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 Zone interdite ft. Alekseï

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elle porte des slips roses
Kira Kitsyne
Kira Kitsyne
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SIGNALEMENT : Scientifique folle, créatrice de machines possédant une âme.
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DATE DE PÉREMPTION : 07/11/2012
MENSONGES PROFÉRÉS : 2704
TRESORS VOLES : 14115
CRÉDITS : Eden Memories

✥ ELECTRIC DREAM.
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LEGENDES VEHICULEES: Perfide docteur Frankenstein, visage trouble de la folie, ange destructeur.
INVENTAIRE: Les armes, véhicules, et objets dont dispose votre personnage sous forme de liste. Tout peut s'acheter pour qui s'en donne les moyens. (voir l'armurerie pour dépenser vos points et acquérir des objets).
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MessageSujet: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyMar 5 Déc - 11:37

Zone interdite

Alekseï Barkan & Kira Kitsyne

Enveloppée d’une cape pourpre équipée d’une capuche à larges bords ourlés d’une épaisse et confortable fourrure, une silhouette féminine évitait avec soin les caméras surveillant les rues moscovites. De ses bottes également fourrés de fourrure animale synthétique car plus personne n’avait vu de véritable animal depuis des lustres hormis ces cabots sauvages qu’on tentait d’endiguer comme la peste ou ces renards fouillant les poubelles, quelques rares oiseaux sillonnant un ciel factice, il n’y avait plus de belette, castor et loup à dépecer. La science permettait l’existence d’animaux clonés pour le marché des animaux domestiques dont la courte vie était d’une tristesse absolue. Les plus riches pouvaient s’offrir le luxe de porter la fourrure d’animaux élevés, clonés, dont la chair était également consommée par ces mêmes veinards. Le reste du monde se contentait de reconstitution de la chair, d’insectes pilés, et de produits synthétiques. Encapuchonnée, le visage dans l’ombre de l’épaisse fourrure de couleur prune, la femme s’avançait d’un pas rapide quittant le quartier du complexe Pinxit pour s’enfoncer dans les quartier Est.

Quand elle fut assurée qu’il n’y avait aucun œil cybernétique pour surveiller ses faits et gestes, elle posa un brouilleur à la base de sa nuque qui ressemblait à une demi sphère métallique avant de se glisser dans un vieil hangar. Là, disparaissant aux yeux de tous, elle pouvait suivre le même chemin qu’empruntait les membres de la cour des miracles et s’enfoncer dans les tréfonds de Moscou, dans l’ancien réseau du métro abandonné à l’apparition du réseau ferré aérien. La femme connaissait l’endroit comme sa poche. Elle n’était sans doute pas la seule à marcher entre les deux mondes, celui de Pinxit, contrôlé, millimétré et synthétique jusqu’au bout des ongles de métal, et celui de la Bratva fait d’ombres et de marchandage, de luttes âpres et de fortes gueules. Elle se glissa dans les anciens couloirs du métro avec un pas assuré sans toutefois ralentir comme si elle craignait d’être suivi. De temps en temps, elle s’arrêtait, se lovait dans l’une de ces anciennes cabines téléphones et risquait un regard en arrière, puis elle reprenait son chemin après s’être assurée d’être bien seule.

Le monde d’en bas était fait d’obscurité, faiblement éclairé par l’ancien réseau électrique, rafistolé, bricolé. Il n’était pas rare qu’un fil dénudé pendouille dans une flaque d’eau. Les insouciants risquaient leur vie ici, les paranoïaques en revanche s’en sortaient bien. Il fallait avoir la peau dure et les dents longues pour survivre ici bas. Kira aimait ce monde d’en bas pour ces raisons, et pour beaucoup d’autres. Le goût du risque, le parfum suave du danger, l’électricité qui parcourait sa peau quand elle descendait, et le sentiment d’interdit, de braver les lois, et le regard du paternel. Prend toi ça dans les dents Volkmar disait son attitude, disait son geste quand elle fourrait les plans de la dernière invention dans sa poche avant de quitter le labo pour venir ici. Dans une relation, aussi tordue soit-elle, il faut être deux. Kira aurait pu mettre fin à l’odieux chantage, au contraire, elle n’avait cessé de plonger la tête la première dans cette liaison fatale avec la Bratva.

Et l’un de ses rustres visages était ce cher Barkan qu’elle venait voir justement dans les entrailles de l’enfer. Il y avait chez lui un je ne sais quoi qui lui plaisait. Peut-être l’étrange mélange de naïveté et de cruauté qui se dégageait de lui, ou alors était-ce simplement ses grands yeux pleins d’étonnement et d’interrogations qui se posaient sur le monde. Elle connaissait son histoire, en partie, en soupçonnait le reste. Le pauvre ère lui, ne savait rien. Elle appréciait aussi sa dangerosité, sa silhouette massive et ses poings inquiétants, comme ces tatouages racontant son histoire. Une histoire forcément pleine de brisures et d’éclats. Elle se demandait parfois, ce qu’il pensait d’elle, la femme d’en haut qui venait s’abimer ici. Elle et sa peau claire trahissant un manque d’exposition au soleil, elle et ces bouts de métals qui apparaissaient sur son crâne, l’un étant une amélioration, l’autre un brouilleur pour sa puce, elle et ses vêtements amples masquant sa silhouette trop maigre pour ne pas trahir un problème d’alimentation. Frappant selon le code conclu à la porte en métal, elle attendit qu’on vienne lui ouvrir, patiemment, gentiment. Il y avait quelque chose de terriblement excitant dans le fait de pénétrer dans ce monde sauvage, hors la loi et hors la vue de la société, marginal et souterrain, ce monde interdit et criminel.

