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 Opium (Qian Sima)

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✥ ELECTRIC DREAM.Opium (Qian Sima) _
MessageSujet: Opium (Qian Sima)   Opium (Qian Sima) EmptyLun 29 Fév - 8:21

La Pagode était flanqué de dragons chinois aux gros yeux. A une autre époque quand il y avait de l'électricité en abondance, sans doute que la nuit, leurs langues s'allumaient et s'agitaient de droite à gauche. Jack Upshaw s'esclaffa et entra à l'intérieur. Il était l'un des rares blancs de cette ville à ne pas s'en faire à propos de Sanhéhul. Il était en dette avec les triades. Il passait son temps à perdre son fric aux parties de dominos chinois qu'ils organisaient. Il passait son temps à les rembourser par ses services de privé. Il dénichait pour eux des connards qui se planquaient aux 4 coins de la ville. Jack allait souvent à la Pagode de Xiahou Yuan, ou à celle du Hop Sing Tong. Pour une fois il tentait celle-ci. Il n'y avait encore jamais foutus les pieds.

Jack traversa la partie restaurant du lieu. Il se demandait si les blade runner et les chasseur de prime y dînaient gratis, comme dans d'autres endroits du syndicat. En parcourant la salle Upshaw reconnu certains clients qui avaient le nez plongé dans leurs nouilles sautées. Voilà Fretch un trafiquant de neuroleptique. Voilà Pherson, un amateur de filles noires. Dans les bordels selon la rumeur, il aime se payer deux coquettes congolaises en même temps. Jack passa dans la fumerie d'opium. Les émanations le prirent aussitôt à la gorge. Une lumière pauvre, une vingtaine de couchettes avec draps en soie et oreillers en satin. Des tasses et des louches. Des types décharnés qui tètent leur pipe. Des envapés en orbite. Jack compta les fumeurs. 16 camés dans les vapes sur la planète Mars. Il observa une porte blindée encastré dans un mur qui avait l'air de donner sur le sous-sols. Sans doutes un labyrinthe, façon bunker, là où la Pagode planquait le coffre de ses recettes.

Jack pénétra dans une autre pièce, il aperçut l'oncle Ma Shao accroupi sur un coffre-fort qui contenait de l'opium. Là où l'on range la marchandise.

« Serait-ce Upshaw le privé ? Je t'ai déjà vu dans d'autres endroits à nous, mais jamais ici. »

« Il y a un début à tout mon frère jaune. »

Ma Shao s'assit et croisa les jambes. Ces foutus chinois sont donc tous agile comme ça ?

« Que viens tu faire ici mon frère blanc? »

« Je viens chercher le grand sommeil et sait on jamais, du boulot. »

Ma Chao s'inclina à la chinoise :

« Très bien, je vais informer le maître. »

Jack s'inclina à la chinoise et déposa 3 billets. Ma Chao lui désigna une porte latérale menant au coin VIP en lui faisant signe : fais comme chez toi. Jack ouvrit la porte. Ma Chao disparut quelque part. Les chinois sont décidément furtif et prévenants. Voilà la couchette, la pâte de résine étalée et la pipe. Jack suspendit sa longue veste de détective privé et son étui avec son flingue à un porte manteau. Il appréciait la couchette. Conçut pour un type de haute taille comme lui, et pas pour un nain de zombie. Jack garnit la pipe et l'alluma. La combustion commença, la chaleur l'atteignit. La fumée s'engouffra en lui. Ses épaules s'affaissèrent, ses poumons jouèrent les montgolfières. Ses membres n'existèrent plus. Les volutes de fumée à présent.

On ne sait jamais ce qu'on va voir.

