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 here we meet again / moïra

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✥ ELECTRIC DREAM.here we meet again / moïra _
MessageSujet: here we meet again / moïra   here we meet again / moïra EmptyMer 17 Fév - 5:48



flashed up in my wildest dreams,
like red blood streams,
stretch out like vast cracked ice
the veins of you, the veins of me, like great forest trees
@snow patrol ~ lifeboats

Zilke errait dans les rues, solitaire et menaçante. Le visage couvert de ses éternelles peintures d'un noir de gei, batte à la main qu'elle faisait tournoyer d'un geste expert entre ses doigts fins, on l'évitait et la fuyait avec une terreur qui l'amusait énormément. Pourtant, pour une fois, elle n'avait pas envie de taper sur qui que ce soit. Juste d'errer, sans but, sans animosité. Sa réputation la poursuivant malgré tout, la jeune femme s'amusa à maintes reprises à courir après de pauvres innocents en hurlant, histoire de les voir s'enfuir comme des dératés en la suppliant de les épargner. Son rire s'élevait parmi les buildings en ruine du ghetto qu'elle avait la sensation d'avoir à ses pieds. Jamais Zilke n'avait été aussi heureuse que depuis que les Halloweeners l'avaient adoptée et avaient accepté ce qu'elle avait toujours été : un monstre. Un monstre parmi les monstres, qui avait finalement trouvé sa place après avoir été brimée pendant des siècles et enfermée comme un lionne en cage. Son regard azur se posa sur un visage qui lui parut familier ; et puis l'évidence lui sauta aux yeux : elle avait bien à faire à cette saloperie qui l'avait droguée durant toutes ses jeunes années. Jamais elle ne l'oublierait, cette femme aux traits particuliers et sublimes qui, de part son métier, devenait soudain extrêmement laide aux yeux de ceux qui, comme Zilke, avaient souffert d'être ses cobayes. Un sourire carnassier étira ses lèvres charnues tandis qu'elle changeait de cap pour la suivre. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire là ? N'était-ce pas une incitation au meurtre que Zilke voyait là ? Batte posée sur l'épaule, elle se faufila à sa suite en silence, s'amusant à deviner où elle pouvait bien aller, intriguée par sa présence dans le bas monde, loin de l'élite qu'elle avait l'habitude de cotoyer. Vint enfin le moment où les deux femmes se retrouvèrent seules dans une ruelle sombre et le fantôme indiqua enfin sa présence dans le dos de sa cible.  « Hé ! » appela-t-elle, de son ton provocateur et irrespectueux. Quand Moira Ó Mordha se tourna vers elle, Zilke éclata de rire. Elle s'approcha d'elle d'un pas félin en raclant le mur de béton de sa batte couverte de sang et de vieilles traces d'une peinture qui avait disparu avec le temps dans un bruit dérangeant.  « Quel plaisir de revoir une vieille connaissance … N'est-ce pas ? » Elle fit claquer sa langue contre son palais et haussa les sourcils en guise de défi. Cette femme était à peu près aussi folle qu'elle, c'était certain. C'était aussi pour cette raison que l'adrénaline la poussait à s'approcher toujours plus près, à la pousser, elle, dans ses retranchements. Zilke aimait autant souffrir que faire souffrir, ce n'était pas peu dire.  « Tu te souviens de moi, non ? … Non ? » continua-t-elle de ce même ton mielleux qu'elle était obligée d'adopter lorsqu'elle vivait encore dans la haute société, sous peine d'être enfermée dans les sous-sols noirs dans lesquels elle pourrissait pendant toute une journée. A cette époque, Zilke portait encore de jolies robes et était bien coiffée, joliment maquillée. Pour quelques heures seulement, avant de tout ruiner. Voilà maintenant qu'elle portait des guenilles, une seule chaussure – ayant oublié l'autre en partant – que ses cheveux étaient d'une longueur indécente et détachés, le visage couvert de cette graisse noire qui lui donnaient des airs bestiaux, et qu'elle n'avait plus rien à voir avec la princesse qu'elle avait un jour été.  « Alissandra Reichstadt. La petite fille que tu as droguée au bon vouloir de ses malades de parents. » La demoiselle fit une révérence et laissa échapper un rire empreint d'hystérie, en plongeant ses prunelles céruléennes dans les siennes.  « Une soudaine envie de se faire massacrer ? » demanda-t-elle finalement en lui laissant le temps de répondre, cette fois. Sa présence en ces lieux était surprenante, indéniablement. Zilke n'avait plus vraiment pensé à elle depuis que son monde ici avait commencé. Elle la savait haïe des doppelgangers, le savait cible de ces derniers, mais ne s'y était pas réellement intéressée. Et cette rencontre, aussi surprenante que déstabilisante, commençait déjà à lui plaire.
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FONDATRICE.
elle porte des slips roses
Kira Kitsyne
Kira Kitsyne
FUCKING MASTER,
big bad boss.
here we meet again / moïra AdorableDecentAmericanquarterhorse-max-1mb
SIGNALEMENT : Scientifique folle, créatrice de machines possédant une âme.
U.C.