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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyMar 5 Déc - 19:16


   
ft. Aleksei & Kira

   
Zone interdite

   
   

   Les souterrains sont son monde. Passé les lourds ventaux de fer qui séparent deux univers, une fois que vous vous êtes habitué à l’odeur de moisi voir pire mais aussi à l’obscurité alors vous vous faites une idée minime de ce qu’est la vie ici. Il ne suffit pas de descendre ici de temps en temps pour chercher de quoi se mettre la tête à l’envers ou simplement voir du pittoresque comme une foire aux monstres – il faudrait être fou d’ailleurs pour ça – pour comprendre cette société « d’en dessous ». Lui, il peut, Barkan a un regard lucide sur l’univers dont il est issu sans croire un seul instant qu’il a hérité de bien plus. Il est loin de sa station natale de Kitay Gorod dont il revient à peine, ici c’est Lyublino, nettoyée par la VvZ de ces pouilleux de satanistes, crétins cannibales et adeptes du sacrifices aux ordres du Pope Sanglant. La plupart ont été tués ce jour-là, Barkan y était, les autres dispersés dans les égouts ou alors dans des camps de régression. La plupart d’entre eux n’étaient pas bien « normaux » avouons-le.

Depuis, la VvZ s’est durablement établi ici au point de laisser une loge avec à sa tête un Voin qui n’est autre que celui que l'on appelle dans les Souterrains, Makina. Le plus ambitieux des membres de la Bratva pourrait voir cette responsabilité comme un honneur mais ce n'est pas le cas d'Alekseï qui se méfie grandement de ce « cadeau » qu'il pense empoisonné. Ce n'est pas un homme qui cherche le pouvoir, l'argent ou la richesse, ce qui l’intéresse c'est rester en vie et le plus longtemps possible. Se retrouver à la tête d'une loge, à même le Métro avec tout ce qui traîne dans les bas-fonds, c'est comme se dessiner une cible sur le front, Barkan ne peut le voir autrement que comme ça. Mais il garde ses réflexions pour lui, il fait ce que l'on attend de lui dans les plus « hautes sphères », joue ce rôle qu'il s'est construit au gré des années de présence dans la Bratva. Cependant, que l'on ne s'y fie pas. Ce serait une grave erreur.

Lyublino se distingue si l'on peut dire, dans la contrebande de ce qui se vole dans les niveaux supérieurs. Du recel qui alimente le marché noir du métropolitain, mais comparé à d'autres stations où s'est établie la VvZ, elle n'a rien d'une plaque tournante, juste assez pour faire rentrer du pognons dans les caisses pour faire tourner le reste du business. Plutôt ironique quand on aspire qu'à la simple liberté, loin de l'omniscience et l'omniprésence de Pinxit. Barkan se trouvait dans sa tente faite d'une bâche, de quelques tôles de récup', des morceaux de plastociment en guise de mur. Le premier qui mettrait les pieds ici sans y être invité passerait un sale quart d'heure et ceux qui traînent dans le coin sont au courant. Voilà pourquoi l'un des habitants de la station vient chuchoter à l'entrée. L'homme se redresse alors sur sa couche qui se résume à un matelas crasseux pour y dissimuler un exemplaire abîmé de Moby Dick, un cadeau de Madame Borodine.

Le Voin aux bras d'acier émerge de son abri, la mine sombre comme à son habitude. L'expression, ce n'est pas son fort mais ses pensées quant à elle, fusent. Le regard de Barkan accroche une silhouette plutôt reconnaissable, une touche de couleur dans l'ambiance terne et grisâtre du métro. Elle venait de passer la porte de métal condamnant cette partie de la rame avec l’extérieur.

- Qu'est-ce que tu veux ?

« Salut » , « Bonjour »...la politesse en soit, c'est en option.

   
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyMar 19 Déc - 0:15

Zone interdite

Alekseï Barkan & Kira Kitsyne
A quoi s’attendait-elle au juste ? Qu’il soit poli et cultivé comme ceux d’en haut ? Elle savait comment ceux d’en bas les nommait, ceux de la surface, avec un air en disant long sur ce qu’ils ressentaient. Le monde d’en haut leur était fermé, et bien souvent, ils en ressentaient de la frustration et de l’amertume qui se sentait dans leur voix, dans la manière de s’exprimer en leur présence. Parce qu’ils n’appartenaient pas au même monde, parce qu’ils ne subissaient pas ce que ceux d’en bas avaient subis. Kira comprenait leur amertume, en partie du moins, car elle n’avait pas réellement été rejetée jusqu’aux bas fond. Pas encore. Elle soupçonnait qu’un jour, elle finirait ici elle aussi. Elle était par trop attiré par ce monde, par trop différente des autres. Au fond, cela ne l’effrayait pas tant que cela. Sinon, serait-elle ici ?

