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 Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)

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✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) _
MessageSujet: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMar 14 Juin - 10:17

La petite brise qui soufflait venait se perdre dans mes cheveux, les soulevant avec application pour les laisser retomber en vrac. Heureusement, je les avais attachés, ce qui évitait les nœuds en pagaille. Personne ne se rend compte, mais un mélange de cheveux et de poil qui s'emmêlent, c'est la galère assurée croyez-moi. Mon regard portait loin ce jour-là. Pourquoi ? Parce que j'avais enfin une journée de repos, après toutes celles à devoir rester correctes, à ne pas m'amuser, j'avais enfin une journée complète pour faire tout ce que je voulais. Et ça, je devais dire que s'était parfaitement le pied. Je venais de courir pendant pas loin d'une heure, un sourire extatique sur le visage. J'avais finis en haut d'un immeuble. Oui parce que courir pour moi ressemblait à des parcours, comme ceux des militaires. Parfois, il faut escalader, d'autre fois, il faut ramper et par moment, il suffit de courir en ligne droite, courbe et d'éviter les quelques obstacles que les gravats se sont amusé à mettre là, sans compter bien entendu la séance ce crochetage pour ne pas perdre la main. J'adorais ces moments, ou la fraîcheur du matin contrastait avec la chaleur de ma peau, rendant le spectacle assez étrange. Ma queue battait la mesure derrière moi, mes sens de félins en alerte. L'obstacle était haut, je ne pouvais le nier, mais l'adrénaline et l'excitation était bien trop présente pour que je ne m'y essaye pas. Je me positionnais donc, accroupis, regardant loin devant moi et sautais sans me demander si cela allait me tuer ou pas... Et je finis par atterrir sur une barre de métal, l'une de ces barres qui faisaient partie des fondations avant les dites fondations tombe en ruines. Je descends donc de barre en barre, jusqu'à ce qu'un long saut me fasse retomber sur mes pieds. Un sourire victorieux sur les lèvres, je me dirige en courant vers la maison.

Chose que je n'aurais probablement pas dû faire. C'est journée ménage. Edgard râle contre Alyssa, qui en retour lui râle dessus. Quand elle m'aperçoit, elle me râle dessus parce qu'Esia a encore disparu et finalement je le retrouve planqué derrière moi et ça fait encore plus râler Aly qui se met à secouer frénétiquement ces pauvres tapis. Dans la confusion générale, plus personne ne sait qui râle sur qui et on en vient tous à éclater de rire. Je sermonne mon petit pot de colle en lui disant qu'il faut aider, mais pensez-vous un adolescent, reste un adolescent. Il n'aime pas le ménage et s'il construit des tas de trucs pour notre maison -il est super doué- le reste du temps, il évite tout le monde, sauf la famille et encore il est plus proche de moi que du reste. C'est donc forcément à moi d'aller lui râler dessus. Je me pose devant lui, enlève mes lunettes de soleil et lorsqu'il tombe sur mes yeux dorés, il se fige un instant et me contemple la tête pencher. Il est comme moi, avec un peu moins d'attribut. Il reste un instant comme ça et un sourire attendrissant se dessine sur mon visage. J'aimerais tellement avoir des enfants, mais pour ça, il faudrait trouver la personne. Enfin, cela n'a pas d'importance pour l'instant. Je le convaincs finalement de venir donner un coup de main et à nous quatre, le ménage devient plus rapide. Une heure plus tard, nous avons terminé et je pars jouer avec Esia pendant une bonne heure.

Mes journées calmes se passent toujours ainsi, alors que mes journées boulot se passent toujours autrement. Souvent je suis collé dans des plans diverses et variées que j'ai pu faire des différents endroit que je dois voler. Je me demande si un jour je pourrais aller voler à la citadelle, ce serait amusante et même plutôt intéressant. En gros ces journées tranquille sont pour les passer avec ma famille, donc j'en profite. Je profite d'ailleurs d'eux durant toute la journée et finalement, quand le soleil commence sa descente, quand notre petit loup en arrive à être complètement crevé et qu'il s’endort dans mes bras, je l'emmène dans sa chambre et je le borde. Un bisous sur le front et je le regarde un instant. Oui, des enfants ce serait cool, j'aimerais bien en avoir à moi. Je souris une nouvelle fois et préviens Ed et Aly que je sors ce soir. Pour une fois, je vais m'amuser en ville. Après une bonne toilette, je mets un jean moulant, un tee-shirt tout autant moulant ainsi qu'une paire de vieille botte en parfaite état. Je détache mes cheveux pour les laisser libre et je me dirige vers l'un des quartiers où il y a des bars. Après tout, autant s'amuser non ? On remarque toujours rapidement que je ne suis pas humaine, mais rien n'empêche à un doppel d'aller boire un verre, je paye d'ailleurs toujours mes consommations. Je finis par arrêter mon choix sur un endroit pas trop mal, assez fréquenté, pour que je puisse passé inaperçu. Comme les anciennes idole de la musique, j'ai des lunettes à verre bleue, histoire que mes yeux dorés ne soient pas trop voyant et je m'approche du bar d'une démarche délicate.

« Un soda c'est possible ? »

Un sourire et le barman me regarde avec de grand yeux. Je sais bien que je fais de l'effet, parfois, pas comme je le voudrais mais celui-là ne serait pas contre un peu d'amusement. Désolé mon mignon, pas pour l'instant. Il me sert un cocktail léger que je me mets à boire par petite gorgée. Mon regard se perd dans la salle, je rechercher une proie, parce que c'est ça que je fais. Quelqu'un pour s'amuser, signifie une proie. Je finis par m'arrêter sur un type qui est tout aussi blond que moi... à croquer ce jeune homme. J'irais bien jouer avec lui, juste pour le plaisir. J'adresse une remarque au barman en lui signifiant de lui servir un autre verre qu'il a presque vide et je m'approche de lui, tire une chaise et m'assoie tranquillement, comme une femme normale en somme.

« Salut beau blond. Ça te dérange si je te tiens compagnie un moment ? Il y a pas mal de monde et un peu trop de personne qui me reluquent depuis que je suis arrivée. »

Un sourire, doux, calme, enjôleur probablement. Elle sourit toujours de cette façon quand elle s'amuse. Elle le regarde, le détaille avec délectation, passant sa langue sur ses lèvres comme si elle récupérait les gouttes de son cocktail.

« Pourquoi êtes-vous seul ici ? Vous attirez les regard visiblement et pas que de la part des femmes. »

Nouveau sourire et elle se tait, se demandant bien s'il va parler, ou s'il va lui laisser faire toute la conversation. Enfin s'il veut, ils peuvent se passer de conversation après. Je suis douée pour plein de chose après tout.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMar 14 Juin - 15:10


Fin de service, début de soirée. Après avoir quitté le poste de police, Kyle s’était gentiment laissé porter jusque dans un bar qu’il fréquentait assez souvent, quand il ne buvait pas chez lui, en tête à tête avec sa bouteille de whisky. Malheureusement, cette dernière était vide et il n’avait pas spécialement envie d’aller faire le plein, puis il arriverait bien à supporter l’ambiance d’un bar, au moins pendant quelques heures, avant de retrouver son fauteuil en cuir délavé et rapiécé, mais confortable, dans lequel il finissait généralement ses nuits à regarder un mur vierge de toute décoration et qui aurait mérité un petit rafraichissement, si ce genre de considérations n’était pas jugé « frivole » dans le contexte actuel. Son arme de service dans son holster et l’insigne à la ceinture, le tout relativement bien masqué par son long manteau de cuir noir qui commençait, lui aussi, à avoir vu du terrain, Kyle traversa le ghetto à pied, sans réellement prêter attention à son entourage, ou plutôt juste assez pour dissuader quelques petits pickpockets de venir tenter le diable avec lui. Il n’était pas rare que certains d’entre eux, plutôt bien informés, le reconnaissait de loin et, du coup, évitaient de s’approcher, voire essayer de se faire oublier dans l’ombre, des fois que. Mais ce soir, à moins de tomber sur un flagrant délit, le cadet des McPherson ne courrait après aucun criminel, il avait suffisamment servi la Justice de Pinxit pour la journée. Tout ce à quoi il aspirait, c’était quelques bons verres, un peu de calme et… c’était déjà beaucoup demander, probablement. Le bruit de ses chaussures montantes en cuir résonnait dans ces ruelles vides et délabrées, quelques passants déambulaient, probablement pour retourner chez eux et éviter de s’attarder en début de nuit là où ils risquaient d’y laisser un peu plus que quelques tickets de nourriture.

La silhouette s’arrête enfin devant un bâtiment dont la devanture vaguement reconnaissable. Le Port O’Leith. Ce n’est probablement pas le premier endroit où on s’attendrait à voir un Blade en permission mais Kyle commençait à bien connaître l’endroit. L’endroit était relativement tranquille et c’était tout ce qu’il cherchait. Durant l’une de ses premières visites, certains avaient bien essayé de lui chercher quelques noises mais, depuis cet incident, on le laissait tranquille. Il faut dire que certains habitués avaient connu l’immense privilège de goûter à son crochet du droit. Soupirant pour lui-même, Kyle reprit sa marche et se dirigea vers l’entrée. Une fois à l’intérieur, il jeta un coup d’œil circulaire, observant que quelques têtes familières se trouvaient dans les environs, certaines lui donnaient deux ou trois tuyaux de temps en temps, mais il n’était pas là pour ça. Après avoir repéré une petite table légèrement à l’écart, il s’approcha du bar, déposa de quoi payer sur le comptoir et commanda un whisky avant d’indiquer sa table d’un mouvement de la tête et de s’y diriger. Sans plus de cérémonie, il s’installa et jeta un œil sur l’une des télés qui diffusait des images – sans son, compte-tenu du brouhaha constant de la grande salle. C’était probablement quelques informations dont il n’avait rien à faire. On s’approcha de sa table, déposant son verre sur celle-ci. Attrapant ce dernier, Kyle joua un peu avec, faisant tourner le liquide ambré qui reflétait la lumière blafarde du lieu. Une chance que l’apocalypse n’ait pas réduit à néant les capacités de création d’alcool et même si celui-ci ne vaudrait certainement pas le scotch qu’on pouvait obtenir à la Citadelle, il finirait bien par lui monter à la tête tout pareil. Après tout, il n’était pas ici pour de la dégustation, enfin, pas vraiment.

Dans son coin, il observa les allées et venues, écouta quelques bribes de conversations qui passaient à portée de ses oreilles – c’est-à-dire presque toute – mais ne prenait même pas la peine de les considérer. Il les entendait, simplement. Son verre s’était progressivement vidé et il était déjà au deuxième. Son regard avait glissé sur une nouvelle venue qui n’avait pas laissé une bonne partie de la salle indifférente. Délaissant la cible de l’attention pour regarder, si l’on pouvait dire ça, les images qui passaient sur l’écran non loin de lui, il fut interrompu par la même personne qui était rentrée quelques instants plus tôt. Blonde, cheveux longs, lunettes teintées d’un bleu surprenant. Elle s’était installée nonchalamment en face de lui, tirant une chaise d’une table à côté pour cela. Elle a beau lui demander si ça le dérange, elle ne donne pas vraiment l’air d’en avoir quelque chose à faire. Jetant un œil autour de lui, il constate, qu’effectivement, elle a encore de nombreux regards posés sur elle. Soupirant, il but la dernière gorgée de son verre et le reposa sur la table. « Fais comme chez toi. » le ton était plutôt neutre, un peu résigné, mais il n’a pas vraiment l’envie de l’envoyer bouler. D’abord parce que c’est une femme, et deuxièmement parce qu’elle n’avait pas vraiment l’air d’avoir un quelconque intérêt pour son avis. Le barman s’approcha à nouveau, déposant un nouveau verre devant lui. Au regard que leva vers lui le Blade, l’employé désigna la jeune femme de la tête. Eh beh… Il attrapa le verre, le regarda un instant et releva les yeux vers l’inconnue. « Merci. Enfin, je crois… » Il leva son verre dans sa direction et en but une gorgée avant de le reposer sur la table. Alors qu’il l’observait en silence, puisqu’elle s’était un peu imposée dans son champ de vision, elle lui demanda ce qu’il faisait ici, mentionnant que lui, non plus, ne laissait pas les gens indifférent. Il haussa les épaules. « Je crois que j’ai laissé un bonne impression la dernière fois. » Et puis il y avait ceux qui devaient savoir qu’il était Blade Runner et se demandaient surtout qui était suffisamment gonflé pour venir s’installer à sa table. Il n’en dit cependant pas plus, le regard toujours posé sur la jeune femme qui lui faisait face, sa main droite entourant son verre, jouant à peine avec, un peu comme s’il était dans l’expectative.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMar 14 Juin - 19:22

Ouhhh, il était foncièrement intéressant celui-là. Sa partie féline avait envie de se coller à lui, de se frotter langoureusement et de venir lécher le lobe de son oreille pour en goûter la savoir. Elle se serait bien assise sur ses genoux là de suite pour profiter de sa chaleur. Son odeur lui plaisait, et elle avait très envie de le faire sien maintenant. Quelle traînée franchement. Mais pour être honnête, j'étais assez d'accord avec elle. Son odeur était si agréable, même d'ici, ça lui titillait les sens et elle était agréablement surprise. Cela faisait un petit moment déjà qu'elle n'avait pas ressentit ça. Ce ne serait pas la première fois qu'elle jouait, mais là, elle était pressé de commencer. Hum, hum, sauf qu'elle allait devoir patienter encore et puis jouer avec les mots était tout aussi agréable, faire monter la pression l'était tout autant. Je ne m'étais pas gênée pour m'installer et visiblement, ça ne lui avait pas posé tant de problème que ça et franchement pour être honnête, s'était cool ça. Parfois, on me jetais, on avait tendance à me balancer des atrocités, on me traitait de monstre et on s'en allait, mais pour être honnête, je n'en faisais pas de cas. Il y avait de cela longtemps, on m'avait expliqué pourquoi on me traitait de monstre et je devais bien avouer qu'au départ je n'avais pas compris. Pourquoi devrais-je me sentir différente de quelqu'un d'autre alors que j'étais née comme ça sérieux ? J'avais vite laisser tomber, de toute façon, pourquoi ferais-je attention à ce genre de personne qui définissait que uniquement par le physique on était normal ou non sérieux ?

« Oww. Vous avez danser sur le bar torse nu ? Je dois bien avouer que si c'est ça, j'aimerais bien voir ça de nouveau. »

Un clin d’œil et je souris, avec douceur, avec sensualité bien entendu. J'ai bien envie de grogner sur ces crétins qui me reluquent encore. Je sens leur regard brûlant dans mon dos qui me détaille. Bien entendu avec le noir, ils ne remarquent pas que je suis différente, ce n'est pas si grave, certains ne s'en priverait pas de toute façon, ça les amuserait certainement. Certains trouverait ça dégueulasse, peut-être qu'il est de ceux-là après tout. J'ai envie de savoir ce qu'il pense de la différence. Peut-être qu'il s'en fiche totalement, peut-être pas. J'ai envie de tester, de voir ses limites, de voir ce qu'il va dire, ce qu'il va faire. Est-ce qu'il va reculer ? Est-ce qu'il va s'enfuir en courant ? Un regard horrifié peut-être ? Ou alors tout autre chose. Certains étaient excités par la différence, cependant, je doutais fortement que ce soit son cas. Sans savoir réellement pourquoi, j'avais l'impression qu'il pourrait m'accepter, ne serait-ce que pour une nuit. Juste cette nuit, il accepterait celle que j'étais. Oui, j'avais réellement ce genre d'impression. Je levais donc lentement la main vers les lunettes, d'un geste à la fois totalement normal et entièrement sensuel et les enlevait pour les poser sur la table. Lorsque mon regard se releva et se posa dans le sien, le doré de mes yeux se fixa dans le bleu des siens.

« Je dois bien admettre que j'ai tendance à laisser une impression. Mais ce n'est jamais celle que les autres attendent. Étrangement, ça diverge suivant qui regarde, je me demande bien ce que toi tu en pense ? »

Un léger sourire et la chaise s'approche tranquillement, le regard toujours braqué dans celui de mon interlocuteur. Je ne cesse de le regarder, me demandant bien ce qu'il se passe dans sa petite tête. Il semble si... Je ne sais pas comment expliquer cela, comme si chaque fibre de son être était concentré sur autre chose, comme si rien d'autre n'avait d'importance et que cela lui dictait une conduite. Boire des verre, ne rien montrer, ne rien dire. Je me demande si j'arriverais à le faire chanter. La question me taraude, j'ai envie de savoir, alors ma main vient doucement chercher la sienne. Je ne lui prends pas la main, non, l'un de mes doigts vient doucement frôler sa main, avec sensualité. Il s'agit seulement d'un frôlement plus qu'autre chose, quelque chose de tentant qui faisait lever le visage et regarder l'autre pour savoir exactement ce qu'il veut. Je me demande bien ce qu'il ressent en ce moment-là et je dois bien avouer que mon félin est lui aussi en attente. Peut-on considérer qu'on la ferrer ? Voilà une bonne question mon pote, voilà une question qui mérite réflexion. Alors j'attends, patiemment, en silence, j'attends de savoir ce qu'il va dire et je ne peux m'empêcher de venir murmurer doucement.

