♕ F ONDATRICE. elle porte des slips roses
Kira Kitsyne
FUCKING MASTER,
big bad boss.
SIGNALEMENT : Scientifique folle, créatrice de machines possédant une âme.
U.C.
INTERZONE
DATE DE PÉREMPTION : 07/11/2012
MENSONGES PROFÉRÉS : 2704
TRESORS VOLES : 14130
CRÉDITS : Eden Memories
✥ ELECTRIC DREAM. CODE BARRE. LEGENDES VEHICULEES : Perfide docteur Frankenstein, visage trouble de la folie, ange destructeur. INVENTAIRE : Les armes, véhicules, et objets dont dispose votre personnage sous forme de liste. Tout peut s'acheter pour qui s'en donne les moyens. (voir l'armurerie pour dépenser vos points et acquérir des objets). DISPONIBILITE RP : Libre, complet ou indisponible, vous pouvez aussi indiquer un ralentissement ou une absence ici ! Sujet: Les oiseaux se cachent pour mourir ø Hansel Lun 22 Avr - 19:31 VIDEOLes oiseaux se cachent pour mourir Il y a des jours avec, et des jours sans. Aujourd'hui, j'avais plutôt l'impression que c'était sans. J'étais parti de chez moi, un squat assez infâme où une maudite fuite d'eau m'oblige à vivre dans 5m2 autant dire que pour ne pas péter un plomb, il ne faut pas que je reste trop longtemps chez moi, ce matin donc je sors et sur quoi je tombe, enfin plutôt qui ? Un soldat ! Un fucking soldat que j'avais connu il y a six ans de cela, au cours d'une fête organisée par l'armée pour fêter un juteux contrat passé avec Pinxit, évidemment j'étais invité puisque c'est moi qui est négocié le dit contrat, et il y avait bien sûr un tas de soldats invités pour l'image quoi, mais des gradés, y'en avait très peu au final, et ces pauvres bougres étaient là surtout pour picoler. Certains allaient manœuvrer ce qu'on leur livrait le lendemain, sans doute encore ivre, je vous raconte même pas le carnage. Je me souviens d'avoir discuter avec ce type, pendant au moins une heure. Enfin, c'est surtout lui qui parlait. Il était ivre mort, et voulait pas me lâcher le bras. Il a commencé à vanter les mérites de mon costume Armani et puis j'ai eu droit à toutes ses anecdotes, il ne m'a rien épargné. Finalement j'avais réussit à m'en débarrasser. Je l'ai jamais revu par la suite. Faut dire que je fréquente que le haut du panier de l'armée, enfin je fréquentais. Bref, j'ai connu ce type à une putain de soirée à la con de l'armée et il faut que ce matin il soit ici, d'ailleurs qu'est-ce qu'il fout au ghetto, il n'avait même pas sa tenue réglementaire ! Le ghetto est pas le genre d'endroit où j'irais passer mes perms si j'étais soldat mais bon. Bref, on s'en fou. Tout ça pour dire que j'ai dû me planquer. Là dessus, je vais au boulot, je m'entraîne deux heures comme d'hab sauf que cette fois-ci le sac rempli de sable se casse la figure et la poutre le soutenant tombe aussi manquant de me fendre le crâne en deux. Ensuite ? Eh bien que des merdes comme ça. Une machine détraquée manque de m'embrocher comme un poulet, mon patron m'annonce que je serais pas payé ce mois-ci parce qu'un coup dur est arrivé, et qu'un type a braqué la caisse, y'a plus un rond. Je finis par me dire que j'aurais pas dû me lever ce matin. Je dois avoir un karma de merde. Je sais pas. En tout cas, en allant vers le centre ville pour aller boire un coup dans un bar histoire de me détendre un peu, v'la ti pas que je tombe sur une putain de patrouille de Blade. Ils sont trois, peut-être un autre est-il en train de fouiner quelque part, et ils marchent dans la rue, le nez en l'air, le menton droit, fier comme pas possibles. Je me planque, vite fait. Possible qu'ils m'aient vu. J'ai pas le choix, je peux pas rester là comme un demeurer en espérant qu'ils passent et ne me voient pas. Des choses comme ça, aucune chance que ça m'arrive aujourd'hui, la journée de pas de chance. Ces cons s'approchent en plus. J'arrive à me glisser dans un bâtiment. Je crois avoir été discret, mais impossible d'en être sûr à cent pour cent. Alors je marche vite, essayant d'être le plus silencieux possible. Je parvient à ressortir de l'autre côté. Et là, je la vois, béante, presque souriante, m'invitant à descendre la rejoindre. Une putain de bouche de métro. Les lieux sont abandonnés, et on raconte que des trafiques s'y passent, que des bandes de délinquant y massacrent des petits vieux, et je ne sais quoi, ah si, l'éternelle histoire de l’alligator qui y vivrait aussi. Ouais, ouais. Pour le moment c'est juste ma seule chance, alors je m'y glisse sans trop y réfléchir. Je descend les marches humides, et j'arrive au niveau des anciennes bornes, que je saute, y'a de la flotte partout, les lieux sont inondés, ça pue la moisissure, mais franchement à ce stade, j'en ai plus rien à foutre. Je cours, je glisse, je tombe. Je me relève, et j'arrive face aux voies. Vides bien sûr. Mais en me penchant je vois qu'il y a un wagon par là, pas trop loin, et on dirait d'ailleurs qu'il a de la lumière ce qui semble improbable étant donné qu'il n'y a plus d'électricité ici depuis belle lurette. Mon zippo est brûlant, faut que je trouve un moyen de m'éclairer, alors j'y vais, je marche dans cette foutue flotte dégueulasse qui m'arrive jusqu'à la taille sur les rails mais j'y vais. Le wagon isolé et éclairé mystérieusement lui est plutôt sec. C'est à ce moment là, que je remarque que je ne suis pas seul.