Face à ce malotru impoli ? Elle senti la moutarde lui monter au nez. Que faisait-elle au juste ici ? Pourquoi faisait-elle commerce avec cet individu déjà ? Parce qu’il avait ce qu’elle désirait, parce qu’il faisait parti de ce monde qu’elle aimait secrètement, parce que le parfum du danger l’attirait encore et encore ici, et qu’au fond, la rudesse du personnage autant que l’odeur douteuse émanant de son antre avait quelque chose d’attirant. Elle plissa le nez pour montrer sa répulsion mais ses yeux luisaient d’une toute autre lueur, indiquant plutôt son attraction voire une certaine malice qui ne devait échapper à l’homme des cavernes qui se tenait devant elle. Une fois la moue passée, elle eut un petit sourire amusé. « Où sont passés tes bonnes manières ? Le chat les a mangée ? » plaisanta-t-elle sachant parfaitement qu’il y avait peu de chances pour qu’il rebondisse sur sa plaisanterie. Ceux d’en bas n’avaient pas beaucoup d’humour ou alors s’en était un bien noir et souvent au dépend de quelqu’un d’en haut.

S’avançant dans son antre, elle la parcourut du regard comme si elle allait prendre possession des lieux. Kira ne cherchait pas les issues de secours, ni n’essayait de vérifier si une oreille indiscrète trainait, elle savait que ni l’un ni l’autre n’existait ici. On était dans le monde d’en bas, il fallait voir les choses différemment ici, et s’adapter à la situation sans issue dans laquelle on se trouvait. « Tu te doutes de pourquoi je suis là non ? Sinon tu ne m’aurais pas ouvert. » fit-elle remarquée en commençant à tripoter des bouteilles à moitiés vides, pour certaines complètement vide. « Tu n’as rien à boire ici ? Diable, comment peut-on survivre sans vodka… » elle allait ajouter ici, parce qu’il fallait au moins ça pour supporter l’absence de fenêtre, et de lumière du jour pour elle, mais elle évitait d’être mesquine à ce point là. On ne sait jamais, la réponse pourrait lui déplaire voire lui briser quelques os au passage.


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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyVen 22 Déc - 13:13

La réflexion de la femme ne tarde pas à se faire sentir alors que le Voin s'approchait d'elle d'un pas lourd. Jouer sur les apparences, voilà le fort d'Aleksei qui trompe tout son petit monde sur ses réelles capacités ou motivations. Qui pourrait croire que celui que l'on taxe de brute, de sauvage voir même d'animal est en réalité quelqu'un de très intelligent, érudit et surtout à l'esprit vif ? Personne et c'est tant mieux. L'homme s'accroche à ce masque envers et contre tout, se permettant d'être simplement lui-même en présence de Madame Borodine, et encore. Il a apprit à ne faire confiance même pas à ceux qui lui voudraient du « bien ». Il y a tant de zone d'ombre qui l'entoure que Makina ne sait à quel saint se vouer si ce n'est lui-même. La solitude protêge de la trahison mais parfois, elle devient bien lourde. Un fardeau autant qu'une malédiction. Il préfère croire que ça ne durera qu'un temps, assez pour comprendre ce qui se trame autour de sa personne.

- Tu as vu des chats ici ? Tu as ta réponse.

Gronde t'il d'une voix égale. Sans hostilité mais sans bonnes intentions non plus. Aleksei est à des années-lumières de comprendre ce qui se passe dans la tête de celle qui lui fait face et surtout ce qui agite son cœur ou son esprit. Les quelques hommes qui entouraient le responsable de la station pour la VvZ s'écartent sur un simple signe de tête de Makina. Cela donne un peu le ton de l'ambiance qui règne ici, toujours sur le qui-vive. Les rames abandonnées et les lignes désertes sont aussi dangereuses que les stations elles-mêmes. On ne sait jamais ce qui peut sortir des ténèbres : la mort, la peur. C'est quotidien pour les gens du dessous et finalement, on en parle plus comme une éventualité banale plutôt qu'une fatalité. L'homme n'est pas bien grand, mais son caractère, la carrure et surtout ces deux bras mécaniques suffisent à le classer comme dangereux dans cette faune étrange. Par extension, Barkan se retrouve en haut d'une drôle d’échelle de l'évolution. Il s'en passerait bien d'ailleurs.

Aleksei finit par s'asseoir sur le matelas défoncé qui lui servait de lit alors que la chaise, l'unique, dépaillée ou presque est laissée pour son hôte. Ce n'est pas de l'altruisme ou de la galanterie, juste qu'il déteste tourne le dos à une entrée. Son doigt de métal désigne un bocal de verre contenant un liquide translucide avec un étrange dépôt grisâtre au fond.

- Si tu veux boire un coup, y'aura que de la vodka locale. Assez pour te délier la langue plus rapidement et me dire ce qui t'amènes.
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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyJeu 4 Jan - 18:27

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Alekseï Barkan & Kira Kitsyne
Des chats non, certainement pas. Elle se doutait que si un tel animal venait ici, dans les entrailles de l’ancien métro moscovite il serait bouffé par les rats vivant en masse ici et comme des rois, à moins que ce ne soit les mutants vivant en bas qui leur fasse leur fête. Les chats étaient des animaux assez gras pour être mangé et même s’il existait encore une certaine moralité s’opposant au trépas d’animaux dit de compagnie cette moralité s’effritait vachement vite quand on descendait dans les niveaux inférieurs du métro. Kira en avait conscience, et cela faisait parti du trip qu’elle cherchait en descendant, du danger qu’elle voulait ressentir, du parfum de danger, et du frisson parcourant sa nuque. Et clairement, Alekseï lui fournissait sa dose de frissons glacés. Si elle plaisantait avec lui, c’était aussi pour se donner une certaine assurance. « Peut-être que tu as finit par manger le chat. » fit-elle en souriant puis en lui adressant un clin d’œil qu’elle sait qui va le faire grimacer.