« Alors que pensez-vous des personnes comme moi ? Suis-je si repoussante que ça ? Le regard doré peut-être est étrange, mais ce n'est rien en comparaison de la queue n'est-ce pas ? Je me demande bien ce que vous pensez, pour savoir si vous avez le même avis que les autres, ou alors si vous êtes un garçon plus sensé. »

Il ne s'agit pas réellement d'une question, je me fiche pas mal de ce qu'il pense de moi en vérité, je me demande juste si l'effet félin le repousse ou non. Parce que si cela le repousse, alors j'irais me choisir une autre cible, inutile de chercher les embrouilles. Dans le cas contraire, je continuerais à jouer avec lui, très probablement. J'étais d'ailleurs de plus en plus tenté de passer ma langue râpeuse dans son cou pour voir si son goût est à la hauteur de son odeur.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMer 15 Juin - 0:18

Entamer ce troisième verre n’était peut-être pas la meilleure idée du siècle, Kyle devait l’admettre, peut-être encore moins lorsqu’il s’agissait d’une consommation offerte par une inconnue, mais le Blade Runner possédait heureusement une très bonne résistance à l’alcool, ce qu’il avait d’ailleurs pu remarquer depuis le départ de sa jumelle, qui correspondait plus ou moins bien avec ses soirées en solitaire, accompagné d’une bonne bouteille, quelque fois extraite des réserves de la citadelle. Cependant, l’alcool était surtout un moyen de noyer ses propres pensées, d’arrêter de penser à Imeane, d’arrêter d’imaginer où elle pouvait se trouver, de pouvoir enfin s’offrir un répit, qui, s’il n’était pas nécessairement mérité, selon le point de vue, était, pourtant, nécessaire. Noyer ses pensées, ne pas être obnubilé par sa sœur aînée et éviter de risquer de devenir fou. Il ne comprenait toujours pas pourquoi elle était partie, mais cela n’avait plus d’importance désormais. Il devait la retrouver, simplement. Malheureusement c’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais cela ne l’empêcherait pas de retourner le ghetto de fond en comble pour mettre la main sur elle. La famille entière attendait son retour, Kyle attendait son retour. Ils avaient besoin de se retrouver, de retrouver cette complicité qui était jadis la leur, reformer leur tandem et devenir cette équipe de Blade Runners auquel aucun criminel ne pourrait échapper. C’était le futur qu’on avait tracé pour eux, le futur qu’il s’était imaginé depuis son enfance, un futur qu’il n’avait jamais imaginé sans Imeane, un futur qu’elle-même lui avait enlevé avant qu’il n’ait pu y goûter. Au lieu de cela, il goûtait à la saveur d’un scotch et à la solitude, ce qui n’était pas vraiment ce qu’il avait pu espérer.

Mais ce soir, en plus du scotch, il allait apparemment devoir compter sur un peu de compagnie. Imposée, certes, mais il pouvait y avoir bien pire, surtout dans le ghetto. Et puis, au moins cela avait le mérite de sortir un peu de l’ordinaire et, avec un peu de chance, pourrait lui changer les idées plus que ne l’aurait fait seule, sa boisson. Tandis qu’il jouait négligemment avec son verre, faisant tourner le liquide ambré entre les parois translucides, il leva un regard à la fois étonné et blasé lorsque la jeune femme tenta un petit brin d’humour. En était-ce vraiment ? Pour un peu, il aurait presque eu l’impression qu’elle pensait réellement ce qu’elle disait. Au moins n’avait-elle pas froid aux yeux, assurément. « Je ne fais ça que le vendredi soir, sur rendez-vous, désolé. » Ses lèvres esquissèrent, l’espace d’un trop court instant, un début de sourire, qui disparut aussi soudainement qu’il était apparu, avant que le Blade ne lève à nouveau son verre pour en prendre une petite gorgée. Kyle était un peu perplexe devant le jeu auquel la jeune femme semblait se livrer, même s’il n’était pas né de la dernière pluie. Principalement parce que c’était bien la première fois que cela lui arrivait, ou peut-être était-ce parce qu’il avait l’impression qu’il y avait quelque chose de… d’inhabituel, chez elle. Alors qu’il reposait son verre, elle retirait ses lunettes, avant de relever vers lui un regard ambré, deux prunelles d’or qui le fixaient, rappelant immanquablement ceux des félins qui brillaient parfois dans les ruelles sombres du ghetto. Il n’exprima alors ni dégoût, ni réel excitation, à peine un soupçon de surprise, qui laissa de la place à ce qui s’apparentait à de la curiosité. Voilà donc ce qu’il l’avait troublé, ce qui faisait d’elle une personne différente des autres au premier regard. Il ne la quitta pas du regard alors qu’elle avoua toujours laisser une certaine impression, sans manquer de préciser qu’elle voulait connaître son opinion sur la question.

Kyle resta silencieux, ses yeux d’acier ne quittant pas ces yeux félins qui lui faisaient face. Oh, bien sûr il ne manqua pas de remarquer que la chaise de la demoiselle se rapprochait de la sienne, contournant petit à petit la table tandis qu’elle finissait par être plus à ses côtés qu’en face de lui. Toujours silencieux, il rompit finalement le contact visuel, baissant les yeux vers sa main qui tenait son verre, observant celle de la jeune femme, qui frôlait la sienne. Relevant son regard au niveau de celui de l’inconnue qui ne manquait pas d’audace, il ne déplaça pas sa main et se contenta de l’observer, avec toujours juste cette curiosité au fond des yeux. Elle reposa sa question, évoqua même une queue. C’était probablement une Doppelgänger à la Déchirure particulièrement inhabituelle, mais loin d’être repoussante. « Que faudrait-il penser des personnes comme toi ? » Le Blade Runner avait dit cela sur un ton où trahissait une pointe de malice. Qu’espérait-elle qu’il lui dise ? Il haussa les épaules dans un quart de sourire. « J’ai vu bien pire. » C’était sa façon de lui dire qu’elle n’était pas repoussante – selon sa propre question. Ce n’était, sur le papier, pas très convaincant, mais il suffisait de croiser son regard pour comprendre qu’il n’avait ni peur, ni pitié. Non, il restait toujours que cette curiosité devant l’inattendu, le surprenant. « Mais puisqu’on joue à ce petit jeu… » Il avait porté sa main libre à sa ceinture, sous son manteau, recupérant son badge avant de le poser sur la table, face à la jeune femme, sans la quitter des yeux. « Et toi ? Que penses-tu des gens comme moi ? » Il l’observa, toujours curieux, curieux de voir comment elle réagirait. Ils étaient dans un bar, Kyle buvait, elle comprendrait rapidement qu’il n’était pas en service et que ce n’était pas une menace, c’était juste sa façon de jouer, comme elle avait commencé à jouer avec lui.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMer 15 Juin - 10:35

Humm ma pointe d'humour est partie dans le vent. Ce que s'est dommage ça aurait tellement été drôle qu'il réponde. Ah mais attends..... la phrase me fait sourire et je reprends doucement.

« Mais on est vendredi aujourd'hui non ? On peut s'arranger pour le rendez-vous ? »

Un clin d’œil et je reprends mes frôlement, toujours lent, toujours à peine toucher. J'aime bien cette partie du jeu, mon félin aime aussi. L'excitation de la chasse, l'envie d'autre chose, faire sentir à sa proie qu'elle nous plaît mais qu'on est aussi inaccessible en quelque sorte. Pas fille facile non, cela ne se passe pas souvent en vérité. Je ne suis pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge, je suis bien plus du genre à laisser venir les gens à moi. D'habitude quand je traque, c'est pour le boulot, je ne chasse jamais pour le plaisir, excepté quelque fois, ces fois où j'en ressens le besoin comme aujourd'hui en somme. Alors je joue, je m'amuse, je le regarde se débattre en un sens, parfois j'ai l'impression que les gens sont comme des poissons qu'on aurait retiré de leur aquarium. Ils suffoquent dans ce monde, ils ont besoin d'une bouffées d'air qu'ils ne peuvent pas prendre. Il ressemble à ça, enfin c'est l'impression qu'il me fait, mais je dois bien avouer, que j'ai une grande envie de lui montrer qu'on peut très bien vivre sans eau, qu'on peut tout à fait sortir la tête de cet aquarium et vivre sans problème. Ouais, j'ai envie de lui montrer ça et je crois que je ne vais pas m'arrêter là. Après tout, je pourrais peut-être l'embêter un peu plus. Je me demande bien s'il accepterait de jouer plus loin avec moi. Je n'avais décidé que de l'embêter un peu, parce qu'il est mignon, mais là, j'ai juste envie de lui montrer une autre facette de la chasse. Ça devrait être amusant, tout autant pour moi que pour lui.

Alors, je continues à jouer. J'appuie un peu plus mes caresse, il ne semble pas être dégoûté par mon regard doré pas plus qu'excité à dire vrai, je suis un peu déstabilisé, généralement, soit on me repousse, soit on en vient à me sauter dessus. Il y a juste une pointe de curiosité en lui, quelque chose que je n'arrive pas à déterminer. C'est étrange, il semble si ouvert et pourtant si fermer en même temps, j'ai envie de lui tirer plus qu'un sourire, je veux entendre ce qu'il a à dire, ce qu'il peut dire. J'ai très envie de le faire chanter pour moi, d'une voix rauque et douce à mes oreilles de félin, de cette voix qui viendra me dire qu'il laisse tomber ce qu'il est d'origine et qu'il sera ne serait-ce que pour quelques heures uniquement concentré sur moi. Ai-je besoin de tant d'attention ? Oui, aujourd'hui j'en ai sérieusement bien besoin, je dois bien l'admettre et son attention à lui, je la veux bien. Je garde donc le sourire, sensuel, aguicheur peut-être bien, je laisse la bête prendre un peu plus possession de moi, c'est elle qui chasse le mieux, c'est elle qui sait déceler ce que l'autre veut, sauf qu'au moment ou je décide de pousser le jeu un peu plus loin, il répond à mes question.

« Je ne sais pas, beaucoup pense que je suis répugnante et que je ne devrais pas vivre, je me demande bien ce que pense les autres c'est tout. »

Je souris encore, avec douceur cette fois-ci. Quand je repense à toutes les fois où on m'a menacé d'une arme, où on a faillit me tuer juste parce que j'étais différente, parce que j'ai une queue, des crocs et qui sait quoi d'autre encore. On a traqué ma famille, on a tué notre aîné et quand on est arrivée ici, on nous a pucé comme des chiens, comme si notre maître devait garder un œil sur nous, au cas où nous serions abandonnés. Toutes ces fois où on m'a fait comprendre que je n'étais pas une femme, mais une chose. Ouais, désolé si je me pose la question. Quand il dit qu'il a vue bien pire, j'ai l'impression d'un seul coup d'être une calamité, merde. Il faut réellement que je change tout ça, que j'arrête de me poser tant de question, je veux juste m'amuser, tant pis s'il me trouve moins pire que les autres, tant pis pour tout ce qu'on m'a fait subir. J'ai juste besoin d'une nuit, où je suis une femme. Sans la voleuse, sans la famille, sans Esia qui ne peut se détacher de moi pour une raison que j'ignore, sans tout ce qui m'entoure, je veux juste être moi pour une fois. Mon regard doré toujours braqué dans le sien, je hausse un sourcil à sa prochaine réplique. Tiens donc, il veut jouer lui aussi. Je lâche donc sa main et me cale dans ma chaise, l'une de mes jambe passe au dessus de l'autre. Pose sexy pour certain, je sens des narines frémirent et se dilater, je sens l'odeur de l'excitation. Ils ne sont pas intéressant tout ceux qu'on peut prendre juste en les collants un peu, lui l'est. J'attends donc de savoir ce qu'il va sortir et lorsque le badge se pose sur la table, lorsque sa question fuse, je me mets à rire. Un rire doux, cristallin, pas l'un de ceux qui agressent les tympans, plutôt l'un de ceux qui attise le nerfs, qui touche les bons endroits pour devenir intéressant et finalement je reprends d'une voix plus douce.

« Mon dieu pardon. Je me souviens encore de la première fois que je suis arrivée ici, quand les Blade on été créer. Je jouais dans la rue tranquillement, je passais entre les passants et quand il m'a vu, il a commencé à me courir après. J'ai pris ça pour un jeu, alors je me suis enfuis et quand il m'a rattrapé, il a été obligé de me pucé. J'ai trouvé ça drôle, enfin jusqu'à la puce. »

Je souris un peu plus, dévoilant en partie mes crocs, jusqu'à me rendre compte de ce que je faisais et le sourire s'éteint avec douceur.

« Les fois d'après, j'ai fais exprès de provoquer les rencontres. J'aime bien les cours-poursuite et je dois bien avouer que vous êtes assez entraîné pour me suivre, mais pas encore assez doué pour m'attraper. J'aime bien les Blade. »

Je m'arrête un instant et prend un visage entièrement sérieux.

« Enfin tant qu'ils ne s'en prennent pas à ma famille ou qu'ils ne tentent pas de me tuer comme certains ont déjà essayé. »

Un autre sourire fin et doux. Je finis mon cocktail et me penche vers on oreille. J'ai bien envie d'y goûter et pour être honnête, ma langue darde son bout en dehors de mes lèvres, mais à la place, je me les humecte et je reprends tranquillement, murmurant à son oreille.

« Cela ne te dirais pas qu'on continue de discuter dehors en marchant. Il y a un peu trop d'odeur désagréable ici et j'ai envie de me dégourdir les pattes. »

Je dépose un baiser sur sa le bord de sa lèvre et je me lève tranquillement. Je récupère mes lunettes avant de faire un clin d’œil à mon interlocuteur et de les remettre en place. Je me retourne et ma queue est on ne peut plus visible, enfin s'il garde son regard à hauteur. D'autre tente de me toucher les fesses, un coup de griffe et vite arrivée et je sors de ce guêpier, mon dieu, l'odeur frais de l'air me revigore. Je déteste rester trop longtemps dans ce genre d'endroit. Les odeurs sont bien trop présente et ce n'est pas franchement agréable pour le félin. Cependant, elle me grogne dessus, elle n'aime pas que je me sois éloigné de la proie, elle n'aime pas quand je mène le jeu et surtout elle n'aime pas que je ne lui ai pas permit de goûter un peu plus que ce baiser trop rapide et pas complètement sur les lèvres. En gros, elle me balance un ''c'est nul''. T'en fais pas ma bête, le jeu est en deux partie. S'il me rejoins, je discute avec lui et on voit la fin de la soirée. S'il le ne fait pas eh bien.... Mes lèvres s'étirent en un sourire joueur. On verra bien.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMer 15 Juin - 23:30


Etonnamment, Kyle ne savait vraiment pas quoi faire avec cette fille-là. Elle était… étrange. Certes, il y avait ce qui devait être sa Déchirure et qui la faisait ressembler à un félin, au moins au niveau des yeux, et, apparemment, davantage encore. Mais, cela il n’y accordait aucune importance. Après tout, il faisait partie de ceux qui n’avaient aucuns problèmes avec les Archandroïdes, pour peu que leurs compétences soient au niveau de leurs attributions. Certains étaient même plutôt sympathiques, parfois plus que les Humains, augmentés ou non. Toutefois, malgré tout cela, elle était là, fière de son insolence, donnant l’impression de jouer avec lui comme, justement, les chats jouent parfois avec une pelote de laine. Que cherchait-elle réellement à faire, ici, à cette table, avec lui ? La question trottait dans la tête de Kyle à la manière d’un leitmotiv, et il ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Pour une raison inconnue, il ne voyait pas ce qu’elle cherchait à faire, et, surtout, encore moins comment elle souhaitait le faire. Il ne la quitta pas des yeux tandis qu’elle essayait de sauver son ouverture. A moins qu’elle désirait réellement le voir torse-nu ? « J’ai peut-être un créneau vendredi prochain, faut voir. » Juste pour jouer, pour voir jusqu’où va cette discussion, pour essayer d’avoir une idée de ce qu’il est en train de faire, de ce qu’elle est en train de faire. C’est assez déstabilisant de ne pas avoir la moindre idée de ce que mijote une personne en face de soi, et, en toute honnêteté, c’était peut-être la première fois que cela lui arrivait. Ses caresses, si tant est que l’on pouvait appeler cela comme ça, s’intensifièrent légèrement. Apparemment, elle aimait le contact, ou essayait peut-être de susciter quelque chose chez lui, mais, quoi qu’il arrive, il ne voulait pas quitter des yeux les deux perles d’or qui le fixaient également.