INTERZONE

DATE DE PÉREMPTION : 07/11/2012
MENSONGES PROFÉRÉS : 2704
TRESORS VOLES : 14114
CRÉDITS : Eden Memories

✥ ELECTRIC DREAM.
CODE BARRE.
LEGENDES VEHICULEES: Perfide docteur Frankenstein, visage trouble de la folie, ange destructeur.
INVENTAIRE: Les armes, véhicules, et objets dont dispose votre personnage sous forme de liste. Tout peut s'acheter pour qui s'en donne les moyens. (voir l'armurerie pour dépenser vos points et acquérir des objets).
DISPONIBILITE RP: Libre, complet ou indisponible, vous pouvez aussi indiquer un ralentissement ou une absence ici !
here we meet again / moïra _
MessageSujet: Re: here we meet again / moïra   here we meet again / moïra EmptyMer 17 Fév - 18:59

Here we meet again

Zilke & Moïra

Marchant d’un pas tranquille dans les rues du ghetto, la divine scientifique songeait à ses dernières obsessions du moment. Elle avait réussit à mettre la main sur un sérum qu’avaient volés des pirates en s’attaquant à des types de Pinxit assez stupide pour se déplacer sans une garde rapprochée. Moïra était peut-être complexement désaxée et considéré comme tel par sa hiérarchie qui l’avait fait mettre sous surveillance en la suspendant de ses fonctions de chef des Stösser, mais elle restait la surdouée du labo, la biologiste de génie, pour qui drogues, chimie, et biologie n’avait de secret. Aussi quand des types aussi barbares que les pirates mettaient la main sur un truc pareil qu’une série de flacon aux teintes chatoyantes qui appelaient-ils aussitôt si ce n’était elle ? Dans le lot, il y avait des plasmides, des médocs de base qu’elle savait répliquer à l’infini, une souche bactériologique d’une maladie bénine disparue depuis longtemps que Pinxit comptait peut-être balancer dans le ghetto un de ces quatre histoire de calmer toute tentative de rebellion, et puis ce sérum qui ne correspondait à rien de connu et qui méritait d’être soigneusement étudié. Le cœur rempli d’excitation à l’idée de le passer sous le microscope et lui faire passer une batterie de test, la froide scientifique ne prêtait guère attention à ce qui se trouvait autour d’elle, comme toujours, la tête dans les nuages ou plus précisément dans ses obsessions. C’était d’ailleurs ainsi qu’on survivait le mieux ici bas, en ne prêtant attention à ce qui se passait autour de soi.
Aussi ne réagit-elle pas immédiatement à ce hé. D’ailleurs qui pouvait bien l’appeler ainsi ? Hein ? Personne n’oserait. Moïra était de ces gens cultivés qui ne supporte ni la vulgarité ni l’idiotie, même si, au contact des pirates elle avait dû apprendre à supporter tout cela en silence. Ces derniers prenaient très mal la moindre remarque sur leur intelligence visiblement. Moïra ayant failli finir plusieurs fois dans de très mauvais états, elle avait par conséquent choisi de ne plus faire de remarque, tenant après tout à cette vie ci. Bien sûr, depuis qu’elle s’était zombifiée, le problème ne se posait plus. Il faudrait songer à la démembrer et la décapiter pour qu’elle souffre de ne plus exister. Mais la notion de douleur était devenue toute relative, comme celle de peur, évidemment. Aussi quand elle se tourna, n’éprouva-t-elle pas exactement le sentiment de frayeur qui aurait dû logiquement être le sien. A dire vrai, elle abordait une expression contrariée, par ce hélement qui la gênait franchement. Surtout dans la bouche d’une jeune fille… Même si celle-ci était armée d’une batte de baseball… « Je vous demande pardon. » fit-elle d’un ton qui se voulait outré mais qui ne l’était pas vraiment. La drogue ne lui donnait qu’un contrôle précaire de son corps.