En fait, elle ne l’a jamais connu de bonne humeur, jamais souriant, jamais poli non plus. Mais étant donné là où il vivait, et le peu qu’elle connaissait sur son histoire, cela n’avait rien d’étonnant. On ne souriait pas quand on échouait ici, dans le noir, à se cacher, à vivre des retombées de ceux d’en haut. On n’avait pas envie d’être sympa ou gentil envers les autres quand on vivait dans leur ombre. Kira pouvait le comprendre. Elle non plus n’était pas spécialement sympa au demeurant, mais en comparaison de lui, c’était une fêtarde, une bavarde invétéré et une fille super chaleureuse. Il faut dire qu’en bas, elle se sent quasiment chez elle. Cela lui rappelle cet incident de sa jeunesse, quand elle a été enlevée et séquestrée par la bratva. Ce qui aurait dû être un traumatisme devint un moment important de sa vie, un véritable point de bascule. Après cela, elle ne fut plus jamais totalement la même, définitivement elle n’était plus la fille à papa. Elle avait trouvé sa voie et celle-ci la menait ici, dans les entrailles glacées de Moscou à suivre un individu louche qui régnait ici en maître.

La chaise qu’il lui laisse fait dos à la porte, elle comprend pourquoi il lui laisse cet honneur. Quand au verre qu’il lui désigne, c’est un liquide suspect qu’elle zieute avec une mine dégoûtée avant de finalement renoncer à l’idée de boire. De toute façon, même la plus délicieuse des vodka ne le fera pas sourire à ses plaisanteries ni ne le rendra plus charmant. Et à la fois, c’est bien cela qui lui plait chez lui, qu’il soit aussi brut de décoffrage, que rien ne puisse l’amener à sourire, si ce n’est, un butin fraichement acquis, avec peut-être assez de violence pour le contenter. « Très bien, puisque tu le prends comme ça… » fit-elle en s’asseyant sur la chaise et en croisant ses longues jambes dévoilant des cuissardes en cuir fourrées montant jusqu’en haut de ses cuisses. Il faisait trop froid pour laisser un bout de peau dénudé.

« Notre amie commune m’a dit que tu avais besoin de la drogue de synthèse X23 qui évite les rejets des améliorations de seconde main. » lâcha-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Etait-ce pour lui ou ses clients ? Va savoir, elle doutait qu’il lui lâche la moindre info de toute manière. Elle feignait d’être ici parce que la Bratva l’y obligeait, mais en réalité, elle prenait un certain plaisir à blesser Volkmar. « Il se trouve que j’ai eu vent de la nouvelle organisation des déplacements du matériel médical de Pinxit. » ajouta-t-elle avec un petit air faussement innocent. Il était vrai qu’elle prenait un certain plaisir à voir la Bratva contrecarré les plans de Volkmar et bouffer peu à peu toute son industrie. Oh il restait puissant et intouchable, mais chaque jour, quelqu’un réussissait à l’attaquer, à lui voler quelques miettes. Et cela lui suffisait. Elle glissa un morceau de papier où était griffonner des horaires, des lieux, tout cela paraissait quasiment illisible. Mais il lui fallait travestir son écriture au cas où le papier tombait entre de mauvaises mains.


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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyJeu 15 Mar - 18:22


   
ft. Aleksei & Kira

   
Zone interdite

   
   

Deux mondes opposés se faisaient face dans cette hutte de tôles et de bâches qui lui servait de retraite. Ils se placent d’un bout à l’autre du spectre de la société moscovites et pourtant, tout deux arrivent à se comprendre et communiquer. Enfin à peu près en ce qui concerne Alekseï. Femme de la haute qui vient se perdre contre truand notoire et rebut de la vie du dessus. Cela ne court pas vraiment les rues, encore moins quand on sait les véritables motivations de l’un et de l’autre. Toujours aussi taiseux, Makina s’empare du bocal, enfonce sa carcasse sur le lit, le dos contre le mur de palettes de bois vermoulus solidement clouées entre elle.

Le métal de ses doigts tinte presque avec douceur, un petit bruit glacé comme le verre que l’on veut faire chanter en glissant la peau sur le rebord. Sauf que là, c’est criard et désagréable. Cela ne peut pas en être autrement avec cet être sombre et grincheux comme il s’en fait peu. La première gorgée de « vodka » est toujours désagréable, l’effet de vitriol qui pourrait vous faire fondre l’œsophage. Après, on s’y fait. Aleksei l’écoutait en silence, revissant le couvercle pour éviter que l’alcool ne s’évapore trop vite. C’est que ce serait presque du luxe dans ces contrées souterraines.