Non pas qu’il avait peur qu’elle tente quoique ce soit, mais parce qu’il était convaincu qu’il en apprendrait plus sur elle en regardant ses yeux qu’en regardant ses mains, d’autant qu’il n’avait pas besoin de voir pour savoir ce qu’elle faisait avec ces dernières, après tout, il le sentait très bien. La question-réponse de Kyle ne lui convient probablement pas énormément, mais il comprend pourquoi certains la trouvent répugnantes, après tout, la connerie n’a toujours pas trouvé son remède, malgré les millénaires d’existence de l’Homme. Il n’a malheureusement pas grand-chose de mieux à lui dire et qu’aurait-il pu dire, de toute façon ? Cependant, elle serait probablement plus intéressée par ce qu’il allait lui montrer : son badge. Ce serait probablement aussi une bonne façon de savoir si elle le redoutait un minimum ou si elle n’avait rien à se reprocher. Quelque chose lui disait que, pour être aussi aventureuse, elle avait probablement quelque chose à cacher, mais on ne pouvait décemment pas la condamner pour ne pas ressembler à ce que certains appelleraient une « gentille fille ». Le monde était en ruine et il n’y avait pas de place pour les faibles de toute façon. Mais, si le Blade Runner s’attendait à ce que son invitée surprise réagisse, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle en rit, plutôt franchement d’ailleurs. Encore plus curieux, du coup, Kyle l’observa en silence avant qu’elle ne reprenne contenance et ne lui explique ses raisons. Apparemment, elle avait quelques antécédents avec ses collègues et visiblement criminelle, au moins assez pour déclencher des courses-poursuites. Et à en juger par sa présence ici, elle était suffisamment douée pour ne pas se faire attraper, sans quoi elle serait plutôt derrière des barreaux. Une chose était certaine, cette demoiselle savait s’attirer l’attention de son auditoire, dont le Blade.

« Je vois… » Ce fut la seule conclusion qu’il daigna lui offrir alors qu’elle achevait ses explications. Il en profita pour prendre une nouvelle gorgée de son verre. Tandis qu’il le posait sur la table, la jeune femme, qui se trouvait désormais à côté de lui, se pencha en avant, approchant ses lèvres de son oreille. Dans un murmure, le plus naturellement du monde, elle lui proposa de continuer leur discussion à l’extérieur, en marchant. Alors qu’il tournait sa tête pour croiser son regard, elle lui vola un baiser sur le coin de ses lèvres et se redressa, lui adressant un dernier clin d’œil avant de remettre ses lunettes et de s’éclipser vers la sortie. Kyle ne la quitta pas des yeux, notant la présence, effectivement, d’une queue, jusqu’à ce qu’elle sorte du bar. Alors qu’il pensait reprendre le cours normal de sa soirée, il regarda son verre et releva ses yeux vers la porte. Il n’avait pas eu ses réponses et cela le travaillait beaucoup trop pour qu’il laisse les choses en l’état. Dans un soupir, il finit cul-sec son verre et se leva, ramassant son badge et le plaçant à la ceinture. Il traversa la salle et quitta à son tour le bar, profitant de l’air frais de la nuit qui venait d’étreindre complètement le ghetto. D’un regard, à gauche et à droite, il repère la jeune femme qui vient de le quitter et se contente de regarder dans sa direction, les mains dans les poches de son manteau de cuir. Quelle était la suite du programme ? Et, surtout, pourquoi n’arrivait-il pas à se faire une idée de la personne qu’il avait en face de lui ? Ou, mieux encore, pourquoi en avait-il quelque chose à faire ?
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyJeu 16 Juin - 9:44

Je suis complètement barge, je le sais bien. J'ai souris quand il m'a dit qu'il avait peut-être un créneau pour vendredi prochaine. J'ai ris quand il m'a dit qu'il était Blade Runner, parce que je fais tout par moment pour me faire courser par eux, juste par jeu. Mais là où je suis vraiment barge, c'est de l'attendre dehors. On est pas du même monde, enfin pas de la même classe. Je suis considéré comme un monstre, il est l'autorité. Est-ce que je pourrais lui faire avoir des ennuis ? Sérieusement, je ne l'espère pas. Je voulais juste jouer un peu, discuter, voir autre chose. Me sortir la tête du vol, du boulot, de la famille. Voir autre chose que mon petit frère s'accrocher à moi avec ses yeux gris acier et ces crocs, ainsi que cette queue de loup. Moi, je ressemble à une panthère, avec ma queue noire de jais qui vacille pour garder un équilibre que l'humain ne pourrait pas avoir. Je voulais juste une soirée hors du commun, comme chaque fois, j'avais envie de me sentir femme au lieu de me sentir mère et un membre important de la famille. C'est son odeur qui m'a attiré, quelque chose que je n'avais jamais senti avant, et qui enivrait mes sens comme jamais. La bête avait eu envie de l'approcher avant que l'humaine ne puisse dire oui ou non et bien entendu, je l'avais approché sans trop me prendre la tête. Il avait fallu que je tombe sur un Blade. Si le fait qu'il soit ça ne me dérangeait pas, franchement, j'en avais rien à faire, on avait tous notre boulot, je voulais absolument éviter de lui causer des problèmes. J'espérais que Pinxit n'était pas du genre à leur implanter des puces pour savoir ce qu'il faisait et avec qui. Malgré mon envie de jouer, je voulais lui éviter les soucis. On avait beau me voir comme une garce, j'étais aussi soucieuse des autres que de ma famille.

Pourtant, malgré tout ça, je l'attendais dehors. Son je vois n'avait rien eu d'encourageant, je devais bien l'admettre et dans mon fort intérieur, j'espérais qu'il voudrait bien poursuivre notre conversation. Parce que s'était intéressant, parce que j'avais envie d'en savoir plus et parce qu'ainsi, je ne serais peut-être pas obligé d'entrer chez lui par effraction. Après tout, s'était une bonne occasion non ? Je me demandais pourquoi son odeur était si entêtante et enivrante. Je n'avais encore rencontré personne qui ai titiller mes sens de cette façon. Et s'il m'était arrivé d'avoir des aventures d'un soir, je pouvais largement rester des mois sans rien faire. Parfois on en avait envie, d'autre fois. Ces derniers temps, même si j'aimais joué, je commençais à avoir envie de me poser. Trouver quelqu'un qui m'accepte comme je suis, construire une famille, avoir des enfants. Je me demandais bien comment cela se faisait que je rêvais d'enfant depuis un sacré moment. Probablement à cause d'Esia. J'adore m'occuper de lui, mais avoir un bébé c'est différent d'élever un adolescent. Je secoue la tête pour me sortir toutes ces idées. Pour l'instant, j'attends patiemment, pour un petit blond sexy qui a une odeur à tombé et que j'ai sérieusement envie de goûter. Ouais, on pourrait croire que je le prends pour de la viande, mais ce n'est pas ça. Le but ce n'est pas de le mordre, enfin tout dépend de la morsure à dire vrai. Le but c'est de voir si ma bête sera aussi excité par son goût qu'elle l'est par son odeur. Cette pensée m'obsède ça en devient affreux. Et je le vois finalement sortir. Un sourire triomphant sur le visage, je m'approche de lui, passe une main sous son bras et fait taire les interrogations qu'il peut y avoir dans ses yeux.

« Allez viens, allons nous promener. »

Bras dessus, bras dessous sans qu'il n'ai dit un mot, je l'embarque à travers le dédale des rues du ghetto. Dédale que je connais par cœur pour le franchir à maintes reprises. Le boulot vous savez ça donne pas mal d'occasion d'observer votre environnement.

« Au fait, je m'appelle Shaya, mais souvent on me nomme Shay'. »

Un sourire, comme beaucoup d'autre en cette soirée, mais cette fois-ci, il n'avait pas pour vocation de séduire, juste d'encourager une discussion. Peut-être qu'il ne voudrait pas donner son nom, j'avais fais le choix de lui dire le mien, ainsi, il saurait qui demander en cas de besoin. On ne savait jamais peut-être qu'il aurait besoin de mes services, enfin ceux que je dispensais d'habitude. Dans ce monde, on ne savait jamais ce qui pouvais arriver.

« Alors, je suppose que tu attends des réponses à tes questions sur les Blade. Mes petites histoires n'ont pas dû bien répondre. »

Un autre sourire et je l'embarque dans une ruelle plus sombre où mes yeux de félins voient bien mieux que des yeux humains. Je me colle à lui avec douceur et je viens doucement parler près de son oreille.

« Je n'ai aucun grief envers les Blade Runner. J'aime juste les provoquer pour m'amuser avec eux. Tu l'as remarqué je suis certaine, j'aime m'amuser. Le félin en moi est un grand joueur et j'avoie que les courses-poursuites sont assez agréable à réaliser. Pour moi en tout cas. »

Je m'arrête un instant, l'entraînant alors dans mon sillage. Je viens doucement lui murmurer à l'oreille.

« J'espère que ça ne te dérange pas. Je ne voudrais pas te mettre en port-à-faux avec tes collègues. »

Un sourire qu'il ne peut pas voir et je cède à l'envie de la bête de la goûter juste un petit peu. Ma langue vient lécher le lobe de son oreille et je crois que je n'aurais pas dû faire ça, parce que me pousser de lui me demande beaucoup d'effort. Du peu que j'ai pu en avoir, le goût est aussi agréable que l'odeur, même plus je dois bien l'avouer, j'ai très envie de le mordre là, de le plaquer contre l'un de ces murs défoncés et de l'embrasser pour en avoir plus. Mais je suis une femme civilisé, je m'arrête avant et me détache un peu de lui, juste un tout petit peu.

« Et si on continuais la balade hein ? »

Je reprends son bras un moment et je continue comme si de rien n'était, sauf que tout a changé pour l'instant. La bête n'est pas d'accord avec ma seconde option, elle préférait largement la première. Sauf que ma bête, sauter sur les gens comme des animaux, ce n'est pas très civilisé, et on est là pour jouer, c'est à lui d'avancer son pion désormais.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyJeu 16 Juin - 15:00


Il faisait maintenant nuit noire dans le ghetto et, à part une vague source de lumière faiblarde qui indiquait l’entrée du bar, le reste des environs était plongé dans le noir. Quelques autres lumières brillaient de ça, de là, comme quelques halos de pureté dans l’obscurité. Alors qu’il venait de sortir du bar, il ne manqua pas de remarquer la silhouette féline qui se rapprocha de lui. Malgré ses lunettes, il pouvait voir ses yeux d’or briller à la faible lueur, lui donnant réellement cette impression de chat, come si, finalement, il ne faisait que croiser la route de l’un de ces félidés sauvages qui survivaient dans le ghetto. Mais n’était-ce finalement pas le cas ? N’était-ce pas l’une de ses rencontres ? La différence tenait probablement dans le fait que ce chat-là ne semblait pas craintif à l’idée d’approcher les hommes, loin de là. Le regard du Blade ne la quitta pas, encore moins lorsqu’elle passa  son bras sous le sien avant de le pousser à commencer à marcher. Ce n’était pas l’image qu’il s’était fate de cette promenade, mais, après tout, pourquoi pas ? Il observa la jeune femme pendant quelques instants encore, alors que leurs pas résonnaient dans la rue, puis il se concentra finalement sur le chemin situé devant lui, bien que l’absence d’électricité rendait le paysage particulièrement uniforme dans son obscurité. Si elle n’avait pas hérité que des traits physiques des félins, il y avait des chances pour que cela ne la dérange guère. Dans tous les cas, pour Kyle et sa vision améliorée, la nuit n’avait jamais été problématique, loin de là. La jeune femme rompit finalement le silence qui s’était installé en lui donnant son prénom : Shaya. Shay pour les intimes, en quelque sorte. Pensif, le Blade Runner se souvint, qu’effectivement, il avait déjà entendu ce prénom à plusieurs reprises au poste de police, principalement accompagnés de quelques jurons bien sentis.

S’il se souvenait bien, elle avait un passif de voleuse, une criminelle, certes, mais relativement différente des autres. Pas de brutalité excessive, juste de la finesse, du doigté. Un comportement assez rare de nos jours. Jetant un regard à la dénommée Shay, il l’observa silencieusement quelques instants puis se dit qu’il n’y avait aucun mal à ce qu’elle connaisse son prénom. « Kyle. » Il était bien entendu inutile de lui en donner davantage et, c’était peut-être plus par politesse que par envie qu’il s’était laissé aller à lui donner ce qu’elle attendait peut-être. Cette promenade était saugrenue et l’idée de la faire bras dessus, bras dessous, avec une voleuse l’était encore plus. Bien entendu, il n’était pas en service et cela ne concernait personne, mais certains de ses collègues se seraient probablement posés quelques questions, même si cela il n’en n’avait pas grand-chose à faire. Et si ses supérieurs devaient jaser, il pourrait toujours brandir le mot magique : indic. N’est-ce pas ? Toujours très silencieux, il tourna à nouveau la tête vers elle lorsqu’elle se mit en tête de lui expliquait ce qu’elle pensait des Blades Runners. Apprendre qu’elle n’avait rien contre ces derniers n’était pas surprenant, sans quoi elle n’aurait probablement pas cherché à se promener avec l’un d’eux, ou alors pour l’attirer à l’écart et lui faire sa fête plus tard. Mais, sans chercher à sous-estimer la jeune femme qui était accrochée à son bras, il pensait pouvoir se défendre convenablement si cela devait se produire. Il l’écouta se qualifier comme une joueuse qui aimait s’amuser, le présentant comme un trait principal du félin qu’elle avait en elle, ce qui n’était pas étonnant pour un chat. Pas étonnant non plus sa façon de se coller au Blade et de lui parler dans le creux de l’oreille.

« Je comprends mieux la frustration de certains de mes collègues. » Si elle jouait avec eux, il fallait simplement espérer qu’elle ne se brûlerait pas à jouer aussi près du feu. Les Blades Runners n’étaient pas connus pour leur indulgence. Kyle s’arrêta en même tant qu’elle, l’observant avec curiosité. Qu’allait-elle faire maintenant ? Il haussa un sourcil de surprise lorsqu’elle se pencha vers lui pour s’assurer qu’il n’aurait pas de problèmes. Etait-ce vraiment important pour elle ? « Ne t’en fais pas pour ça. » Mais apparemment, elle ne s’en faisait pas vraiment, du moins à en juger par ce qu’elle fit juste après qu’il lui eut répondu. Le Blade eut d’ailleurs un léger mouvement de recul, davantage dû à la surprise qu’à une autre réaction. Venait-elle de passer sa langue sur son oreille ? Il l’observa en silence avant qu’elle ne reprenne son bras et ne l’entraine à sa suite, reprenant leur promenade, comme si de rien n’était. Cette fameuse Shay était plutôt imprévisible et Kyle restait toujours perplexe sur ce qu’elle faisait là, dans cette rue, à se promener avec un parfait inconnu, Blade Runner en plus, alors que, dans une autre situation, il aurait très bien pu lui courir après, comme certains de ses collègues. Après, je n’étais pas stupide non plus et, depuis son dernier geste, je commençais à me faire une petite idée de ce qu’elle pouvait vouloir. Même si, finalement, il fallait peut-être n’y voir qu’un geste de félin, plus ou moins affectueux, rien de plus, rien de moins. « Tu fais souvent des balades avec des inconnus récupérés dans des bars ? » Il avait posé la question sur un ton plutôt neutre, comme il l’avait fait jusque là, mais la curiosité s’était faite trop forte. Et puis elle lui dirait peut-être ce qu’ils faisaient là, à déambuler dans des ruelles sombres, à peine éclairées de la pâleur de la lune.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyJeu 16 Juin - 20:05

Kyle, Kyle... hum j'aime bien ce nom, il lui va bien en fait. Oui, j'ai des réflexions hyper importante par moment. Mais bon s'est de circonstance après tout, je suis pas franchement du genre à avoir une pensée linéaire, plus une pensée qui va à droite et à gauche. Ouais c'est plus mon genre ça. Un sourire rapide, pour moi et j'arrête de digresser toute seule comme une pauvre folle. Je souris de toutes mes dents lorsque je l'entends dire qu'il comprend la frustration de ses collègues. Ouais, très probablement, après tout, je suis une sale garce. On me cherche, on me trouve, mais on ne m'attrape pas. Peut-être que dans peu de temps j'aurais des soucis, qui sait ! Je ne suis pas immunisé contre les problèmes, j'aimerais les éviter, mais sait-on jamais. Peut-être que cette nuit n'est pas une bonne idée, mais je n'ai pas envie de m'éloigner de lui, étrange comme sensation, c'est comme s'il m'attirait, comme un papillon vers la flamme. Ma bête l'a choisis, est-ce que je devrais laisser faire ? Bah ouais merde. Ce type est craquant, peu importe qu'il soit Blade ou pas, je ne me suis jamais arrêté sur les professions, il doit probablement savoir que je suis une petite voleuse. Les Blade me connaissent pour quelques larcins quand j'étais encore gamine, heureusement qu'ils ne savent pas que je suis devenue voleuse de haut-vol maintenant et que je n'hésite pas à voler des trucs ahurissant. Je me demande bien quel a été le casse le plus impressionnant que j'ai eu. Je ne sais pas réellement lequel choisir. Non ma fille, t'es en rencard là.... Ah ouais ? Un rencard ? Mon dieu, s'il arrivait à s'infiltrer dans ma tête il serait totalement perdu et cette pensée me fait sourire un peu plus.

