Il avait fait beau ce jour là. Un beau temps pour se balader dans un parc, observer les enfants jouer en toute innocence dans un parc sous le regard attentif des parents. Les personnes âgés ne couraient, elles, pas les rues. Le quartier avait été bien trop cher pour eux, il avaient été envoyé ailleurs. Ici, dans cette bulle de bien être qu'était le quartier Allemand, le temps y avait toujours été différent, comme si les lieux avaient été plongé dans une bulle temporelle, comme si le monde extérieur n'avait jamais pu les toucher. Lloyd avait toujours aimé ce quartier, il était bien pour tout changer : l'environnement, l'air, l'ambiance. Tout avait toujours été différent ici. Ca avait été le lieux idéal pour un échange, du commerce, une discussion. Loin de son propre territoire, un endroit neutre que la Bratva ne contrôlait pas. On lui avait toujours dit que s'était dangereux de s'y aventurer pour un parrain, parce que les subordonnés n'avaient pas champs libres pour protéger leur boss. Mais c'était aussi et surtout pour ça que le Corbeau aimait se genre de lieux. Il pouvait respirer, survivre un petit peu mieux. Quand sa deuxième aile était encore là, ils se baladaient des fois, loin des regards de la mafia rouge, un endroit où ils avaient pu être libre. Mais tout était fini maintenant, absolument tout. Tout avait changer, lui comprit. Et pourtant, les enfants avaient continué de jouer dans les parcs vert.

Lloyd avait pénétré dans l'espace publique dans son éternel costume noir, impeccable. Entre sa chemise et son veston, son beretta sans nom était à porté de main. Juste au cas où. Sa main droite s'était enfoncée dans la poche de son pantalon, laissant remonter un petit peu les pans de sa veste dans un style presque décontracté pour quelqu'un comme lui. A son poigner gauche, caché sous sa manche, une menotte avait été attaché, elle était relié à une mallette noire tout ce qu'il y a de plus normale. Il avait fait en sorte de cacher la seconde menotte, celle attaché à la poignée de la petite valise, dans sa main. Il n'avait ainsi pas attiré l'attention sur lui. L'oiseau de mauvaise augure était passé maître dans l'art de la dissimulation. Il avait su être monsieur l'homme d'affaire banal, le galeriste passionné d'art et le Mafieux au sang froid. Il avait joué sur tout les tableaux. Et ce jour là, sous son costume pas parfait, il avait été le mafieux en quête d'un deal avec un être d'une branche bien opposé à la sienne : Un blade runner.

Il y avait eu un marché latent tout à fait exploitable à ce niveau là et Lloyd n'avait jamais voulu le laissé partir.

Il s'était finalement assis sur un banc, pas loin des jeux pour enfants.