Il était étrange d'avoir une voix féminine aux côtés de Makina. Pour le peu qu'on puisse en entendre, ce n'est guère dans un moment avouable pour les bonnes mœurs. Le fait que cette nantie se pointe comme une fleur sur son territoire a de quoi nourrir les interrogations de ses hommes qui occupent désormais la station pour le bien de la VzK. Officiellement. Officieusement, ce n'est qu'une manœuvre habile de celui que l'on prend pour un animal sans foi, ni loi, de garantir à la fois sa propre sécurité mais aussi, s'offrir une porte de sortie proche de la surface si il le faudrait. Personne au sein de sa petite troupe n'est au courant des appuis qu'il peut avoir là-haut et ce, malgré lui. Madame Borodine et Vex, voix masculine sans visage, qui attendent bien patiemment que leur « poulain » rassemble les pièces d'un puzzle bien complexe par lui-même. Non sans un peu d'aide... Du genre de celui que son interlocutrice pouvait lui offrir.

A la question de Kira, il fronce légèrement le regard. Encore une manœuvre de cette vieille chouette de Borodine encore une fois. Aleksei opine de la tête et ne précise pas réellement la destination de ce produit. Ce n'est pas pour lui, pas pour cette fois. Cela fait un petit moment que ses prothèses lui foutent la paix à bien y repenser. C'est la suite de son discours qui l’intéresse. Le mafieux se redressait sur son matelas grinçant pour reposer les deux pieds sur le sol. Le métal rencontre le papier, il y pose un regard presque distrait. Des pattes de mouches qui restaient déchiffrables pour lui. De toutes manières, les raclures qui rôdaient dans les parages ne sauraient rien faire de ça. Il s'en était aussi assuré. Makina ne peut s'empêcher de la regarder avec une certaine perplexité.

- Pourquoi tu fais ça ? T'as pas ta place ici et pourtant tu continues de descendre au risque de te faire buter au moins une dizaine de fois. Mais t'es toujours là. C'est quoi qui te pousses à faire ça hein ?

La méfiance pourrait presque s'entendre dans sa voix. Il ne comprend toujours pas pourquoi Borodine s'est rapproché d'elle ou alors l'inverse, allez savoir. Toujours est-il qu'il parlait d'une voix brasse, histoire d'éviter les oreilles indiscrètes.
   
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyDim 18 Mar - 18:25

Zone interdite

@Alekseï Barkan & Kira Kitsyne
La gorgone observe le barbare s’enfoncer dans une position lascive faussement passive sur le matelas jeté sur un lit aux ressors et à l’armature métallique grinçante. Elle observe l’oscillation métallique de ce matériel abandonné à la surface, récupérée comme tout le reste ici, rafistolée, finissant son existence dans l’obscurité des tréfonds de la cité gelée. Même le froid n’osait s’aventurer jusqu’ici, s’insinuer jusque là. La sonorité métallique éventre le silence, par moment. Un silence que ni l’un ni l’autre ne cherche à briser. Ils ne ressentent pas le besoin d’être apprécié, ni d’être socialement acceptables. Ils ont basculé dans un monde où les lois sociales n’existent plus, ne sont plus qu’un mythe. Et de ces ruines demeure un immense fossé, éternel dans le pays où le communisme n’a pas réussi à aller au delà de la période de dictature préconisée par Marx, encore et toujours, la lutte des classes.

Pourtant, il y a un pont tracé entre eux. Un pont qu’eux seuls peuvent comprendre, percevoir, en sentir la réalité sous leurs pas hésitants. Un pont tracé par une vieille femme au nom énigmatique qui aurait pu être la figure d’un roman de Dostoïevski. Son fantôme demeure, présent, au milieu de ces deux personnages figés dans le mythe les entourant, incapable de sortir même ne serait-ce qu’un instant de leur rôle, de ce caractère brossé rapidement, esquissé comme un portrait lancinant. Chacun a sa propre guerre à livrer, ses propres batailles à remporter. Quitter sa cachette pourrait être mortel, serait mortel. Leur rencontre est déjà un miracle. Un pont jeté mais dont les fondations demeurent fragiles, qu’une simple secousse de la croute terrestre pourrait jeter à terre. Cette scène là est une chimère fantasque aussi sulfureuse que mystique, hautement symbolique de l’hypocrisie du système actuel qui bafoue les libertés en laissant les frustrations nourrir la criminalité.

La question qu’il pose tranche l’hypocrisie et le mystère, tranche le voile opaque que tout un chacun accepte de porter. Les questions sont trop dangereuses pour qu’on les pose à voix haute, et la vérité est trop fatale pour être exprimée de toute façon. Là haut, le système acéré surveille le moindre faux pas, guette la moindre maladresse, pourfend le malheureux qui oublie un bref instant qu’il est surveillé dans le moindre fait et geste et qu’il sera exécuté ou pire encore au moindre signe de rébellion. S’ils pouvaient surveiller nos pensées… Kira est trop habituée à cela pour déroger aux habitudes. Parce que révéler ce qu’elle sait sur lui, sur pourquoi elle vient le voir lui plus qu’un autre, pourquoi elle lui rend ces menus services lui serait fatal, elle préfère exposer ses secrets et ses balafres, moins dangereuses car le système les exploite. Tant qu’elle lui obéira, tant qu’elle lui sera utile, elle demeura ici.