Vieille connaissance ? Moïra ne se souvenait guère de cette mine angélique qui abordait un look et une attitude agressive. La scientifique était suffisamment intelligente pour savoir qu’elle était en danger mais elle n’éprouvait toujours pas de sentiment de peur. La drogue donnait d’autres indications à son cerveau. Comme de l’excitation, un sentiment de planer, et une certaine euphorie qui se dissipait pas réellement en dépit de la situation plutôt alarmante. « Avons-nous eu le plaisir de se rencontrer ? » demanda la scientifique d’une voix qui semblait lointaine, comme un écho d’une vie antérieure. C’était peut-être de cela qu’il s’agissait.
Et le nom claqua dans l’air. Reichstadt. Le visage de Moïra se ferma immédiatement. Bizarrement l’euphorie disparue immédiatement. Ce ne fut toujours pas la peur qui apparu, même si cette notion était là, quelque part dans la cervelle embrumée par la drogue de la scientifique, mais c’était plutôt un mélange de froideur, de colère, et d’amertume. Les Reichstadt lui avait claqué la porte au nez quand ils avaient découvert ses expériences. C’était ainsi qu’ils avaient récompensés ses années de bons et loyaux services, en la jetant dehors, en bas, dans cette merde qu’est le ghetto. Elle ne leur avait guère pardonner. A dire vrai, elle rêvait encore de planter un scalpel dans la gorge couverte de ride de Volkmar. Le reste des propos de la jeune fille se perdit, parce qu’elle n’écoutait pas vraiment, ses yeux regardaient ailleurs, perçant, tranchant, comme mut par un désir de destruction et de violence qui lui était d’ordinaire étranger. Au bout de quelques minutes de silence, elle se tourna vers la jeune femme. « Et qu’est-ce que vous foutez là au juste ? Maman et papa ont été méchant, c’est ça ? » Un ton sec, et une voix cruelle, sadique, méchante. Volkmar n’était pas là et elle n’aurait probablement jamais la chance de se venger à moins qu’elle ne trouve un moyen d’envoyer un virus à la citadelle, mais il y avait une jeune fille qui était de son sang et qui se trouvait devant elle, une jeune fille qui allait subir la haine brûlante de la scientifique pour la famille allemande. « Tu sais quoi ma belle, ta famille de taré peut aller brûler en enfer, et si tu veux te joindre à eux, vas-y, c’est pas moi qui te retiendrait ! » lâcha-t-elle en ricannant comme une pauvre folle d’un rire jaune, étrange et perturbant. Certains diront que la drogue avait des effets étranges mais il est plus vraisemblable que ce cerveau était déjà malade. Contaminé par un mal invisible mais latent.


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here we meet again / moïra

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