Oui là : Edimbourg, Grafton Street, 2028. Emeutes dans les rues. Un criminel qui le tape dans les reins avec sa batte de baseball. Jack, ça le fait encore souffrir quand il se baisse. Un foutus rassemblement, un orateur qui gueule à plein poumons : la fin est là ! Et lui qui calme un agité à coup de crosse de flingue. Il est dans la rue, quelqu'un ajuste sa ligne de mire quelque part. Le collègue flic à côté de Jack a le visage qui explose. Le voilà dans Sackville Street. Le choc du recul de son flingue s'estompe. Il a tiré dans le vide pour faire fuir les émeutiers. Il s'assoit devant une boutique qui a été pillé. Un petit môme vient le voir. Il lui ébouriffe les cheveux.

Ses membres n'existaient plus. La résine se consumait toujours. L'opium ranime le passé en vous. Le temps qui passe ne devient plus qu'une vaste salle de projection. Jack sentit à  nouveau ses membres. Il récupéra sa veste et son flingue. Une chinoise apparut, elle lui apportait du thé vert et 3 comprimés de benzédrine. Il avala le tout. Il quitta la pièce en pensant à ce petit con de môme qu'était Jack Upshaw, tout souriant dans  son uniforme à la sortie de l'école de police en 2023.
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✥ ELECTRIC DREAM.Opium (Qian Sima) _
MessageSujet: Re: Opium (Qian Sima)   Opium (Qian Sima) EmptyMer 2 Mar - 22:03

Quian écoutait d’une oreille attentive ce qui se disait entre les différents fournisseurs d’opium. C’était un compte rendu de la semaine et certains revendeurs commençaient à parler des Halloweeners. Cette bande de gamins étrange qui commençait à se faire de plus en plus remarquer. Le Syndicat n’appréciait pas cela. En plus de devoir faire avec la Résistance, il fallait penser à ces jeunes fous sans laisse. Quian détestait le désordre et les Halloweeners représentaient bien le désordre. Même si ce monde était chaotique, lui appréciait une certaine forme d’ordre. « Tant qu’ils ne nous gênent pas, observons-les. » Les autres hommes hochèrent la tête face à leur meneur et Quian fit un signe de main simple qui signifiait la levée de la séance. Il ne bougea pas d’un seul millimètre alors que les hommes quittaient la pièce. Le trafiquant d’opium laissa retomber la pression. Depuis près d’une heure, il retournait son pouvoir contre lui-même pour éviter toute blessure due aux ondes de choc si jamais quelqu’un le touchait.

Son pouvoir l’épuisait, être un monstre le fatiguait. L’homme rassembla ses mains sous son menton, pensif et posa son regard sur un verre thé vert, silencieux. On toqua à la porte et il bougea à peine alors qu’une de ses filles ouvrit la porte. « Ma Chao. » Quian leva à peine son regard noir sur le petit homme sec, mais agile, il le savait bien. « Jack Upshaw cherche du travail. » Ce nom disait quelque chose à Quian qui plissa les yeux. « Dis m’en plus. » Il fit signe à son homme de s’asseoir et celui-ci ne se fit pas prier, s’asseyant à genoux devant lui. Il n’y avait aucune chaise, tout était dans la tradition chinoise ici. « Un détectrice privé. Il pourrait vous permettre de faire des recherches.
- On se trouve-t-il ?
- Dans le fumoir. »

Quian allait rarement dans le fumoir, mais il décida de faire une petite exception. Il était soudainement intéressé par cet homme Upshaw, peut-être qu’il pourrait lui être utile finalement. Ce nom lui disait vaguement quelque chose, mais en tant que trafiquant d’opium, Quian se tenait loin de certaines histoires. Tout en élégance, il se redressa et épousseta son costume gris métallique. Ma Chao se leva sans qu’il le dise et le précéda. Quian concentra l’énergie de sa déchirure contre lui-même. C’était pour cela qu’il détestait à présent sortir de son bureau, car il y avait trop de monde aux fumoirs, trop de malchance de toucher quelqu’un. D’avance cela l’épuisait, mais rien ne se voyait dans son visage extrêmement fermé. L’homme d’origine chinoise et japonaise restait imperméable, impossible de deviner ce qu’il y avait dans sa tête. Il regarda vaguement les clients installés sur les lits qui fumaient tranquillement. L’homme appréciait ce spectacle, cela voulait dire que son business fonctionnait et c’était toujours bon pour lui. De toute manière, l’opium avait fait ses preuves depuis bien des siècles, bien avant cet ère de chaos.