« Je ne suis pas certaine que cela te regarde. » commence-t-elle pour lui rappeler qu’elle ne lui doit rien, certainement pas la vérité, encore moins de justification sur son propre comportement. « Peut-être que j’apprécie le fait qu’ici, aucun micro ne soit branché, aucune caméra ne soit visée sur moi, qu’aucun rapport ne soit fait. Cela vaut le coup, quand on vit là haut, de risquer sa vie pour sentir la liberté ne serait-ce que quelques secondes. » énonce-t-elle sans ressentir de scrupule à lui rappeler ce qu’il gagnait en vivant dans ce trou à rat. La liberté vaut-elle le prix qu’il en paye ? Cet alcool qui finira par le rendre aveugle, cette absence de lumière du jour qui lui volera dix ans d’espérance de vie, cette solitude pesante, cette crasse qui l’emportera peut-être un jour dans une bête infection. « Peut-être que j’ai besoin de toi autant que tu as besoin de moi. Pour des raisons différentes, c’est évident. » ajouta-t-elle en l’observant du coin de l’œil, sortant une cigarette fine qu’elle glissa entre ses doigts. « Tu veux une clope ? » demande-t-elle ignorant s’ils fabriquent leur propre tabac en dessous. Elle ignorait d’où venait celui qu’elle fumait, sans doute de la bordure, comme tout le reste.

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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyLun 19 Mar - 9:52


   
ft. Aleksei & Kira

   
Zone interdite

   
   

La « liberté » a un prix, tout a un prix, que ce soit ici ou à la surface. Tout se monnaye, se paye, se négocie. Mais cette « liberté », Barkan finalement ne l’a jamais choisi. C’est un mot qui a bien des significations selon l’endroit où on se trouve, là-haut, ou ici. Il n’est pas question de sacrifice ou d’abnégation dans la vie qu’il mène, c’est simplement son quotidien, survivre, s’élever au dessus du plus faible. Un peu comme tout le monde dans ces coursives sombres et pourrie d’humidité, à la différence près que pour Makina, il y a cette quête de réponse qui pourrait tout changer. L’homme fait « non » de la tête à sa proposition. Il a certes un petit penchant pour l’alcool maison frelaté mais ses poumons tout comme son organisme est assez pourri par l’amiante et d’autres saloperies pour ne pas s’en rajouter une couche.

Très conscient sur son espérance de vie, notre homme fait ce qu’il peut pour la préserver autant qu’il faut, il a un objectif, une mission, une quête. Comprendre, un mot qu’on ne pourrait pas lui apposer au dessus de la tête quand on le voit comme ça et pourtant. Dans ce bas-monde, bouge infâme qui échappe aux lois du dehors, Barkan pourrait presque être l’Einstein du coin. Qui l’eut crû ? Peut-être celle qui se trouvait face à lui, détendue, comme si elle se trouvait chez elle, sur cette chaise dépaillée récoltée dans un coin abandonné de la rame. La réponse qu’il obtient n’est clairement pas pour plaire au truand. Barkan se lève dans un affreux couinement de métal rouillé, soulageant le lit de fortune de son poids.

- Y’a pas de liberté ici. Y’a vraiment que les péquenauds du dessus pour croire qu’ici ça existe.

Il montre les murs de béton, le ventail de métal par lequel elle est arrivée. Des barrières, des frontières physiques entre deux mondes qui ne peuvent pas cohabiter et qui pourtant, se nourrissent l’un de l’autre. La surface en appel aux souterrains pour ne pas se salir les mains dans ses magouilles quand ces derniers ne récoltent que les rebuts de ce qu’elle ne désire plus. Parfois bien sûr, le tribut est différent mais il faut aller se servir soit même et pas vraiment en demandant.

- Ta prison est différente de la mienne. On est tous les deux enfermés quelque part. La liberté, ça n’existe plus depuis longtemps. Tant qu’il y a des murs ou quelqu’un pour te dire quand pisser, quand chier et quand manger. J’me demande même si elle a existé un jour tiens.

Sa voix, grondante, gutturale se faisait aussi presque murmure. Pas de micro ici, certes, mais assez d’oreilles et de confiance inexistante même entre membre d’une fraternité, pour avoir son lot d’emmerde. Il sait ce que c’est, ils ont voulu le buter une fois déjà. Aleksei n’est pas dupe. Cela dit, les derniers mots de la gorgone sont plus énigmatiques. Ils font « affaire » à l’instigation ou à la manipulation de sa bienfaitrice, en effet. Mais le but… Cela lui échappe encore bien trop.

- Justement. J’ai rien demandé moi.

Il sifflerait presque entre ses dents. Les visites à répétition de Kira ne faisait que faire grimper la méfiance toute relative des membres présents du VvZ

- Je comprends rien à tout ce qui m’arrive.
– Il montrait ces bras, « cadeaux » de la même bienfaitrice, leur amie commune -

C’est peu de le dire… L’attentat déguisé en attaque ratée, ses bras, Vex, Borodine et maintenant cette femme qui l’aidait, lui donnait tous les filons possibles pour faire son « travail ». Pourquoi ? quel but ? Elle lui embrouillait l’esprit, l’empêchait de réfléchir correctement et posément.

- Vous débarquez comme ça, avec vos mystères et vos «services » sans me dire pourquoi. Pourquoi moi ?
   
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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyVen 23 Mar - 20:24

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@Alekseï Barkan & Kira Kitsyne
La scientifique lève un sourcil, étonnée par son refus. Bizarrement, après l’alcool frelaté qu’il venait de s’envoyer et qui à terme, détruirait sa rétine, elle s’était attendue à ce qu’il se jette sur la dite clope ou alors qu’il la boude en sortant un tabac sombre et épais au caractère prononcé qui aurait autant de saveur qu’un cigare laissé dans l’humidité trop longtemps. Mais non, il refusa, poliment en plus, d’un simple geste de la tête. Elle laissa la clope entre ses doigts, au cas où il changeait d’avis, mais ne voyant pas de signe d’une éventuelle hésitation, elle finit par glisser la cigarette dans un porte cigarette, l’alluma et la porta à ses lèvres dans un geste qui se voulait élégant.