Et lorsque je le goûte, ne serait-ce qu'un tout petit peu, je n'ai pas réellement le temps de m'interroger sur son mouvement de recul que déjà sa saveur explose sur les papilles de la bête. Elle salive, a envie d'en avoir plus, elle veut la tout de suite, elle tire sur les commandes, cherche à ficher cette part humaine à la poubelle pour dans cette ruelle noire en avoir un peu plus, sauf que l'humaine est forte, et elle, elle n'est qu'une partie d'elle, elle ne peut pas avoir le dessus. Les humains sont si ennuyeux sérieusement. Il ne laisse jamais leur part animal prendre le dessus, ce n'est pas très drôle et si le jeu en vaut la chandelle, la panthère veut plus, de suite. Je ne serais pas contre de lui laisser prendre les rênes sérieusement, je crois que j'ai autant envie qu'elle d'en goûter plus, mais je refuse de le considérer comme un dessert. Je refuse de ne marcher qu'à l'instinct. Si pour certaine chose ça peut fonctionner, pour d'autre, il vaut bien mieux éviter. Je refuse de me transformer en animale, la bête le sait, elle déteste ça, mais dans ce monde, il y a des règles. Si je veux protéger Ed, Aly et Esia, je dois éviter de me comporter comme un animal, que je joue avec d'accord, que j'ennuie les Blade passe encore, mais que je saute sur un type seulement parce que son odeur m'attire et que son goût est fabuleusement plus attirant encore, cela fait partie du règne animale et je ne peux pas la laisser faire. Je prends une grande inspiration et c'est ce moment-là qu'il me pose cette question. Celle qui me fait bizarre d'un seul coup. Je ne sais pas pourquoi, mais j'en perds mon sourire un instant et je m'éloigne lentement. Peut-être que je n'aurais pas dû après tout. Peut-être que j'aurais dû rester seule, aller dormir avec Esia. Toujours des peut-être.

« Rarement en fait. D'habitude on ne parle pas, je ne veux rien savoir. Parfois je laisse tomber ce genre de rencontre durant des mois, mais j'aime m'amuser, flirter, c'est drôle et la bête aime ça. Mais comme tout à chacun, parfois, on a besoin d'évacuer nos pulsions. »

Qu'est-ce que je dis bordel. Je suis en train de lui dire que je ressemble à une pute. Merci bien la comparaison. Je finis par porter mon regard vers le ciel.

« C'est marrant, ça dois faire pas loin de six mois que j'ai été avec quelqu'un. Et des années que je n'ai pas été intéressé par quelqu'un. C'est drôle comme la vie peut être dure avec vous, lorsque vous n'êtes pas dans la norme. »

Des crocs, une langue râpeuse, des griffes en cas de besoin, une queue et bien entendu ces poils dans ses cheveux, moitié poils, moitié cheveux. C'est étrange, c'est dégueulasse dirait certains, c'est attirant disent d'autre, mais ça n'a rien de normal, je le sais bien. Parfois je me demande ce que ça ferait d'être normal rien qu'une fois. Dans ce moments, je me dis que je n'aurais probablement pas été abandonné. Qu'on ne se serait pas battu pour moi. Que Max serait peut-être encore en vie. Que Louis aussi le serait. Qui sait. Peut-être qu'en fait, le problème c'est moi. Ouais dans ces moments-là, je déprime un peu. J'ai beau avoir accepter ma différence, me dire que j'emmerde ceux qui me détestent, pourtant... Pourtant je suis toujours dans l'expectative que quelqu'un m'accepte pour ce que je suis. J'en viens à m'asseoir sur l'un des débris, croisant les jambes, me regards tourné vers le ciel.

« Tu sais, notre vie est bien différente. Pas le fait que tu sois Blade Runner et moi autre chose. Mais surtout le fait que tu sois humain et moi non. On est pas considéré de la même façon. Si je te disais que ma bête est attirée par ton odeur, et encore plus par ton goût, je suis persuadé que tu trouverais ça dégueulasse non ? Je suis comme un animal, je marche à l'instinct, pourtant, malgré toutes les rencontres que j'ai fais. Toutes les aventures d'un soir que j'ai pu avoir parce que c'est la seule chose à laquelle je peux prétendre, je n'ai jamais été autant attirée par une odeur. C'est étrange. »

J'enlève mes lunettes, et je baisse mon regard. Pas besoin de me cacher, il sait ce que je suis, et s'il lit entre les lignes, il comprendra alors pourquoi je tente cette balade. Pourquoi j'ai envie d'être proche tout en ne l'étant pas tant que ça, alors que la seule chose que je rêve là, de suite, c'est de l'embrasser pour en avoir plus. Ouais, peut-être que je devrais m'éloigner de lui.

« Je comprendrais si en fait tu décides de me planter-là. Je ne t'en veux pas je t'assure. »

Un sourire que les ténèbres ne laisse pas réellement voir, mais l'ambre de mes yeux se voit dans le noir. Être un félin à ses avantages, et ses inconvénients. Je sais bien qu'une vie de famille ne sera pas facile pour moi, mais peu importe pour l'instant, m'amuser suffit. Mais je ne souhaite pas m'amuser avec quelqu'un qui pense que je fais ça tout le temps, comme une prostituée. Ou alors qui n'a pas réellement envie de m'avoir près de lui. Je ne suis pas désespérer à ce point. Si je ne satisfait pas la bête, j'irais courir et je rentrerais. Je m'occuperais de la famille comme d'habitude. Ce genre de chose arrive, souvent, très souvent. C'est mon lot quotidien après tout, être doppel n'est pas ce qu'il y a de plus reposant en soit.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyVen 17 Juin - 10:38

Il ne savait pas encore quoi penser de cette femme qui s’était imposée à lui, en quelque sorte, et qui ne s’était pas privée pour se faire plaisir et le débaucher de son bar pour l’emmener en « balade » dans les ruelles dévastées et sombres du ghetto. Cela pouvait tout aussi bien être un piège, mais si c’était le cas, il se serait probablement refermé sur lui depuis quelques temps, surtout qu’ils étaient désormais loin du bar et loin de tout, sans compter que les passants ne se comptaient pas vraiment plus que sur les doigts d’une main. C’était compréhensible d’ailleurs, vu que le ghetto n’avait pas énormément de charme, principalement ce quartier, mais, de toute façon, il y avait fort à parier que cette petite promenade n’était pas vraiment pour profiter du charme des environs, ou du moins pas de ceux des ruines qui les côtoyait, s’il avait une bonne idée de ce pour quoi ils étaient vraiment là. A sa question, il sentit qu’elle se détacha de lui. Pas jusqu’à lâcher son bras, mais elle ne le collait plus d’aussi près qu’elle l’avait pu faire jusqu’à maintenant. Avait-il touché une corde sensible ? Il continua de marcher tranquillement, avec elle, tandis qu’elle commençait à répondre. Il semblait y avoir une pointe de résignation dans sa voix, loin du petit jeu qu’elle avait joué jusqu’à maintenant avec lui, le confortant dans l’idée qu’il avait touché un point sensible. Encore plus attentif, pour le coup, il l’écouta s’expliquer sur le fait qu’elle avait besoin de s’amuser, parfois, d’évacuer ses pulsions. Il ne réagissait pas spécialement, ni ne commentait ce qu’elle disait, conscient que sa réponse ne tiendrait probablement pas en une ou deux phrases, sans quoi elle n’aurait probablement pas réagi de cette manière. Peut-être l’avait-il blessée, d’une certaine façon. Il n’y avait pourtant eu aucune connotation dans sa question, juste une interrogation basée sur les faits actuels.

Kyle ne pipa mot lorsqu’elle lui avoua qu’elle n’avait été avec personne durant six mois. Essayait-elle de lui dire qu’elle venait simplement de revenir dans une période où elle avait ce besoin de s’amuser ? Ceci dit, il comprenait plus ou moins ce comportement qu’elle essayait de décrire. S’il devait la qualifier, la première chose qui venait dans son esprit était « instinctive ». C’était probablement la raison pour laquelle il n’arrivait pas vraiment à comprendre ses intentions. Elle ne réagissait pas selon une certaine logique, mais juste selon son instinct, ses envies, sans se prendre la tête. Du moins était-ce ainsi qu’il la voyait. Peut-être se trompait-il ? Sa condition, visible, de Doppelgänger, ne lui rendait pas les choses faciles aussi était-ce peut-être un moyen d’évacuer la pression ? Bah, elle avait ses raisons mais il n’était pas spécialement bien placé pour la critiquer. Elle finit par s’arrêter, s’écarter définitivement du Blade Runner pour s’asseoir sur un bout de mur délabré. Silencieux, les mains toujours dans les poches de son manteau, il l’observe sans rien dire. Après tout, que pouvait-il bien dire ? Shay se confia alors davantage, pointant leurs différences, dans ce monde, rajoutant qu’elle se trouvait simplement attirée par son odeur et par son goût. Il fallait admettre que cette confession était un peu surprenante, mais si elle pouvait ressentir mieux que les autres, ce n’était pas étonnant qu’elle réagisse en fonction de ce que ses sens pouvaient lui offrir. N’importe qui appréciait une bonne odeur ou le goût de quelque chose de bon, humain ou non. Bien sûr, on ne parlait pas nécessairement d’une personne comme d’un plat, mais le concept était le même. Enfin ce n’était pas choquant. Pas pour Kyle.

« Être différente ne signifie pas être incompréhensible pour les autres. Tu as apparemment une part animale, qui a son instinct et sa vision du monde et des autres. C’est surprenant, je l’avoue, mais ce n’est pas dégueulasse. » Son ton était resté incroyablement neutre et là, au milieu de la ruelle plongée dans l’obscurité, son visage n’était pas plus expressif, mais il la regardait, elle et son regard doré, Shay pouvait en être sûr « En tout cas, ça ne me dérange pas. » Après tout, s’il avait une bonne odeur, c’était une sorte de compliment, non ? Bien qu’il n’était pas bien sûr de savoir quoi en faire. Après une journée de travail, il n’était pas convaincu des raisons qui faisaient qu’il sentait « bon ». Après sa dernière phrase, Kyle fit quelques pas en direction de la Doppelgänger avant de sortir la main droite de sa poche et de la tendre en direction de cette dernière. « Vu qu’on est là, autant marcher encore un peu. » Dit comme ça, ce n’était pas particulièrement engageant, il fallait l’admettre, mais à croiser son regard, on sentait bien que le Blade Runner ne se forçait pas le moins du monde à être gentil, il pensait ce qu’il disait. Il n’avait rien contre elle. Sa compagnie était inattendue mais pas désagréable, et finalement, mieux valait peut-être faire une promenade dans les ruelles sombres du ghetto plutôt que d’enchainer les verres de scotch, pour une fois. Il ne savait pas vraiment ce que donnerait cette soirée, même s’il avait une petite idée de ce que Shay avait voulu sous entendre lorsqu’elle s’était un peu justifiée un peu plus tôt, mais ils auraient le temps de voir venir d’ici là, enfin, probablement. Ce n’était pas vraiment le lieu pour y penser, non ?
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyVen 17 Juin - 12:10

Se justifier, encore et toujours, comme une criminelle en fuite, comme si l'erreur venait toujours de moi, comme si chaque fois que je faisais une action, j'avais besoin de mettre une idée dessus, un besoin. Ce qui n'était pas faux en un sens, la bête n'agissait pas aveuglément, pas plus que l'humaine en vérité. Là où le problème venait s'était que mettre des mots sur l'instinct était somme toute assez complexe et je devais bien avouer que lui expliquer était encore plus complexe. Comme si je tentais de me dédouaner de celle que j'étais, comme si la moitié qui était considéré comme un danger et inhumaine était un fardeau. Ce n'est pas le cas, je te rassure ma bête. Toi et moi, nous formons un tout, un tout que je ne renierais pour rien au monde. Mais il est vrai que parfois, lorsqu'on se retrouve pointé du doigt, il a envie de disparaître sous terre. Lorsque notre regard ambré se pose sur les gens et qu'ils ont un mouvement de recul et une mimique de dégoût, on a envie d'autre chose. J'ai envie d'autre chose. Je le sais, ça ne devrait pas tant me toucher, mais quand je vois qu'on en vient à frapper mon petit frère parce qu'il a des yeux gris acier perçant et une queue de loup, je dois bien avouer que la raison laisse place à autre chose..... Une certaine lassitude qui me prend de temps en temps. Lasse de côtoyer ce genre de personne, lasse de ne pas être considérée comme normale, lasse d'être moi en quelque sorte. Pourquoi est-ce que cette rencontre fait remonter autant de souvenir merde... J'ai déjà décidé de laisser tomber tout ça et pour ceux que ça dérange qu'ils aillent se faire foutre. Cependant, c'est lui le souci, c'est lui qui me fait repenser à tout ça. Parce que pour une fois, je m'en fou pas de ce qu'IL pense. Pourquoi ? Je ne sais pas, c'est comme si la bête l'avait choisi et qu'elle ne souhaitait aucunement autre chose que lui. C'est comme si …

Non, cette idée est effrayante et hors contexte. Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas qu'il croit que je suis une fille facile. Je refuse qu'il puisse penser que je m'amuse avec les hommes une fois par soir parce que c'est cool. Je ne veux pas qu'il pense qu'il n'est qu'une victime de plus. Merde... Je parle déjà comme si quelque chose s'était passé. Un sourire fugace passe sur mes lèvres, mais mon regard doré est triste, malgré le fait qu'il contemple cette magnifique voûte étoilée infinie. Peut-être que ses parents voient la même chose en ce moment.... Aucune importance, de toute façon, mes géniteurs ne sont pas une famille, j'ai été choisi à ma naissance, le reste n'a que peu d'importance de toute façon. Je soupire, un instant, je finis mes explications et j'attends de savoir ce qu'il en pense. Je peux comprendre et même si parfois, ça fait mal, je sais parfaitement que la raison prime sur le reste. Je ne lui en voudrait pas, la bête par contre, je ne garantis pas l'état. Ce n'est pas grave, ce ne serait pas la première fois que je serais rejeté n'est-ce pas ? Comme je dis toujours à Ed, Aly et Esia, ''Ne vous en faites pas, on se fait à tout. Je vous l'assure.'' Oui, on se fait à tout, même à la déception. Pas vrai ma bête... Elle ne répond pas, gronde en moi, elle n'aime pas mes choix, je le sais parfaitement, pourtant, elle sait que c'est ce qu'il faut faire. Parfois, il faut laisser tomber, c'est ce qu'il y a de mieux bien entendu. Pourtant, alors que je m'attendais à ce qu'il me rejette, ses paroles me font l'effet d'une douce brise.

Une brise qui descend sur mon échine et m'électrise. Il comprend, bah mince alors. Personne jamais n'avait compris, n'avait même chercher à comprendre. Mes proies se servent de moi autant que je me sers d'elle. Lui... Il est différent. Je comprends pourquoi la bête l'a choisi et a fortement envie de s'amuser avec lui. Je le comprends d'autant mieux lorsqu'il en vient à dire que ce n'est pas dégueulasse. Mon cœur chavire un instant, accélère sa cadence pour diminuer lentement. Il accepte tout. L'instinct, le besoin de contact, le jeu. C'est étrange, déstabilisant, je dois bien l'admettre. C'est différent de tout ce que j'ai connu et pour la première fois dans cette soirée, je me dis que j'ai bien fait de laisser mon instinct prendre la bonne décision. Pas que je le fais mal d'habitude, mais pour un fois, ce sont mes sens qui ont choisi et pas la conscience de quelque chose. Je suis contente et lorsqu'il en vient à me tendre la main, je la prends sans hésiter, un sourire sur les lèvres. Je baisse un instant la tête et puis, mon regard ambré se retrouve coincé dans le sien, comme au début de notre conversation et sans qu'il ne puisse rien y faire, je dépose un baiser sur ses lèvres, doux. Un de ceux qu'on a envie de continuer, mais je ne vais pas trop loin, inutile de le pousser dans la ruelle là. Je ne suis pas du genre affamé non plus.

« Tu as raison, marchons un peu. J'aimerais te montrer un endroit particulier ici. Vu qu'on a ce ciel dégagé. »

Je souris, sa main toujours dans la mienne et je l'embarque. J'ai remarqué qu'il n'avait pas de mal à se repérer alors, je force l'allure. Si bien qu'on finit rapidement devant un bâtiment écroulé, en pente. Je monte avec aisance sur les murs désormais effondrés et je grimpe jusqu'à l'arrête du haut ou je m’assois. Ma queue bat la mesure et j'encourage Kyle à me suivre. Une fois qu'il est là, je le laisse s’asseoir. Je déplie mes jambes et pose mes mains sur l'arrête qui n'a rien de saillant. Je prends appuis ainsi sur mes mains et mon regard se tourne vers le ciel.