Il vit le fameux Upshaw, le seul homme debout et que Mao Chao alla saluer avant de retourner s’asseoir. Quian s’arrêta devant lui. « Quian Sima. On m’a dit que vous cherchiez du travail ? » Le Syndicat avait la main mise sur énormément de choses et ce n’était pas rare qu’on veuille travailler pour eux. Ils étaient une valeur sûre après tout. Ils garantissaient un moyen de gagner sa croûte dans le ghetto. Le maître chinois regarda cet homme blanc et la détailla discrètement. Il ne lui avait pas tendu la main, même pas une courbette. Il restait égal à lui-même, froid et distant, mais en ce moment il calculait cet homme. Quian tentait de le comprendre aussi vite que son cerveau pouvait analyser les données qu’il recevait. Le trafiquant réfléchissait plus vite que la moyenne grâce à son implant de performance. « Venez. » Et il tourna les talons pour se diriger vers son bureau. Ce n’était pas ici qu’ils allaient parler affaire. Quian arriva dans son bureau et s’assit en face de la table basse, en tailleur tout en indiquant à monsieur Upshaw de faire de même. « Dites-moi ce que vous savez faire précisément. » Comme s’il allait donner du travail à n’importe qui, voyons…
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✥ ELECTRIC DREAM.Opium (Qian Sima) _
MessageSujet: Re: Opium (Qian Sima)   Opium (Qian Sima) EmptyMer 9 Mar - 9:55

Jack aperçut Ma Chao de retour, en compagnie d'un autre asiatique qui avait tout du notable. Il avait tout du chef triade, il avait tout de la pointure, il avait tout de l'homme d'affaire avisé. Chef de la fumerie ? Sans doute, donnant fortement sur oui. Tueur ? Peut-être, donnant très fort sur probablement. Visez un peu le costard du nouveau venu. Cravate en soie cousue main ? On dirait bien. Des pompes en vrai cuir vernissé ? Sans doutes. Un complet sur mesure ? Aucun doute. Jack se sentit tout miteux dans sa tenue d'avant la grande crise. Il avait le sentiment d'être une gravure surgit du passé avec son vieil imper. Et le taulier du lieu qui ne lui tend même pas sa main, il lui indiquait juste son nom. Upshaw ne s'en formalisa pas. Oui tout le monde ici est juste là pour les affaires et rien d'autres. Il s'interrogea quand même. Les triades aiment les codes de la courtoisie, pourquoi il ne lui sert pas la main ? Refuse-t-il tout geste envers les occidentaux ? Refuse-t-il tout contact avec ceux qui consomment son opium ? Mépris calculé pour indiquer à Jack qu'il ne pourrait pas prétendre à une somme très élevé si jamais il y avait accord pour ses services ? Jack suivit Sima jusque dans son antre et attarda son regard sur les murs aux motifs orientaux. Une fois installé, le pontife de l'opium lui lança une invitation à déballer son CV. Upshaw passa vite en revue ses possibilités. Il y avait plusieurs moyens pour appâter le chaland. Tout le monde dans cette foutus ville cherchait quelqu'un ou quelque chose. Et c'était son job. Mais que cherchait un ponte du Syndicat comme Sima ? Upshaw avait été très fort à ses débuts pour retrouver les bagnoles dont les traites avaient été impayées. Mais c'était révolu. Maintenant tous les véhicules existants étaient aux mains de Pinxit ou du Syndicat. Plus aucun citoyen lambda qui ne versait pas dans l'illégalité n'en avait. Jack préféra donc lui dégoiser son talent en matière de recherche d'individu.