Kira avait grandit dans un milieu si diamétralement opposé à celui-ci. Ses parents faisaient partis des nouveaux riches et tenaient à montrer leur aisance financière en étalant l’argent sur les murs, quasiment littéralement. Son père tenait à montrer qu’il était un génie et un génie riche, alors il avait fait connecté leur maison dès que cela fut possible, couvert les murs de peintures d’art moderne, rempli leur maison d’objects connectés, de robots à la pointe de la technologie, obéissant et sans humanité. Kira se rappelait d’avoir été élevé plus par des programmes que ses parents. Des programmes qui surveillaient, enregistraient les moindres de ses gestes et paroles. Elle avait toujours su se contrôler mais rêvait d’un endroit où elle pourrait jurer, cracher, roter, et dire ce qu’elle voulait. Endroit qu’elle trouva lorsqu’elle fut kidnappée.

Son lien avec lui n’était pas résumé à des ordes données par un dignitaire de Pinxit. Elle avait envie d’être là, elle appréciait ces visites, elle voulait lui donner ce dont il avait besoin pour prendre sa revanche. Le jour où il connaitra son passé, son origine, ce pourquoi il était encore en vie, amélioré, caché ici, elle lui livrera les clés pour confronter son géniteur, s’il était encore en vie. Kira ignorait quasiment tous, les détails qu’on lui avait caché, la plupart des choses qu’elle savait à son sujet, elle les avaient devinés. Ils pensaient être malins, mais ils ne l’étaient pas tellement au fond.

Ce qu’il disait était loin d’être idiot. Au début, elle avait cru qu’elle aurait affaire à un simplet, du fait qu’on lui cachait beaucoup de choses, et parce qu’elle pensait que le savoir était le pouvoir, mais il était plutôt réaliste sur lui-même, et le monde où il vivait. Bien sûr, chacun d’eux voyaient le monde à sa façon. Et elle avait conscience de la naïveté de son propos à ses yeux. Etait-elle cruelle en parlant ainsi, peut-être. Elle l’était en lui masquant la vérité, en l’abusant, comme tous les autres. Elle prétendait vouloir lui donner les clés, mais serait-elle capable de cracher la vérité et d’affronter les conséquences ? « Je ne suis pas celle à qui tu dois poser cette question. » répondit-elle, consciente de passer pour une connasse en disant cela.

Kira voulait, comme tout le monde ici bas, survivre. Cela voulait dire jouer avec le feu et s’en tirer, cela voulait aussi dire savoir quand la fermer. Même ici, les murs continuaient à avoir des oreilles. « Je ne sais pas pourquoi toi. Tu dois avoir compris, non, comment ça marche. Tout ça, ce monde là, ce système. Nous ne sommes que des pions. Je doute qu’un jour tu rencontre ton marionnettiste, et quand bien même ce jour arriverait, crois-tu que tu pourrais t’en libérer ? » Parce qu’elle connaissait son bourreau, parce qu’elle l’avait laissé la toucher, la pénétrer, et qu’elle en demeurait encore et toujours prisonnière. Savoir n’est pas libérateur, le savoir n’est pas le pouvoir, le savoir c’est juste une vérité cruelle.

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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyMer 28 Mar - 13:27


   
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Aleksei en perdrait le rôle qu’il s’était donné dans ce monde qui est le sien, celui de la brute qui ne cherche pas plus loin que le bout de son nez, qui distribue des bourre-pifs à qui le demande et parfois qui ne le demande pas d’ailleurs. Makina est un nom qui résonne de manière bien sombre dans les coursives du métro, dans l’univers mafieux des Bratva, on pourrait presque le croire increvable, on le sait tenace et surtout dangereux au sens primaire du terme. Et le voilà presque à philosopher sur le concept de liberté avec une nantie du dessus. Encore heureux qu’il parle à voix basse, notre homme se compromet déjà suffisamment avec celle qui lui fait face.

L’odeur du tabac de plutôt bonne qualité pourrait presque faire office de parfum d’ambiance dans cette atmosphère de moisi et d’humidité constante. Les réponses froides qu’elle apporte ne sont pas vraiment à son goût et Barkan grince des dents.

- Un pion… j’ai pigé depuis longtemps maintenant sinon Borodine ne m’aurait pas fait ce genre de cadeau.


Grogne t’il en se parlant pour lui-même. Cette conclusion, il avait pu se la faire lui-même sans trop de difficulté. Nouvelle rasade d’alcool des sous-sols, à force son gosier ne pourrait même plus sentir l’atroce chaleur en plus de l’amertume sous-jacente qu’il ingurgite, par bonheur, qu’en quantité « raisonnable ». Assez pour que la cataracte ou l’ulcère ne le guète de manière prématurée.

L’espérance de vie ici, dans cette société parallèle à celle sous le dôme est plus que limitée. Tout le monde en est conscient dans un cynisme glaçant. Alors parfois, la bêtise humaine prend de nouvelles proportions avec l’excuse que cette journée serait peut-être la dernière. Un monde sans foi, ni loin comme le dit si bien l’expression dans lequel il est né, à grandit, à survécu jusque là même en résistant à l’explosion d’une amorce mal réglée à dessein. Une prison de ciment et de fer, d’eau croupie et crasse tandis que celle qui l’observe de ce regard si clair, presque dérangeant est aussi prisonnière que lui mais dans une autre style d’incarcération.