« Toute petite, je ne pouvais pas sortir parce que je ne comprenais pas ma différence, alors on m'a appris les étoiles, les constellations. On m'a appris à voir au delà de tout ce qu'on a. des débris, de la misère, de la différence. On m'a appris tout ce qu'un petit doppel différent doit comprendre. Sauf qu'un enfant ne pige pas grand chose, pourtant, malgré tout, j'ai de suite était attiré par les étoiles. Comme une promesse d'un autre monde, d'autre rêverie. »

Un vaste sourire éclaire mon visage et je reprends.

« Je te raconte ma vie navrée. Je ne sais pas comment a été ton enfance, mais la mienne, malgré mon abandon a été douce et agréable. Je dois tout à mes frères et sœurs. Ils ont ma famille, celle que je me suis choisi. »

Je laisse un temps passé, les étoiles me contemplent comme je le fais moi-même. J'aime ces moments où je peux être tranquille. Sans un ado qui me braille dessus pour avoir quelque chose. Sans un frère aîné et une sœur aîné qui désormais sont assez vieux pour former leur famille mais qui n'ose pas se dire l'un, l'autre qu'ils s'aiment au delà de tout. Peut-être que je devrais me reconvertir. Les odeurs peuvent dire tellement de chose. Comme lui, il semble si triste, sans réellement que je ne comprenne pourquoi et sans qu'il n'en montre rien. C'est étrange et en même temps, attirant. J'en viens à poser ma tête sur son épaule et je ne bouge plus.

« Que s'est-il passé pour que tu sois comme ça ? Tu parais si triste, et pourtant, c'est comme si tu ne savais pas pourquoi tu l'étais. C'est étrange. »

Un sourire et je me tais. J'ai bien envie de l'emmener autre part, de reprendre le jeu, de pouvoir sentir sa peau sur la mienne. Mais pour l'instant, j'ai aussi envie d'en savoir un peu plus. À savoir s'il va répondre. Après, on fait tous des choix et je ne râlerais certainement pas contre lui s'il décide qu'il n'a rien à m'expliquer. On a tous des blessures à cachés, de celles qui n'arrivent pas à s'effacer parce qu'elles sont trop ancrés dans notre psyché actuelle. J'espère juste qu'un jour, il se retrouvera libéré de ce poids qui semble peser sur ses épaules.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMar 21 Juin - 10:25

L’apocalypse ne rend pas le monde meilleur. Bien au contraire. Chacun se méfie de son voisin, de peur d’être volé, ou pire encore. Alors comment s’étonner, dans ce contexte, que les êtres humains n’éprouvent que de la méfiance pour des personnes « différentes » ? Il y a toujours ceux pour s’en amuser, y trouver un intérêt, mais toujours dans une relation de supériorité. Si l’on ne déteste pas le « monstre », on l’utilise pour l’une ou l’autre chose, parce que c’est amusant, mais sans jamais le voir comme un égal. Kyle savait que le monde était rempli d’inégalités et s’il avait abandonné l’idée qu’il était possible de les combler, conscient que c’était juste l’ordre des choses et que se rebeller contre celui-ci n’était que vaine utopie, il ne comprenait cependant pas que l’on puisse considérer différemment des personnes sous prétexte de leurs origines. Une personne née dans le ghetto, s’il n’avait aucune raison de la sortir de cette vie, n’aurait jamais moins de valeur qu’une autre, qu’elle soit humaine, mutante ou bien biomécanique. Humains, Doppelgängers, Archandroïdes… Fallait-il réellement voir une différence ? Le Blade Runner s’était toujours évertué à les traiter comme des égaux, avec les mêmes droits, les mêmes besoins. Peut-être pas les mêmes chances, mais cela il ne pouvait rien y faire. Et quels qu’ils soient, il n’y avait pour lui qu’une chose qui comptait véritablement : enfreignaient-ils la Loi, ou non ? Il avait parfaitement conscience que son point de vue était minoritaire. Pour ça, il suffisait de trainer un peu au Poste, de voir comment certains traitaient Isaar, l’Archandroîïe Blade Runner, ou de voir comment plusieurs collègues passaient parfois leurs nerfs sur des criminels Doppelgängers. Ils le méritaient peut-être, mais les criminels Humains passaient rarement par la case « passage à tabac ». Il soupira pour lui-même, dans l’obscurité, cela passa probablement inaperçu.

Kyle commençait à se faire une petite idée de Shay, des raisons pour lesquelles elle s’était mise à sa table au bar, pourquoi elle s’était amusée à jouer avec lui, pourquoi elle l’avait attirée à l’extérieur, mais il avait été surpris de la voir perdre son assurance et devenir un peu mélancolique. Il ne fallait pas être très intelligent pour comprendre qu’il avait surement dit quelque chose qui avait résonné en elle de manière imprévue. Sans aller jusqu’à vouloir réparer une erreur, elle avait peut-être juste besoin d’entre sa vérité, celle qu’elle lui avait demandé depuis le début, non ? Non il ne la trouvait pas repoussante, au contraire. Quant à la différence, ma foi, elle était surprenante mais, dans le ghetto, on voyait tellement de choses… Bien plus horribles, du moins le voyait-il ainsi. Elle saisit sa main alors sa main avant de lui adresser un sourire tout en plongeant ses yeux de chat dans les sien. Le Blade Runner resta impassible tandis qu’elle ne semblait pas vouloir lâcher sa main et se permit même de l’embrasser doucement. Surpris, il ne bougea pas, pas avant qu’elle ne finisse par l’emmener, en le tirant par la main qu’elle ne lâchait pas, continuer la suite de leur balade, ayant visiblement en tête de lui montrer quelque chose. Emboîtant le pas de la Doppelgänger, il se laissa faire jusqu’à ce qu’ils arrivent devant un bâtiment en ruine. Elle lâcha alors sa main pour commencer à escaler la façade à moitié détruite qui formait une pente légère. Shay s’arrêta finalement et lui fit signe de la rejoindre. Kyle l’avait observé grimper avec agilité et resta immobile, les mains dans son manteau, avant de se résigner. Moins gracieux que sa prédécesseur, il grimpa néanmoins avec facilité avant de s’installer aux côtés de la jeune femme, se demandant ce qu’ils faisaient là.

Après quelques instants de silence, elle finit par lui raconter que, petite, on lui avait appris beaucoup de choses et qu’elle avait été attirée par les étoiles. Relevant la tête vers la voûte céleste, il contemplait les milliers de points lumineux qui illuminaient l’obscurité. C’était peut-être le seul point positif à l’absence d’électricité dans le ghetto. Il était maintenant possible d’observer les étoiles sans être gêné par une quelconque pollution lumineuse. Lorsque la voleuse évoqua son enfance et ses frères et sœurs, le Blade Runner ne put s’empêcher de penser à Imeane, forcément. « J’ai une sœur aussi. » Il ne savait pas vraiment pourquoi il l’avait dit, mais c’était sorti presque tout seul. Peut-être qu’il comprenait simplement ce qu’elle voulait dire. Bah… Le regard tourné vers le ciel, il ne regardait cependant pas les étoiles. Il sent une tête se poser sur son épaule, mais il ne fait rien. Sa question le laisse silencieux de longs instants. Triste ? Pourquoi serait-il triste ? Sa jumelle s’est enfuie, mais il n’est plus triste, juste soucieux, et désireux de la retrouver. « Elle est partie, il y a plusieurs mois. » Il soupira. « Je ne sais même pas pourquoi… » Kyle ne savait même pas pourquoi il parlait, peut-être pour se justifier à son tour, pour expliquer qu’il n’était pas triste ? Son ton était étonnamment neutre, comme s’il se contentait de donner des faits, sans les commenter. « Je fais tout ce que je peux, mais ce n’est pas facile de la retrouver dans le ghetto. » Il soupira doucement. « Surtout qu’elle sait très bien comment passer inaperçu. » D’eux deux, c’était la plus douée pour cela, aussi, ce n’était pas étonnant qu’il n’arrive pas à la retrouver facilement. Mais un jour peut-être… Surement. Il n’y avait aucune raison d’être triste, si ?
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMer 22 Juin - 10:16

Une sœur, tient donc. La famille.... Elle a dans les mains tout ce qu'il faut pour soit vous rendre heureux, soit vous détruire. Je comprends, mon dieu je comprends tellement ce genre de situation. Quand la nostalgie me prend, je repense à Louis, à son envie de voir le monde, à ce qu'il voulait faire malgré son état de doppel. Je me souviens encore de tout ainsi que du moment où la vie l'a quitté, où ma bête s'est déchaînée, ou j'avais besoin de tout sauf de monde. Je me souviens encore de l'exil, de la solitude, des journées à geindre et ne pouvoir s'arrêter. La famille une grande histoire n'est-ce pas ? Je ne dis rien cependant, le laissant continuer. Partit ? Ah oui ? Aïe, s'il ne savait pas pourquoi, ça changeait énormément de chose surtout qu'il devait se poser des tas de questions, enfin s'il était comme moi quoi. Je pouvais sentir sa confusion, son envie de comprendre, mais tout ça était teinté d'une certaine tristesse qu'il ne semblait pas ressentir. Étrange comme attitude, bizarre même. Je marche à l'instinct, aux sentiments. Lui par contre ne semble pas en ressentir, ou alors s'il les ressent, j'ai l'impression que c'est bloquer quelque part. C'est bizarre, enfin pas tant que ça, parfois la détresse, l'envie de trouver quelqu'un, le besoin de le faire est plus impératif que les sentiments. Pourtant ce soir, j'aimerais qu'il ne pense pas à tout ça, j'aimerais qu'il puisse se détendre. Voir autre chose. Je tourne donc ma tête sur son épaule pour tenté de le voir et mon nez vient se coller dans son cou, comme mué par l'instinct. J'inhale son odeur, je sens la bête se réveiller de nouveau, l'envie se fait plus pressant, mais on est au milieu de décombres, pourtant, je n'hésite pas longtemps. Ma main vient se poser sur sa joue pour tourner sa tête vers moi. Mon regard d'ambre fond dans le sien. Je le fixe, comme avant, comme s'il en dépendait de ma vie. Mon pouce vint doucement jouer avec sa lèvre. Nous sommes si proche que s'en est une torture.

« Tu sais, je pense que ça doit être tout autant compliqué de son côté. Je ne sais pas si elle avait de bonne raison de partir, mais si vous avez été proche, comme je sens que ça l'était, je pense qu'elle doit ressentir un certaine manque et qu'elle chercher désespérément à te voir. »

Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humecter.

« Parce que malgré tout, il est difficile de couper les liens surtout avec des personnes auquel on tient. Il est dur de se dire que tout est fini et que ça ne sera plus jamais comme avant. Je pense que si elle est aussi douée que tu le dis, elle doit savoir comment faire pour te retrouver et donc te surveiller à distance. Peut-être qu'elle aimerait reprendre contact pour t'expliquer peut-être pas. Mais soit sûre de ne pas vouloir la retrouver pour de mauvaises raisons. Ce serait la meilleure manière de la perdre. »

J'ai trop parlé, je sais, mais j'ai vu trop de gens chercher quelqu'un pour quelque chose qu'il n'aurait pas dû. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je me soucis de lui, comme s'il faisait partie intégrante de ma vie. C'est étrange, mais pas désagréable. Je le fixe toujours du regard, mon pouce jouant toujours avec sa lèvre. Je souris, darde un bout de langue en dehors de ma bouche pour caresser ses lèvres. J'ai très envie de l'embrasser, plus longuement, plus langoureusement peut-être, mais si ça se trouve, lui n'en a pas envie. Et si je lui demandais pour voir ? Ou alors je l'embrasse et puis, je lui demande s'il veut aller plus loin. J'ai tellement envie de me perdre dans son odeur, dans son goût. Envie de fusionner d'une certaine façon, de lui montrer tout ce que j'ai, tout ce que je suis, de me mettre littéralement à nu devant lui. Trop d'envie pour un soir, pour une fois, l'instinct est traître par moment, il vous amène à faire des trucs que vous ne feriez pas d'origine. Je ne me suis jamais posé de question avant, je n'ai jamais emmené qui que ce soit en balade, je n'ai jamais discuté. Nous avons juste pris ce dont nous avions besoin. Ce n'est pas si simple d'avoir une vie quand on est différent et que d'autre le remarque. Je le sais, pour le vivre, mais là, je n'ai pas envie de bousculer les choses et pourtant. J'approche mes lèvres des siennes, l'embrasse avec douceur avant de doucement reculer, encore assez proche pour l'embrasser encore, encore assez proche pour lécher ses lèvres avec ma langue, ce que je fais sans hésiter et puis dans un souffle, je ne peux m'empêcher de lâcher.

« J'aimerais tellement.... »

T'embrasser encore, t'emmener autre part. Perdre ma main dans tes cheveux, découvrir ta peau, la sentir sous mes mains, pouvoir explorer ton corps, voir ce qui se cache derrière les habits du Blade Runner. Ma seconde main vient alors se perdre sur son torse, mon regard ne cessant de le fixer, ambre liquide contre ciel dégagé. Un mélange étrange comme si le soleil tentait de reprendre sa place dans ce ciel clair qu'il a du quitter. Pourtant, je n'ai pas envie de te brusquer, tu parais si fragile comme ça, si démunis de quelque chose que tu ne comprends pas. Je ne veux pas seulement d'une fois d'un soir en fait, je le comprends maintenant, je veux te comprendre, communier avec toi, ouvrir ce cœur qui semble fermer. J'aimerais te montrer que le monde recèle de choses agréables, de nouveaux trucs que tu n'as peut-être pas encore vu. S'il te plaît, laisse-moi te montrer.... Voilà ce que j'aimerais dire et que je tais. Je sais que tu ne comprendras probablement pas, mais sache une chose, je ne compte pas te lâcher, ni ce soir, ni jamais en fait. Si la bête t'a choisi c'est pour une raison, je dois la comprendre ce qui veut dire que peu importe ce qu'il peut se passer ce soir, nous nous reverrons, de nombreuses fois très probablement. C'est une promesse, même silencieuse, s'en est une. Pour le moment, j'attends juste, mon souffle se colle sur ses lèvres, mon envie est palpable, mais j'aimerais que ce soit son cas aussi. Je ne veux pas lui imposer ma présence, ce n'est pas mon but.

« Si tu me dis que ça ne t'intéresse pas, alors je n'irais pas plus loin, même si ce n'est pas l'envie qui me manque. À toi de voir... »

Je lui laisse le choix de la suite.

« Tu as le droit de me dire non. Dans ce cas là, nous continuerons cette balade et ensuite je partirais. Dans le cas contraire.... »

Tu comprends n'est-ce pas ? Bien entendu qu'il comprend, il est plus intelligent que tout ceux que j'ai rencontré. Je ne sais pas ce que sera son choix, mais peu importe je le respecterais. Je suis quelqu'un de parole, c'est pour ça que les clients sont nombreux à rechercher mes services.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMer 22 Juin - 15:36

Evoquer Imeane lui rappelait, inévitablement, bon nombre de souvenirs avec sa jumelle. Leurs entrainements, leurs nuits passées toujours ensemble, une sensation de proximité qu’il n’avait jamais retrouvé ailleurs jusqu’à présent, ce sentiment de complétude, qui avait purement et simplement disparu, ne laissant qu’un vide impossible à combler. Tandis que le silence reprenait ses droits, Kyle observait la nuit du haut du bâtiment en ruine. La vue n’était pas mauvaise, même si, il fallait être honnête, il n’y avait pas grand-chose à observer malgré tout. L’absence d’énergie suffisante limitait grandement les éclairages et, en conséquence, le ghetto était principalement plongé dans le noir. Seule la Citadelle avait le privilège de profiter de l’électricité de manière continue. Quasiment immobile, visiblement pas inquiet à l’idée de tomber, le Blade Runner ne broncha pas lorsque Shay changea de position et colla son visage dans son cou. Ce ne fut que lorsqu’elle posa sa main sur sa joue qu’il tourna la tête vers elle, croisant à nouveau son regard d’ambre dans lequel pointait à nouveau une lueur qu’il se souvenait lui avoir trouvé lorsqu’ils étaient encore au bar. Sans ciller, sans protester, il la laissa jouer avec sa lèvre inférieure du bout du pouce. Après tout, ce n’était pas comme si elle le menaçait avec une arme, n’est-ce pas ? Et cette sensation n’était pas désagréable. Au contraire. Il l’écouta parler, avancer une théorie selon laquelle la séparation devait être difficile pour Imeane également. Mais, si c’était le cas, pourquoi était-elle partie ? Ne seraient-ils pas mieux ensemble, comme ils l’avaient toujours été ? Pourquoi avait-elle acceptée de leur faire endurer ça à tous les deux ? Y’avait-il seulement quelque chose à comprendre ? Des fois, il arrivait au cadet Mc Pherson de douter du bien fondé de la fugue de sa jumelle, mais pourtant elle n’avait pu être enlevée. Elle était partie de son plein gré, mais il n’arrivait pas à comprendre ses motivations. Ils étaient si bien tous les deux. Qu’est-ce qui pouvait justifier d’y mettre fin aussi violemment ?