« Monsieur Sima, j'ai été flic pendant des années. Et je n'ai pas succombé à ce boulot. Je n'ai pas prit du bide à me taper des repas camelotes à foison, en planquant en voiture en ville. Je n'ai jamais été non plus viré pour violence. J'étais toujours à me servir de ma cervelle pour retrouver les criminels et calmer les agités. C'est pour cette raison que je suis détective privé à notre funeste époque, et non pas un chasseur de prime ou un blade runner. »

Pieu mensonge, c'était surtout parce qu'à son âge il ne faisait pas le poids contre ces petits jeunes qui avaient tous des modifications pour le combat, lui restait un simple humain. Impossible de leur faire concurrence. Et aussi il fallait bien le dire, il n'aimait pas répandre la mort comme cette bande de molosses à flingues.

« Je vous accorde que ces gens là savent mieux tuer que quiconque. Ils ont tous des calibres à faire peur et ils savent s'en servir. Mais parmi ces chiens de guerre, combien sont de vrais investigateurs ? Combien savent vraiment faire cracher le morceau à un fâcheux juste au baratin, sans se servir de leur poings ? Combien ont assez de bagout pour dénicher l'info auprès de ceux qui savent, en jouant le coup de la sympathie, sans devoir recourir au fric ou au numéro de dur ? Combien savent passer vraiment inaperçu dans la foule sans jouer des mécaniques ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est là que l'ami Jack entre en scène. J'ai eut des cours de criminologie quand la police existait encore. Je sais repérer dans le décors les détails et les faits et gestes auxquels personnes n'accorde d'importance. Je suis un vrai enquêteur, mais surtout avec mon statut de privé, je n'ai de compte à rendre à personne. Si vous me confiez une affaire, je ne la parasiterais pas à balançant le morceau à Pinxit ou aux autres pointures du Syndicat, comme le ferait la plupart des chasseurs de primes ou des blade runner. »

Jack se tritura une peau morte sur sa main. Il se demandait s'il lui fallait ergoter sur ses vieilles affaires, ses anciens succès, pour convaincre le bonhomme du sérieux de sa proposition. Jack savait principalement y faire pour mettre la main sur les petits braqueurs et les cambrioleurs. Jack avait compris à quel point la drogue, comme la propension à se vanter de leurs exploits, étaient les raisons les plus fréquentes qui faisaient tomber ces gens là. Que ceux qui étaient insaisissables, c'était ceux qui n'étaient pas trop gourmand et changeaient régulièrement d'endroits. Eux ils évitaient la capture indéfiniment. Il y avait les rats d'appart qui volaient les tickets de rationnement. Les bijoux en  vrac qu'ils pouvaient avaler, si un chasseur de prime ou un autre gros bras se ramenait. Les as de la contrebande qui revendait le produit de leur vol aux fourgues. Les empoisonneurs de chiens de gardes, les cambrio-violeurs, et les voleurs à la vitrine plein de hardiesse : tu fracasses, tu prends, tu te tires. La vérité sur la plupart des criminels, c'est qu'ils sont tous des créatures prévisibles aux schémas d'intention bien établit pour un vieux briscard comme Jack.

« Mais je ne fais pas que fouiner dans les rues, à garder l’œil ouvert à l’affût dans les bas-fonds. Je suis aussi des gens avec subtilité si vous voulez tout savoir de leurs activités. Je garde les oreilles ouvertes dans les bars et lieux notables. Je déterre les rumeurs et les bruits intéressants, je décèle les arnaques, je déterre ce que les gens ont enfouit d'inavouables. Le champ des possibles est vraiment large. On cherche tous quelqu'un ou quelque chose dans cette fichus ville, on cherche tous à savoir quelque chose. »
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MessageSujet: Re: Opium (Qian Sima)   Opium (Qian Sima) EmptyDim 20 Mar - 18:25