- D’abord, je veux comprendre pourquoi on a voulu me buter, qui surtout. Le marionnettiste viendra plus tard.


Pour le coup Makina a une très vague idée de l’endroit où il peut mettre les pieds. Une conviction, une motivation qui le pousserait un jour où l’autre à passer la frontière du ventail de faire et remonter à la surface. Ce jour-là, peut-être que la Gorgone serait utile. C’est même une certitude, mais à quel prix ?

- Qu’est-ce qu’elle t’as promis, à toi.. Borodine. Qu’est-ce qu’elle a bien pu te faire miroiter cette vieille chouette pour que tu viennes te perdre ici…avec moi qui plus est.

Oui, il est bien loin de penser que la femme assise là et finalement présente de son plein gré. Côtoyer la fange et ceux qui y vivent pour le plaisir et même l’aider, comme elle venait de le faire là. Certaines pièces du puzzle sont encore manquantes dans les réflexions du mafieux. Il n’est rien, il en est persuadé. Il ne connaît pas de secrets compromettants, il n’a aucune informations de valeurs si ce n’est les affaires de la VvZ et encore. Pas de trahison, pas un pas de travers envers la Bratva et pourtant. Puis lui vient une idée.

- Tu connais des gens qui se rendraient à Kitaï Gorod de temps à autre ?


La dernière fois qu’il y avait remit les pieds, c’était peu après sa transplantation et le chef de la station avait prit ses jambes à son cou en le voyant. Depuis… plus de son, plus d’images et ce n’est pas faute d’avoir cherché.

- Quand j’y suis revenu, c’est comme si les gens là-bas avait revu un mort. ‘Pas faux en soit mais ça a fait fuir le chef du bastion.
   
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MessageSujet: Re: Zone interdite ft. Alekseï   Zone interdite ft. Alekseï EmptyJeu 5 Avr - 16:30

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@Alekseï Barkan & Kira Kitsyne
La scientifique comprend qu’elle ne peut plus reculer, qu’il lui faut sauter à présent. Longtemps, elle est venue ici, et a trouvé ce qu’elle cherchait, le parfum du risque, le goût du drame et de la noirceur, le soupçon de violence et de dureté à laquelle elle avait besoin de se confronter pour se sentir vivante. Parce qu’ici la menace était palpable, parce qu’ici quand quelqu’un voulait vous tuer, il vous le disait clairement voire bondissait carrément sur vous sans plus ample présentation qu’un hurlement de rage échappé d’une gueule brisée. Ici tout paraissait vrai, ici tout paraissait saisissable, ici, il n’y avait de place pour les mensonges et l’hypocrisie.

Excepté ici, dans cette cellule trop bien aménagée, avec cet ange tombé dans la crasse, avec ses membres rafistolés par une espèce de bonne fée. Il est vrai que la première fois qu’elle avait vu, elle avait cru à un conte de fée tordu. Lui le gamin d’un grand ponte caché ici dans la crasse, pourquoi ne lui avez-vous pas collé un masque de fer avait-elle plaisanté la première fois. Il finissait par en avoir conscience, de sa différence, de son statut étrange, de cette bulle de suspension de crédulité. Et c’était à elle tout d’un coup qu’il demandait de lever le voile. Le pouvait-elle vraiment ?

La blonde guindée garda le silence en l’observant, un crissement dans son expression lorsqu’il lui demanda ce qu’elle y gagnait paru, un bref instant. Parce qu’elle était là de son plein gré, et qu’elle n’y gagnait rien d’autre qu’une visite supplémentaire en enfer, parce qu’au fond, il lui rappelait elle, adolescente, et que cette vie dans cette cellule, c’est peut-être ce qu’il aura de mieux. Mais pouvait-elle le blâmer de vouloir connaître le monde d’en haut ? L’herbe est toujours plus verte ailleurs. C’est ce qu’elle avait réalisé depuis quelques années même si les russes savent, mieux que personne, feindre de ne ressentir cette envie.

« J’y vais moi-même, c’est le cœur de Pinxit. Que voudrais-tu aller faire là bas ? » demande-t-elle d’une voix posée. Même si elle se doute que la réponse puisse inclure du danger, pour elle. Parce qu’elle n’est pas certaine de dire non s’il lui demandait de l’introduire là bas, comme elle sait que l’ange gardien de ce cher Barkan n’aimerait pas cette idée. Elle finit par secouer la tête.

« La seule qui détienne ces réponses c’est Borodine. Mais la vraie question est, est-ce que les réponses te plairont ? Tu ne songes qu’à ce qu’on te cache sans prendre en compte le fait que cela puisse être pour te protéger. Les réponses peuvent être fatale parfois. » ajouta-t-elle, même si, elle avait conscience de l’ironie de ses dires. Pouvait-on accepter de vivre dans le mensonge une fois qu’on avait conscience des murs de la prison dans laquelle on vivait ? « Si toutefois tu es prêt à prendre les risques qu’impliquent ces réponses, alors je peux te révéler ce que je sais. Je te préviens que ce n’est pas grand chose. »


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