Un soupçon de surprise parcourut son regard lorsque la voleuse évoqua le fait que sa jumelle s’arrangeait peut-être pour le surveiller à distance. Si c’était le cas, pourquoi ne prenait-elle pas contact avec lui ? Avait-elle peur de lui ? Peut-être ne voulait-elle simplement plus l’approcher ? Cette idée lui fit mal pendant un instant mais cela ne dura pas. Tout ceci ne changeait de toute façon rien au fait qu’il devait la retrouver. Et si Imeane le surveillait effectivement, d’une manière ou d’une autre, cela ne pouvait que signifier qu’il avait une chance de pouvoir remonter à elle, il lui faudrait juste être plus méticuleux et porter encore plus d’attention aux détails… Il fut interrompu dans ses pensées lorsque Shay passa sa langue sur sa lèvre, dans un contact inattendu, mais pas désagréable. Alors que son regard interrogeait celui de la jeune femme, elle l’embrassa finalement, quelques courts instants, avant de se reculer, juste assez pour les séparer un minimum, non sans passer une nouvelle fois sa langue sur ses lèvres. Le contact est électrisant, c’est une évidence, et, contrairement au premier baiser, qui l’avait surpris, celui-ci réveille quelque chose en lui, quelque chose de sourd et de profond, qui menace d’emporter sa raison, quelque chose qu’il a déjà connu, expérimenté. Son murmure rompt le silence mais ne va pas plus loin que quelques mots inachevés. Alors qu’elle pose la main sur lui, Kyle ne la quitte pas des yeux. Il sait très bien ce qu’elle veut et, au fond de lui, il sait qu’il n’est pas contre, que l’alcool est une drogue efficace, mais ce qu’elle lui propose l’est davantage encore, et, peut-être, qu’avec un peu de chance, ses bras combleraient, l’espace d’une nuit, la solitude qui le rongeait depuis des mois. Même si, jusqu’à présent, aucune n’y était arrivé, pour les rares d’entre elles qui s’étaient frayées un passage jusqu’à lui malgré les obstacles.

La voleuse lui offrit une porte de sortie, en tout bien tout honneur, ce qui était inutile en réalité. S’il l’avait voulu, il serait simplement parti, sans un mot, mais puisqu’elle le lui proposait, puisque c’était ce qu’elle voulait, et qu’il n’avait aucune raison de le lui refuser, il ne partirait pas, pas seul. « Dans le cas contraire ? » Son ton était toujours aussi neutre, mais la question laissait sous-entendre qu’il était curieux de savoir ce qui se passerait dans ce cas-là. Son regard, malgré tout, s’était illuminé d’une petite lueur qui témoignait elle aussi de ce qu’il pensait de ce qu’elle lui proposait pour cette nuit. Kyle se laissait rarement aller à ce genre de choses, mais il fallait admettre que rares étaient les prétendantes qui allaient jusqu’à se faire, d’elles-mêmes, une place dans son lit. Mais le Blade Runner n’avait jamais été un coureur de jupons et, récemment, on ne pouvait pas dire que l’envie lui venait spontanément. Mais si c’était ce qu’elle voulait, Shay venait de gagner, haut la main. Toujours aussi proche d’elle - il n’avait pas bougé d’un pouce -, toujours son regard posé dans le sien, il eut un soupçon de sourire. « Je suppose qu’on ne va pas rester là, n’est-ce pas ? » Ca n’aurait pas été impossible, bien que particulièrement inconfortable, enfin… Probablement. Il attendit une confirmation de la part de la voleuse et s’éloigna légèrement d’elle. « On ferait mieux d’y aller alors, je n’habite pas la porte à côté. » Son ton neutre pouvait être déroutant, mais la jeune femme savait probablement à quoi s’en tenir depuis le début de cette soirée. Et puis, quelques instants plus tôt, son regard avait été quelque peu clair, bien qu’il était loin de ces regards que de nombreux hommes avaient pu porter sur elle dans des situations similaires…
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMer 22 Juin - 20:43

Si mignon, si tentant, il est comme la dernière part de tarte qu'on veut garder pour soit en sachant parfaitement qu'il faut la partager avec le reste de la famille. Comme une tentation à laquelle on ne devrait pas toucher parce qu'on sait qu'en fait une seule fois ne suffira pas. Je le sais, je le sens, et pourtant, personnellement j'ai envie d'y goûter. Le danger ça me connaît, je sais parfaitement ce dont je suis capable, peut-être que je brûlerais mes poils -dire mes ailes serait con vu que je suis une panthère- mais je dois bien avouer que je suis du genre à me dire que ça vaut le coup, surtout quand il ne recule pas, quand il plonge son regard dans le mien et que je peux y lire quelque chose d'autre que cette attitude neutre qu'il montre depuis le début. Désir ? Envie ? Au moins, je sais que j'ai attiré son attention, sans aucun doute possible. Je suis contente et la connasse que je suis par moment pourrait se contenter d'arrêter le jeu ici. Maintenant que l'intérêt est manifeste, juste pour montrer qu'elle est capable de séduire même si elle n'est pas considéré comme normale. Sauf que je n'ai pas envie de m'arrêter, je veux continuer, je veux tout de lui en gros. C'est étrange de dire ça, alors que je ne le connais que depuis quelques instant, mais peu importe de toute façon. Avec ma chance, ça se résumera à une nuit et ensuite, on se croisera, on se saluera, par politesse et rien d'autre, juste ça. Je n'ai toujours le droit qu'à une seule représentation, comme si une fois qu'elle était passé, la magie finissait, comme si l'invitation expirait. Autant en profiter non ? Je sais que ça peut paraître …. Enfin voilà quoi c'est ma vie et ça ne s'est jamais passé autrement. Pourquoi la chance tournerait en ma faveur de toute façon.

Pour l'instant, je veux juste profiter de sa magnifique odeur, de son goût absolument divin, je ne serais pas contre explorer son corps plus loin, sans toute ces couches de vêtements. Laisser les sens animaux prendre le dessus, pour toucher, voir, sentir, goûter. Laisser couler ma main sur son torse avec une douceur exagérer, pouvoir entendre sa voix, ouais, je crois que cette envie présente depuis le début que j'ai senti son odeur, j'ai très envie de la concrétiser. C'est même assez particulier comme genre de torture sérieusement. Enfin je ne fais que me torturer moi-même mais c'est assez particulier comme type de torture. Avoir envie de quelque chose et s'obliger à attendre. Dans le ghetto, on prend souvent sans se prendre la tête. Là, je dois bien avouer que ça me plaît plus, que ça me donne envie de continuer, de rester la nuit, de savoir ce que ça fait d'être dans ses bras. Je souris tranquillement. Dans le cas contraire.... Je te montrerais ce que s'est d'être avec moi, de jouer avec un animal dangereux. Peut-être que ça te plaira, peut-être pas, qui sait ce qui peut plaire ou non après tout. J'espère juste que ça te plaira, parce que personnellement ça me plaît déjà. Voilà ce que je pourrais lui dire, mais je ne suis pas du genre à me vanter. Pour l'instant, je sais bien que ce n'est l'histoire que d'un soir, la suite... La suite, nous la verrons plus tard n'est-ce pas ? Peut-être qu'il n'y en aura pas, peut-être que si. Seul l'avenir nous le dira et ce sera autant un choix de sa part que de la mienne. Je garde ce sourire, gagner cette partie m'avait plu, j'avais maintenant l'intention de profiter de mon lot. Ouais dit comme ça, ça fait encore plus pute, mais dans ma tête, s'est bien différent de ce que les gens peuvent s'imaginer. Très différent en somme.

« Effectivement, je suis très souple, mais je n'aime pas me donner en spectacle, en tout cas pas dans cette catégorie. Et puis franchement.... »

Je regarde autour de nous rapidement et je replonge un instant dans le ciel liquide de ses yeux.

« J'ai pas franchement envie de te partager avec quelqu'un. »

Un clin d’œil et il reprend la parole. Très bien mettons-nous en route alors. J'ai hâte, franchement, je n'ai jamais été si impatiente je crois et la bête est bien pire que moi. Je souris de toutes mes dents, mes crocs visible un instant et je reprends mon sourire normal. Je me lève alors, tranquillement, avec agilité et parce que j'aime bien, je me tourne, face au vide de l'autre côté. Sauter, ne pas sauter, tel est la question. Le jeu, l'envie de toujours se lancer des défi, voilà ce qui me perdra, je le sais parfaitement, mais tout le monde sait qu'un félin retombe toujours sur ses pattes, peu importe lequel. Alors, avec un sourire à l'adresse de Kyle, je fais un saut périlleux arrière qui m'amène à descendre rapidement la côté qu'on venait tout juste de monter, quelques minutes avant. J’atterris tranquillement en fléchissant les genoux et je refais un saut pour continuer de descendre. Une fois en bas, je me tourne vers lui et rit avec douceur.

« Un félin retombe toujours sur ses pattes, même une panthère telle que moi. »

Un sourire et une fausse révérence et je l'attends patiemment, le sourire toujours au lèvre. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrive pas à détourner le regard. Peut-être par peur de le perdre. Cette idée est encore plus débile que le reste, je sais juste que pour l'instant, je préfère l'avoir sous les yeux.

« Je te laisse me conduire à partit de là. »

Et je finis par me taire, attendant qu'il descende de la façon dont il préfère. Mon agilité n'était plus un mystère pour lui maintenant. Voilà encore un petit bout de moi que je lui donnais. Le reste.... Ce sera pour plus tard.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyVen 24 Juin - 14:37

Difficile de dire pourquoi Kyle avait vraisemblablement accepté de céder à cette invitation peu commune. S’il avait déjà pu répondre favorablement quelques mois plus tôt, à quelques femmes, qui avait fait preuve d’une pointe d’intérêt à son égard, la chose s’était raréfiée depuis le début de l’année, le Blade Runner se contentant de les éconduire, plus ou moins gentiment. Mais, on pouvait dire que Shay avait changé la donne dans son approche moins… conventionnelle. A dire vrai, et à bien y réfléchir, le jeune homme songeait sérieusement qu’elle ne lui avait jamais laissé le moindre choix et, au mieux, seulement l’illusion de l’avoir. Avait-elle fait comme s’il lui était acquis dès qu’elle s’était assise en face de lui dans se bar ? Probablement. Etait-ce un problème ? Probablement pas. C’était peut-être son assurance, plus que toute autre chose, qui avait poussé les choses à leur point actuelle. Qu’elle soit une Doppelgänger aux yeux de chat ne changeait pas vraiment la donne. Certes, ils ajoutaient une pointe d’intrigue, de mystère, d’inconnu, mais ce n’était pas cette particularité là qui avait su éveiller une petite flamme de désir dans le ventre de Kyle. Peut-être même que la porte de sortie qu’elle lui avait offerte n’était qu’une illusion. Il ne l’imaginait pas le forcer à lui donner ce qu’elle désirait, mais, cependant, il l’imaginait parfaitement retenter sa chance jusqu’à l’obtenir, comme elle le désirait. Mais fallait-il véritablement y réfléchir ? Elle le voulait, lui, elle le lui avait dit quasiment de but en blanc, sans chercher à en faire un mystère. Une histoire d’instinct contre lequel elle ne voulait pas forcément lutter. L’idée n’était pas déplaisante, au contraire, et l’opportunité d’oublier Imeane, l’espace d’une nuit, était difficile à repousser, d’autant qu’il pouvait définitivement considérer que la jeune femme manquait d’arguments pour le convaincre. Il faudrait simplement y voir une nuit entre deux adultes consentants, probablement rien de plus.

Il la regarda avec une pointe d’amusement lorsqu’elle se vanta d’être suffisamment souple, mais pas assez exhibitionniste, ni partageuse, pour ne pas attendre de gagner un endroit plus discret. S’il lui avait alors proposé d’aller chez lui, c’était simplement par commodité. Elle avait évoqué une famille et, dans le ghetto, celle-ci était généralement sous un seul et même toi, question de place. L’appartement de Kyle avait l’avantage d’être vide de toute autre occupation, même si, pour cela, il allait falloir changer de quartier et regagner New Town, ce qui n’était pas la porte à côté, mais parfaitement faisable tranquillement. Après sa proposition, il commença à descendre, comme il était monté, c’est-à-dire relativement rapidement, mais sans faire de folies, contrairement à la voleuse qu’il observa faire un saut périlleux arrière pour descendre d’un étage, avant de recommencer et finalement toucher le sol. Sa façon de le regarder une fois l’acte accompli en disait long sur la fierté qu’elle tirait de sa petite démonstration. Achevant une descente plus conventionnelle, il rejoignit Shay qui ne le quittait pas du regard. « Panthère, mmmh ? » Pour être honnête, il avait pensé simplement à « chat », mais, apparemment, les Déchirures des Doppelgängers allaient jusqu’à choisir un représentant précis d’une espèce animale. Difficile de dire si c’était une bonne chose à savoir ou non, en tout cas, cela ne faisait pas une si grande différence, non ? Sans plus de formes, il se remit à marcher, en direction de son appartement. Comme à son habitude, il resta principalement silencieux, sans de regards particuliers à la jeune femme, un peu comme s’il ne s’était rien passé en haut de ce bâtiment, comme si la balade ne s’était jamais arrêtée depuis le bar. Cela ne l’empêcha d’écouter la personne qui l’accompagnait, si elle avait quelque chose à dire, sans l’empêcher de lui reprendre le bras, si elle en avait l’envie.

Ils quittèrent le quartier de Leith en direction de New Town. Le quartier n’était pas le mieux loti de tous, mais c’était là que se regroupaient les principales activités de Pinxit et c’était également là que Kyle avait pu dégoter un logement, dans l’un des immeubles les plus favorisés et les plus chers, le prix étant principalement justifié par la présence d’électricité et d’eau courante, même si celle-ci était rationnée. De son statut social et professionnel, le Blade Runner profitait de limitations moins restrictives, même si, en toute honnêteté, il n’en jouissait absolument pas totalement. En bas d’un immeuble plutôt bien conservé, il ralentit et se dirigea vers la porte d’entrée qu’il ouvrit et invita silencieusement Shay à entrer. Ils montèrent les escaliers jusqu’au dernier étage, le septième, et il obliqua à droite avant de s’arrêter devant la porte au bout du couloir. Il ouvrit la porte et s’écarta pour laisser passer son « invitée ». « Fais comme chez toi. » Il s’était contenté de ces quelques mots avant de rentrer à sa suite, fermant la porte à clef derrière lui. L’appartement était davantage un grand studio. La porte d’entrée donnait sur un petit couloir qui servait à se débarrasser des manteaux et de quelques babioles de poches. Une nouvelle porte donnait sur la pièce principale, la seule presque, qui formait un L dont le couloir donnait au milieu de la grande branche. Sur la gauche, la pièce repartait vers l’arrière, longeant le couloir d’entrée, et on y trouvait une cuisine d’angle, à demi-fermée par un comptoir. Dans le coin de la salle se trouvait un salon, composé d’une télévision, d’une table basse et d’un canapé deux places tandis qu’entre la cuisine et ce salon se trouvait une grande table. Vers la droite, la chambre, séparée de la pièce principale par une bibliothèque placée au milieu, bloquant en partie la vue du grand lit se situant tout à droite de cette grande pièce. De la « chambre », on pouvait accéder à une salle de bain, qui contenait une douche et des toilettes. L’appartement lui-même était meublé de façon particulièrement fonctionnelle, sans qu’on puisse sentir un réel intérêt pour une quelconque décoration. Au moins les meubles allaient ils ensemble, c’était déjà ça. Un fauteuil se trouvait face à la bibliothèque, dos au canapé, à côté d’une petite table ronde où reposaient pêle-mêle quelques papiers, deux livres, ainsi qu’un verre vide et une bouteille de whisky presque vide elle aussi. Débarrassé de son manteau dans l’entrée, il pénétra à son tour dans la pièce principale et se tourna vers son invitée. « Je te débarrasse ? Tu veux peut-être boire quelque chose ? » Son ton était toujours presque neutre, ne trahissant pas vraiment ce pourquoi ils se retrouvaient là.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyVen 24 Juin - 22:06

« Panthère oui.... »

Cela pouvait dire beaucoup de chose et très peu à la fois. Généralement, je n'en disais que très peu pour éviter tout souci, mais avec lui, j'avais tendance à bien plus parler. Pour une raison que je ne comprenais pas, je me sentais bien en sa présence et ça déliait un peu la langue que je gardais dans ma poche la plupart du temps, concernant celle que j'étais. Malgré nos différences, malgré ce qui pouvait nous éloigné, dans une certaine mesure, j'avais la très nette impression de pouvoir lui faire confiance. Sans réellement comprendre pourquoi, mais la bête savait plus de chose que moi et était donc plus à même de juger. Pas qu'elle ne se trompait jamais, mais parfois, j'avais l'impression qu'elle savait des choses dont je n'étais que très peu consciente. Une certaine conscience du destin qui l'attendait ? Peut-être, car si ma déchirure et moi ne faisions qu'un depuis la naissance, je savais aussi que nous étions deux esprits dans un même corps en quelque sorte. Tout ça est vraiment compliqué à comprendre et surtout à expliquer en vérité. Boarf, peu importe en vérité pas vrai ? Parce que de toute façon, ce n'est que pour une nuit non ? Il n'y aura rien d'autre, enfin j'en doute. J'hausse les épaules pour moi-même, un sourire rapide et je le suis alors qu'il me mène vers chez lui. Cela fait longtemps que je ne suis pas aller chez quelqu'un tiens donc. Pas que ça ai énormément d'importance en somme, je m'en fiche totalement pour dire vrai. Quand je vais chez quelqu'un c'est souvent pour lui voler quelque chose. Tiens en y pensant bien si je vais avec lui, c'est pour lui voler un peu de temps et de plaisir. En gros, c'est toujours du vol. L'idée me faut presque pouffer de rire et je me retiens à peine.