Quian le détaillait soigneusement cet homme à la tenue ancienne sortie d’un autre temps. C’était tout à fait fascinant. Il ne doutait pas une seule seconde de trouver quoi faire de lui. Grâce à sa puce de performance implantée qui lui permettait de réfléchir plus vite que la moyenne, il écoutait tout en réfléchissant quoi faire de cet homme. Un homme avec de la cervelle, cela ne courait pas les rues, bien au contraire. C’était quelque chose de particulièrement rare quand on y pensait. Quelqu’un qui n’était pas chasseur de prime ou blade runner alors que c’était un ancien flic, c’était particulièrement rare. Quian hocha la tête pour montrer qu’il écoutait et qu’il pouvait continuer son histoire. Cela l’intéressait particulièrement vu ce qu’il entendait. Il était évident que ce Jack Upshaw avait besoin d’un job. Quian pouvait lui en fournir un. Tant qu’on lui rendait ce qu’il investissait et qu’on faisait du bon boulot, le trafiquant d’opium de la triade était largement content. Il avait besoin de s’entourer de gens compétents, mais quand on le décevait, on finissait six pieds sous terre. Il ne se cassait pas vraiment la tête concernant ce sujet. Il tuait sans broncher et c’était quelque chose qui lui valait de la méfiance comme de la confiance. Les gens savaient quoi s’attendre avec lui. Ce fameux Jack était vraiment quelqu’un d’intéressant et avec du potentiel. « Donc si je vous écoute bien, vous savez obtenir des informations de manière différente que les autres ? Et en prime, on ne vous repère pas ? » Un bon filon.

Le souci de certains c’était que quand ils travaillaient, ils bousculaient trop et alors, on savait que le Syndicat était dans le coup. Le Syndicat s’en fichait bien au final vu que le gouvernement actuel le couvrait, mais bon. Peut-être bien que Quian aimait bien la jouer maligne, voire plus que peut-être, mais sûrement. Quelqu’un qui ne rendrait de compte qu’à lui et lui appartiendrait. D’une certaine manière, c’était vraiment intéressant pour le coup et pas qu’un peu. La proposition était vraiment en train de l’intéresser pour le coup. Quian se demandait si c’était un homme fiable ou juste quelqu’un qui racontait des histoires pour gonfler son égo. L’homme de la triade hésitait entre les deux pour le coup. Peut-être que ce serait intéressant d’avoir quelqu’un prêt à fouiller pour lui sans qu’il soit affilié aux blades runners ou aux chasseurs de prime. Le brun se doutait bien que sur le long terme, cet investissement risquait de se retourner contre lui, il s’agirait de bien lui expliquer les règles. « Vous êtes un électron libre. Qu’est-ce qui me garantit que vous n’irez pas me vendre à quelqu’un de plus offrant ? » Ou qu’il tenterait de le faire chanter ? Quian Sima n’hésiterait pas une seule seconde à le tuer dans ce cas, cela valait de sa survie dans ce milieu.

Le trafiquant laissa entrevoir les ombres dans son regard dur, des ombres prêtes à tout détruire sur leurs passages si on n’y prenait pas garde où on foutait ses pieds. « Plantez-moi un couteau dans le dos et vous êtes finis. » Il le ferait tuer ou le tuerait de ses propres mains sans aucune pitié. Quian ne comptait pas dire de suite qu’il était intéressé, même s’il s’en cachait moyennement. Il se contentait d’exposer des faits pour montrer qu’il y avait un certain intérêt. Il s’agissait maintenant à cet individu de prouver qu’il était une valeur dans laquelle on pouvait investir. Quian n’était pas un banquier, mais il réfléchissait comme dans une partie d’échec et comment placer chacun de ses pions et comment les tenir en laisse. Il n’avait pas besoin d’un nouveau tueur, des tueurs, il en avait suffisamment.
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