ce n’est rien, c’est de stupides doutes, des folles inquiétudes. » fit-elle tentant de le rassurer autant qu’elle-même au passage. « Tous les amoureux en sont la proie, n’est-ce pas ce qu’on dit ? » Elle secoua la tête en souriant comme si c’était une vaste plaisanterie. Une bonne blague. « Ne t’inquiètes pas pour nous, nous avons l’éternité. » Elle disait cela espérant qu’en le disant à voix haute cela rendra la chose plus réelle, comme si la pensée magique.

En fait, elle en avait besoin, qu’il la rassure par un simple geste amoureux, en lui confirmant que ce n’était rien, qu’elle s’inquiétait pour rien, que jamais il ne la quitterait, mais elle savait que ce genre de promesse était impossible. Elle avait trop vu d’autres couples heureux se briser, si facilement. Le bonheur semblait si fragile en vérité. Elle qui se moquait auparavant de ceux qui aimaient et de leurs chagrins d’amour, elle éprouvait maintenant ce qu’ils ressentaient, qu’elle comprenait mieux toutes ces chansons qu’elle jugeait mielleuses auparavant.

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