J'imagine la tête qu'il fera s'il m'entend rire pour rien. Merde, j'ai ramené une folle. Peut-être que c'est le cas après tout. Suis-je tant seine d'esprit que ça ? On est en droit de se poser la question au vu de ma déchirure et puis les mutants sont tous bizarre, c'est bien connu non ? Nouveau haussement d'épaule et je laisse tomber l'idée débile qui me traverse l'esprit. Je vous jure parfois, c'est étrange ce qu'il peut m'arriver, enfin bref, passons, ce n'est pas le sujet. Je reporte mon regard sur le chemin, la panthère en moi se sent comme en territoire étranger, alors elle cherche, elle regarde ce qui pourrait lui valoir des soucis. Ce n'est pas parce qu'on m'a inviter que ce n'est pas compliqué. L'idée de territorialité ne m'est pas étrangère et d'ailleurs j'ai toujours du mal quand on s'approche trop de l'endroit ou je niche avec ma famille, d'ailleurs Esia n'est pas mieux lotit avec son loup. Je laisse donc mon regard se poser sur tout ce qui me passe sous les yeux. Ce n'est pas la première fois que je le vois, sauf que c'est bien la première fois que je prends le temps de tout regarder. Ça va me permettre de repérer correctement les lieux et de trouver des endroits où me cacher en cas de besoin et dans un même temps, je repère tout ça pour revenir.... Enfin, peut-être qui sait ! En tout cas, je n'hésite pas à regarder partout pour être certaine de me souvenir de tout. Pas que je suis du genre à oublier, mais je préfère éviter de ne pas me souvenir. Ce serait trop bête non ?

Je me contente donc de ne rien dire et de suivre gentiment, m'accrochant tout de même à son bras et profitant du paysage en laissant de même quelques commentaires. Je ne peux décidément me taire que lorsque je bosse et puis je ne sais pas, je me dis que si je me tais maintenant, il se lassera peut-être de moi et ne verra aucun intérêt à continuer... Débile, t'es complètement débile ma pauvre fille. Pourtant, je ne peux m'empêcher de penser à tout ça, de m'en faire en quelque sorte. C'est la première fois que quelqu'un m'attire de cette façon, alors, je ne peux que me poser des questions et puis finalement nous arrivons chez lui. Septième étage donc, facile à escalader en cas de besoin. L'idée germe dans mon esprit, fais son chemin, ce serait marrant tiens, pourquoi pas après tout. J'inspecte chez lui, c'est propre, rangé, j'ai du mal à me dire qu'un homme seul et si jeune puisse tenir un appartement aussi bien rangé. Mon regard d'or liquide se pose sur ce qu'il trouve. D'abord un couloir, ensuite une pièce à vivre, agréable, sobre et tranquille, je crois que je pourrais me faire à cet endroit. Ah tiens... Je souris et me dirige vers la chambre, le lit me tente, j'ai bien envie de me lover dessus et de lui dire de venir me rejoindre. Je pose un regard vers la salle de bain. Joli, très joli tout ça. Je reviens vers lui et lui tend ma veste en cuir.

« C'est plutôt sympa ici. Tu as un bel endroit. Et seulement un verre d'eau si c'est possible, je ne bois pas énormément et un cocktail s'est vraiment suffisant merci. »


Je regarde la bouteille et souris un peu plus.

« Tu devrais éviter de boire autant, ce n'est pas bon pour toi. »


Je m'approche tranquillement, passe mes bras autour de sa taille avant qu'il ne puisse aller quelque part. Ma tête se pose doucement dans son dos et mes doigts court doucement sur son torse, comme une caresse.

« Tu amènes souvent les femmes ici ? »

Juste histoire de parler, je n'ai pas franchement envie de lui sauter dessus comme une grosse sauvage, ce n'est pas tout à fait mon genre, quoi que, avec lui, ça pourrait peut-être le devenir. Il est si sexy et je peux sentir son corps sous ces couches de vêtements, ça me donne encore plus envie de passer aux choses sérieuses, mais pas encore, pas pour le moment, pour l'instant, je me colle à lui et je profite de son odeur, même si une forte envie de l'embrasser, un baiser plus long, plus profond est réellement tentant.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMar 28 Juin - 0:44


L’appartement ne valait pas la demeure McPherson de la Citadelle, mais, il fallait l’avouer, la famille avait largement contribué à l’aménagement de ce grand studio pour veiller au confort de son cadet. Beaucoup de choses ici ne se trouvaient pas très facilement dans le ghetto, et si cela se savait, il y avait de grandes chances pour que des petits malins n’essaient de cambrioler cet endroit. C’était d’ailleurs peut-être très mal indiqué d’y amener une voleuse, mais ce n’était pas vraiment le genre de choses auxquelles Kyle avait pensé durant le trajet. En toute honnêteté, il avait songé pendant quelques instants à ce qu’allait être la suite de cette soirée, à ce qu’allait être cette nuit. Il n’y avait pas pensé longtemps, peut-être juste assez pour maintenir la volonté de continuer sur cette voie, juste assez pour ne pas laisser flétrir le désir qu’elle avait instillé en lui. Il était désormais trop tard pour faire marche arrière et, au fond de lui, le Blade Runner était convaincu qu’il n’avait pas spécialement à craindre de la voleuse, du moins pas ce soir. Peut-être reviendrait-elle après cette nuit, si quelque chose lui tapait dans l’œil, mais s’il y avait quelques rares choses particulièrement valorisables dans cet appartement, il doutait sincèrement qu’elle puisse y trouver de quoi en valoir vraiment le détour. Peut-être un des deux ou trois livres qu’il possédait, souvenir de son enfance à la Citadelle et qu’il avait emporté, plus par nostalgie que par réelle envie de pouvoir les relire. Ceci étant dit, il préférait bien souvent le contact et la sensation du papier que la froideur électrique des pads qui peuplaient le quotidien désormais. Malheureusement, les vieilles habitudes avaient complètement disparues, ou presque, et elles étaient désormais trop rares pour se permettre de séjourner dans le ghetto.

Débarrassé de son manteau, de son badge et de son arme de service, qu’il avait laissé sur le meuble qui lui servait de vide-poches, dans le couloir d’entrée. En entrant dans la pièce principale, à la suite de la jeune femme, il se rendit compte, sans s’en étonner outre mesure, que c’était la première fois qu’il ramenait quelqu’un chez lui. La plupart du temps, ces choses-là étaient faites ailleurs, mais jamais chez lui. Pourquoi l’avait-il fait cette fois-là ? Ah oui… A cause de la famille. Bah, cela n’avait pas d’importance de toute façon, ici ou là, ailleurs ou ici, cela ne changeait rien au fond, n’est-ce pas ? Sans dire un mot, il la laissa faire le tour du propriétaire, ce qu’elle fit rapidement avant de revenir vers lui en lui tendant sa veste en cuir qu’il saisit tandis qu’elle lui faisait quelques compliments sur son logement et une petite remarque sur son habitude pour la boisson. Elle n’avait peut-être pas tort, mais, jusque-là, ce n’avait pas été un problème, ni sur le plan professionnel, ni sur le plan sanitaire. La bouteille donnait peut-être des airs plutôt alcooliques au personnage, mais Kyle restait quelqu’un de très raisonnable malgré tout. Après tout, cette bouteille de whisky avait plusieurs semaines à son actif. « Les apparences sont parfois trompeuses… » Non pas qu’il avait un quelconque besoin de se justifier, mais peut-être que si en réalité. Pourquoi ? Il n’en n’avait aucune idée, de toute façon il ne comptait plus boire ce soir, ou peut-être de l’eau. Il allait d’ailleurs s’occuper de la veste de son invitée et de son verre quand celle-ci s’approcha de lui par derrière et l’enlaça sans crier gare, se lovant contre lui avant de poser ses mains sur son torse. Pris un peu au dépourvu, le Blade Runner s’immobilisa avant d’entre la question qui lui était posée.

Emmenait-il souvent des femmes ici ? Encore fallait-il qu’il y ait beaucoup de femmes… Mais la réalité était toute simple. « Tu es la première… » Il avait dit cela sans aucune tonalité préférentielle. Il n’essayait pas de lui montrer qu’elle était spéciale, ou quoi que ce soit d’autres, il se contentait de la vérité. Si elles avaient été une centaine à défiler dans son lit, il l’aurait dit de la même façon, sans sourciller. Cependant, son contact dans son dos n’était pas désagréable mais l’empêchait d’aller chercher le verre d’eau qu’elle lui avait demandé. « Tu veux toujours un verre d’eau ? » La question ne signifiait pas qu’elle le gênait, au contraire, elle s’intéressait simplement au fait qu’elle lui avait fait une requête et que, dans l’état actuel de leurs positions respectives, il ne pouvait pas la remplir facilement, à moins de la trainer jusqu’à la cuisine, ce qui n’aurait pas été des plus agréables. La tête légèrement tournée en arrière pour pouvoir l’apercevoir, Kyle esquissa l’ombre d’un sourire. « Car si c’est le cas, il va falloir me laisser aller à la cuisine. » En toute honnêteté, l’idée de préférer l’espace de la chambre à celui de la cuisine lui avait effleuré l’esprit, mais chaque chose en son  temps. Ils savaient tous les deux pourquoi ils étaient là, cela ne signifiait pas pour autant qu’ils devaient se sauter dessus comme des bêtes. Toutefois, le jeune homme appréciait le contact de Shay contre son dos et, en réalité, il préférait l’idée qu’elle ne le lâche pas. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle avait éveillé en lui un besoin primaire qu’il avait maintenant envie d’assouvir, un besoin qui, il l’espérait, finirait par occulter ses pensées pendant un minimum de temps, peut-être l’espace d’une nuit. La proximité de la voleuse le forçait à penser à cette promesse muette qu’elle lui avait faite, et à rien d’autre, et, rien que pour ça, il pouvait lui en être redevable. Alors qu’il déposait la veste de cuir de la manière la plus adéquate possible dans la position dont il ne pouvait se défaire, il soupira légèrement. « Quoi que je préfèrerais que tu te passes de ce verre d’eau, en réalité. » Un murmure. Et pourtant, dans le silence qui les entourait, elle ne pouvait qu’avoir parfaitement entendu ce qu’il venait de dire. Toujours ce même ton neutre, mais pourtant, cela avait l’apparence d’une supplique.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMar 28 Juin - 12:12

Ils ont tord, tout ceux qui prétendaient que le contact humain n'était pas agréable, qu'on pouvait tout à fait s'en passer dans ce monde apocalyptique. Ils ont tord parce qu'en vérité, là, collé à lui, j'ai l'impression de revivre. Comme si, alors que nos chaleurs fusionnaient pour n'en former qu'une seule, l'alchimie de l'instant faisait en sorte que j'étais de nouveau moi. Pas seulement une doppel, pas seulement une moitié de bête, pas seulement une moitié humaine, mais un tout, Shaya, moi.... Je pourrais rester des heures ainsi, ma joue collé contre son dos, mes bras passé autour de sa taille. Je sais bien que mon geste peut paraître étrange, je sais bien que parfois, certains se saute dessus, je sais bien que j'aime jouer, mais là, il s'agit de ça et de bien plus que ça. Je ne sais pas exactement comment expliquer et je crois que ce n'est pas le bon moment pour ça, mais j'aime être là, juste comme ça, collé à lui, comme s'il comblait une partie de moi dont de je n'avais pas conscience, quelque chose dont je ne pensais pas avoir besoin et pourtant... J'ai sous-estimé le pouvoir d'un câlin, juste ça. Prendre quelqu'un dans ses bras, comme un trésor. Pas seulement parce qu'on a envie de s'envoyer en l'air, ou parce qu'on a besoin de se faire pardonner, mais juste pour partager. J'ai la très nette impression de lui donner plus de cette façon que tout ce que j'avais fais pour l'instant. Je ne sais pas ce qu'il a, mais je sais que cette absence de réaction, cette quasi absence de sentiment n'est pas normale, la bête le sent elle aussi. L'instinct, quand je vous dis que je marche à ça. Alors, je me love contre lui, repensant à ce qu'il a dit tout à l'heure ''Les apparences sont parfois trompeuses....''. Il a raison, beaucoup de chose ne sont pas ce qu'elle sont, pourtant, je suis tel qu'il me voit, je crois que je ne me suis caché de rien et s'il connaît les histoires il sait déjà que je suis une voleuse et pourtant, nous sommes l'un, moi collé à lui.

La logique voudrait qu'il me poursuive et m'enferme, s'il savait que j'étais la célèbre Pilfy. Est-ce qu'il n'hésiterait pas à me passer les menottes et m'embarquer ? Peut-être, après tout, chacun son job. Il doit faire régner la justice, je me dois de nourrir ma famille, on a tous quelque chose à faire n'est-ce pas ? Pourtant, en ce moment, je n'ai pas envie de penser, j'ai juste envie d'agir. La question est sortit sur un coup de tête, une pointe de jalousie peut-être ? Pas que je sois susceptible d'en éprouver, après tout, on ne se connaît pas réellement, on a eu probablement tous les deux des aventures d'un soir à droite ou à gauche et même s'il est plus jeune que moi, je ne doute pas qu'il doit attirer les regards. Pourtant, la bête a bien envie de l'accaparer, de le marquer comme sien. Non, non pas de marque. Il trouverait ça étrange et il n'aurait vraiment pas tord. La première ? Le ton a beau être neutre, je me sens tout de même sur un petit nuage, égoïste que je suis. Je souris doucement, me collant un peu plus à lui, passant doucement mes mains sur son torse, son ventre, j'ai envie de soulever ce tee-shirt qui me gêne, j'ai envie de le voir, j'ai envie.... J'ai envie de trop de chose qui se bouscule et qui me rendent impatiente, moi qui suis la patiente même, il l'a met à rude épreuve ce soir. C'est la première fois que ça m'arrive. Je devrais avoir peur, j'aurais dû m'éloigner dés que la bête s'est sentit attirer par lui. Car si elle s'est intéressée à son odeur et à son goût, l'humaine, elle, s'est intéressée à la personne derrière l'odeur. Et je dois bien avouer que j'ai tendance à en vouloir un peu plus là.

Le verre d'eau... ah oui.... Mais.... Je suis trop bien comme ça. Quand il parle, les vibrations se répercutent dans son dos et viennent chatouiller ma joue. Les battements de son cœur se mêle à mon ouïe pour que jamais je ne puisse les oublier. J'ai envie de rester comme ça, je ne veux pas me détacher, plus maintenant que je l'ai dans mes bras. J'ai joué tout à l'heure, je n'ai pas cessé, de le taquiner, de l'aguicher, mais là, j'en ai marre de jouer. Je veux me coller à lui, sans toute cette couche de vêtement qui fait un peu trop de barrage à mon goût. Je veux sentir sa force, ses muscles. Je veux sentir sa langue sur la mienne, l'embrasser pendant des heures pour le goûter, pour le marquer dans mon esprit. Je veux le sentir proche, encore plus. Je veux marquer son esprit égoïstement. Ouais, je veux tellement de chose que je ne sais plus où donner de la tête, pourtant, je lève les yeux vers lui alors qu'il se tourne vers moi. Effectivement les choses risque d'être compliqué de cette façon, sauf s'il veut me traîner. L'idée est amusante, mais je n'ai pas envie de bouger, je suis trop bien là, coincé dans son dos, à m'enivrer de son odeur, de ces muscles que je sens même à travers le tee-shirt, de cette peau que j'ai envie de toucher. Je suis tellement perdu dans mes envies que j'oublie de répondre et son murmure qui me parvient aux oreilles me fait sortir de ma rêverie. Je tente de me grandir un peu, pour arrive près de son oreille et je me mets à murmurer doucement.

« Laisse tomber le verre d'eau. On verra ça pour plus tard. »

Oui, nul besoin de verre d'eau en vérité. C'est autre chose que je veux. Je me détache à regret de lui, pour le faire tourner, mais déjà j'ai l'impression d'avoir perdu cette connexion que nous avions tout à l'heure. Je veux pourtant, le voir en face de moi. Je ne suis pas petite, mais il est plutôt assez grand, du moins c'est ce que je ressens en cet instant. Une fois qu'il est face à moi, je repasse mes bras autour de sa taille et je m'approche pour me coller à lui. Mes mains sont dans son dos cette fois-ci, j'en profite pour les passer sous son tee-shirt, toucher enfin sa peau, la sentir sous mes doigts. J'aime le sens du toucher, surtout dans cette situation. Je profite un instant d'être collé à lui et puis je lève la tête pour plongé mon or liquide dans son ciel clair qui pourrait passé pour orageux si on ne fait pas bien intention. Je pose un baiser à la base de son torse, un autre dans son cou, un sur son menton et un autre sur ses lèvres. Sauf que je ne sais plus me contenter de seulement ça. Je passe ma langue sur ses lèvres, avec envie, avec un désir croissant. Je viens murmurer près de ses lèvres.

« J'en envie de t'embrasser.... »

Pas seulement un simple baiser, je veux fusionner avec lui, mêler nos langues, le goûter plus profondément que je ne l'ai déjà fait. Pas question de le pousser sur le lit et de le clouer là. Je veux qu'il en ai envie lui aussi, il n'y a pas que moi dans cette histoire et si au départ j'ai fais ce que je voulais et qu'il m'a laisser faire, à présent, je veux une véritable communion, de nos envies, de nos désirs, de nos corps. J'attends donc patiemment, soufflant avec douceur sur ses lèvres, ne quittant jamais son regard, parce qu'il n'y a que dans ses yeux que j'ai l'impression de voir un changement, comme s'ils étaient bloqués. Alors je sonde ce beau regard bleu qui me fait face et je ne le lâche pas, je me perds dedans, quitte à être bloqué, peu importe. Je crois que ce regard me hantera pour un bon petit moment, si ce n'est pour longtemps. Maintenant, c'est à lui d'avancer, de me dire oui ou non et ensuite.... Ensuite..... On verra bien.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyJeu 30 Juin - 0:54

Les sensations physiques ont toujours été puissantes. Que ce soit la douleur ou la douceur, un frisson de froid ou de désir, les ressentis du corps, quel que soit le sens impliqué, prennent toujours le pas sur l’esprit, sur la psyché. On peut bien entendu s’entrainer pour moins ressentir la douleur, pour ne pas subir le froid ; on pouvait même désormais s’améliorer pour filtrer une partie ou la totalité de ces informations nerveuses, mais il y a toujours un instant, même infime, où l’on est submergé par ce ressenti, où, quoique l’on fasse, on reste pris par surprise, obligé et contraint de subir ce que le corps ressent. Et lorsque Shaya avait enlacé le Blade Runner, ce dernier n’avait pas fait exception. D’un geste, elle avait quasiment suspendu le cours du temps, réveillé en lui ce qu’elle avait initié quelques dizaines de minutes plus tôt, dans les rues du ghetto, lui rappelant pourquoi ils étaient là, pourquoi il l’avait invitée chez lui, pourquoi il avait accepté de se livrer à elle. En un geste, elle lui avait fait oublié tout le reste, tout ce qui existait en dehors de cet appartement, tout ce qui, désormais, pour l’espace de quelques heures, n’aurait plus aucune importance. Kyle avait conscience que cela ne venait pas nécessairement de Shaya elle-même, enfin, d’une certaine façon si, puisque c’était elle qui venait de l’enlacer et de se lover contre son dos, mais plutôt la façon dont elle agissait, ce qu’elle suscitait en lui et comment elle le faisait. Une autre femme, agissant différemment, n’aurait probablement pas eu ce même effet et, en toute honnêteté, il ne lui aurait probablement pas proposé de venir chez lui, mais cela ne signifiait pas spécialement que quelque chose s’était dessiné entre eux deux, loin de là. Ceci étant dit, il lui était plutôt reconnaissant de parvenir à lui offrir cette échappatoire dont, et il s’en rendait désormais compte, il avait besoin.

Quand elle lui propose de laisser tomber le verre d’eau, c’est une sorte de soulagement qui s’empare de lui, comme si l’idée de devoir se séparer d’elle, pour le moment, lui était inimaginable. Profitant de son contact, s’étant fait un peu plus fort lorsqu’elle s’était dressée sur ses pieds, rompant ainsi la petite distance qui la séparait de son oreille, pour venir lui murmurer ces mots, il avait fermé les yeux, laissant un léger frisson parcourir son échine. Déjà il ne pensait plus au poste, à son travail, à Imeane. Elle lui offrait cette échappatoire dont il avait tant besoin et il aurait pu rester ainsi la nuit durant, pourvu que cela continue ainsi. Malheureusement, elle le ramena à la réalité, défaisant sa propre étreinte avant de le retourner vers elle. Baissant un peu les yeux, il croisa ce regard d’or qui ne l’avait pas lâché depuis le bar, avant qu’elle ne passe à nouveau, à son grand soulagement, ses bras autour de lui. Tandis que ses mains trouvaient leur voie sous le T-shirt du Blade Runner, il eut un nouveau frisson, sans se retenir de passer ses propres bras autour de la taille de la voleuse, l’approchant encore plus près contre lui, si c’était seulement possible. Sans ciller, il l’observait toujours tandis qu’elle semblait profiter de ce moment pour parcourir son dos du bout de ses doigts. Au fond de lui, il brûlait d’envie de faire de même, mais il préférait encore attendre, comme s’il avait peur de ce qu’il pouvait faire, comme s’il avait peur de briser ce moment. Il la laissa l’embrasser à quatre reprises, avec l’impression qu’elle laissait son empreinte sur lui en même temps que ses lèvres se posaient sur sa peau. Il ferma les yeux quand elle posa les lèvres sur les siennes, jouant de sa langue comme si elle voulait aller plus en avant sans oser forcer le passage d’elle-même. Se refuserait-elle à s’offrir ce qu’elle désirait ? Il rouvrit les yeux pour observer l’or des siens.

Son murmure le laissa stoïque, quelques instants seulement, avant qu’il ne rompe de lui-même le maigre espace qui subsistait entre leurs lèvres. Sans retenue, il entrouvrit ses lèvres et se laissa embrasser sans résister, bien au contraire. Lorsque le baiser de Shaya se fit réellement plus appuyé, il lui répondit, dansant avec elle dans l’intimité de leurs souffles désormais intimement mêlés. Ses mains s’étaient ancrées encore davantage dans le creux des reins de la jeune femme, prêtes à tout pour la retenir contre lui le cas échéant. Lorsqu’il eut l’impression d’avoir assouvi sa faim pour quelques – trop courts – instants, il rompit leur baiser, juste assez pour séparer leurs lèvres et rouvrit les yeux en contemplant la personne qu’il tenait entre ses bras. « Il y a d’autres choses, dont tu as envie ? » En tout cas, le cadet des McPherson, lui, ne manquaient pas de choses dont il avait envie, surtout maintenant que son esprit était entièrement tourné vers Shaya, vers cette femme-panthère qui avait décidé de faire de lui un petit encas. A vrai dire, il se fichait bien de ses raisons, instinct ou simple envie – après tout elle aurait très bien pu lui mentir – mais il avait décidé qu’il pouvait également en tirer un avantage et, pour le moment, ils semblaient y être tous les deux gagnants. Cédant à un besoin presque impérieux, il passa une main sous la première pièce de vêtement qui recouvrait la jeune femme et savoura la douceur de sa peau sous ses doigts, qui vint lui offrir ce qui pouvait s’apparenter à un soulagement depuis le temps que cela lui brûlait les phalanges de la découvrir. Il restait néanmoins sobre dans ses caresses et ses découvertes, faisant clairement montre d’une certaine retenue, même si ces yeux d’or commençaient à lui faire perdre toute emprise de sa raison sur sa passion, son instinct primaire, celui qui cherche à assouvir un besoin, un désir, et qui ne s’arrêtera pas tant que cette soif, si particulière, ne sera pas comblée. Elle avait réveillé un brasier en lui, qui consumait toutes les pensées qui ne tournaient pas autour d’elle, un brasier libérateur, en quelque sorte, mais un brasier qui s’étendrait et ne prendrait fin qu’entre ses bras, une fois repu de son corps…
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyJeu 30 Juin - 12:01

L'attente, impardonnable, celle qui pousse à faire les pires bêtises, ou alors permet d'avoir les meilleurs expériences de sa vie. Celle qui pousse le chasseur à se tapir et attendre le moment propice. Celle qui fait s'exciter la bête et passer à l'action. L'attente, c'est ce que la bête déteste, elle aime l'odeur, elle aime le goût, elle aime se lover et se faire câliner, mais ce qu'elle veut plus, c'est sentir, ressentir, aimer.... Alors pourquoi j'attends ? Parce que je ne suis pas de celle pressé qui saute sur tout ce qui bouge, je ne suis pas de celle idiote, qui vont gâcher ces moments, doux, tendres, tellement savoureux qu'ils restent gravés dans l'esprit et le corps des semaines durant, des mois, voir des années. J'ai envie de chérir ces moments, de pouvoir m'en souvenir dans les moments où je ne serais traité que comme une bête. C'est ce genre de moment qui me permettent de sortir la tête de l'eau quand rien ne va. Car on a beau se dire que ça ne nous touche pas, ce n'est pas tout à fait vrai n'est-ce pas ? Tout le monde sait que ce genre de remarque fait toujours mouche, qu'elle déprime, mais les moments, magnifiques comme ceux-là se comptent sur les doigts d'une main et perdurent. On se dit qu'au moins une personne dans ce monde ne vous voit pas comme les autres et rien que ça, c'est quelque chose de fabuleux. Alors j'attends, pour lui permettre de reculer si vraiment il change d'avis, je laisse encore du lest pour ne pas l'enfermer, ne pas lui faire peur.

Et je dois dire que je ne suis pas déçu. Il m'invite sans équivoque, chose qu'on ne s'est jamais donné la peine de faire. C'est étrange ce dont on a envie parfois. Je n'ai jamais eu envie d'embrasser autant quelqu'un. D'habitude, on ne s’embarrasse pas de ce genre de détail, pas besoin de s'embrasser pour s'envoyer en l'air n'est-ce pas ? Ça n'a rien de romantique, il n'y a pas de sentiment, juste un besoin à satisfaire, une envie à faire disparaître, mais là.... J'ai envie de plus que ça, peut-être que je ne devrais pas, on est souvent déçu de nos attentes, mais je m'en fiche. Je pose mes lèvres sur les siennes, avec douceur au départ et puis avec un peu plus d'envie, glissant ma langue dans sa bouche pour aller jouer avec la sienne faisant attention avec mes crocs. Il s'agit d'un combat, seulement dans celui-là, il n'y a pas de perdant ou de gagnant, seulement deux personnes qui échangent et donne à partie égale. Je m'accroche à lui, ses bras autour de ma taille sont un rempart, un de ceux qui m'empêche de m'enfuir, mais ne t'en fais pas, je ne risque pas de m'enfuir, pas maintenant, ça non. Je profite, je le goûte un peu plus, je pourrais rester des heures ainsi, juste en ne faisant que l'embrasser, mais il sépare nos lèvres et je grogne un peu alors que mon regard doré se replonge dans le sien. Bordel, pas assez, ce n'est vraiment pas assez. Je sens la bête s'agiter, moi-même je le suis. Se contenter de ça ce n'est franchement pas possible. Sa phrase me tire un sourire, mon regard devient braise, le dorée devient or liquide, fondant qui n'a qu'une envie fusionné avec lui. Mes mains quittent sa taille pour passer autour de son cou, ce qui me permet de venir murmurer, mon souffle sur ses lèvres.

« Des tas de choses pour être honnête. Mais elles se résument toute en une seule et unique.... »

Je le regarde, me fond dans ses yeux et je l'embrasse un peu plus, ma main passant dans ses cheveux avec douceur, pour le retenir autant que pour en savourer la texture. On dit que les félins sont très tactiles, c'est le cas, je ne cesse de tout toucher, tout le temps et surtout lui. Pour ne rien oublier, parce que s'il ne s'agit que d'une nuit, je veux me souvenir de tout. Cette fois-ci, c'est moi qui romps notre baiser, avec douceur, je ne m'éloigne pas trop de ses lèvres, je me contente de finir ma phrase.

« … Toi.... »

Oui, c'est ça que je veux, lui et rien d'autre, je n'ai qu'une envie, le regarder, le toucher, sentir sa peau, ses muscles sous mes doigts. Je veux seulement ça et rien d'autre. Je dépose un baiser sur son nez, ses lèvres, son menton et je descends dans son cou, ou je laisse mordille la peau avec douceur pour ne pas lui faire mal avant de déposer un baiser à son tour. Je m'écarte un tout petit peu de lui, rompant alors notre fusion pour glisser mes mains sous son tee-shirt et lui retirer sans qu'il n'est rien à dire. Je me recule un instant, le contemple un peu. Je ne peux pas m'en empêcher. Tellement appétissant, mais pas comme un simple dessert, comme autre chose. Quelque chose que je peine à comprendre pour l'instant. L'instinct à cela d'étrange qu'on ne connaît pas réellement les tenants et les aboutissants de tout ce que l'on désire au plus profond de soi, mais l'instinct le sait lui, alors je le laisse parler. Mon regard part de son ventre pour remonter avec douceur, je m'humecte les lèvres dans un geste involontairement sexy, je sens la bête se réveiller en moi, se lover dans mes gênes, me donner ce qu'elle peut me donner pour ne pas faire mal. Je me fais plus souple, plus féline, plus aguichante très probablement, je m'en excuserais plus tard.

« Sublime.... »

C'est le seul mot qui me vient à l'esprit alors que je grogne doucement, sans méchanceté, juste d'anticipation. Je m'approche tranquillement, et continue de tracer mon chemin de baiser. Je m'attarde un peu sur son torse, évitant de laisser des marques qui ne pourrait partir. C'est ce qui est compliqué avec un félin, il aime marqué son territoire et la bête est prête à le mordre un peu partout pour le marquer comme sien. Mais elle ne peut pas, il ne lui appartient pas, malheureusement... Avoir une soirée c'est déjà bien, alors on en profite. Je dépose ça et là des petits baisers, jusqu'à me retrouver à la ceinture de son pantalon qui me gêne, mais chaque chose en son temps. Je remonte délicatement, des baisers toujours, je reprends mon chemin tout en me lovant contre lui. Une fois totalement debout, collé à lui, mon nez contre son cou, l'envie de le marquer est encore plus forte, alors je mordille un instant son cou pour contenter la bête et je remarque que mon souffle s'est raccourcit. L'envie, le désir se dispute avec la patiente. J'ai juste envie de tout lui retirer, et de l'embarquer sur son lit, mais ce n'est pas sage. On savoure et on ne se laisse pas déborder par ses envie. Mes mains se laisse un peu plus embarqué par l'envie et descendent un peu pour se poser sur ses fesses, rien de bien aventureux encore, mais la suite risque d'être... Je vais pas vous faire un dessin quand même. Je détache ma tête de son cou, non sans y laisser quelques baisers histoire de m'excuser pour les mordillements.

« Et toi, de quoi tu as envie ? »

Car je ne mène pas ce combat seul, je ne dois pas être la seule à avoir envie de quelque chose, enfin, je l'espère et maintenant que j'ai avancé mon pion, que son tee-shirt se retrouve par terre, je me demande bien quel va être son prochain coup.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyMar 5 Juil - 14:01

Peut-être y avait-il quelque chose d’excitant dans « l’interdit » de côtoyer une voleuse, peut-être était-ce simplement elle qui réveillait en lui ce besoin primaire que tout homme ne pouvait simplement pas brider éternellement, même avec la meilleure volonté du monde. Après tout, elle semblait particulièrement à même de susciter ce genre d’envie, ou de besoin, chez n’importe quel homme, n’est-ce pas ? C’était elle qui s’était faite, toute seule, un chemin vers Kyle, sans qu’il ne soit réellement intéressé au premier abord. Mais, en cet instant, il n’aurait probablement pas voulu être ailleurs, ou, plus précisément, en autre compagnie que celle de cette « panthère ». Elle avait éveillé chez lui ce besoin irrépressible, irrationnel en soi également, cette envie qu’il faut assouvir à tout prix, presque à n’importe quel moyen, et il était hors de question qu’elle parte sans avoir éteint le brasier qu’elle avait allumé au creux de son ventre, avec son étincelle féline. Là, contre lui, elle n’éteignait rien, bien au contraire. Lovée contre lui, ses lèvres contre les siennes, elle ne faisait qu’attiser des flammes qui le dévoraient petit à petit, qui menaçaient de lui faire perdre toute retenue. Oui, il avait envie d’elle, de son corps, de sa peau, de ses lèvres. Ce n’était pas une question de sentiments, mais simplement devenu un besoin viscéral, un peu comme un drogué qui se doit de prendre sa dose. Kyle n’avait jamais été particulièrement porté sur ce genre de choses, même s’il était loin de trouver cela désagréable, mais il ne pouvait plus se passer de ces yeux d’or, ni de la douceur de ses lèvres, pas tant qu’il y aurait goûté jusqu’à ce qu’il en soit rassasié, si c’était possible. En la tenant contre lui, ses mains posées dans son dos, sentant ses mains à elle sur lui, il n’était même plus sûr que c’était possible.

Mais même l’embrasser ne suffisait pas, au contraire, cela ne faisait qu’exacerber cette envie sourde, presque assourdissante, qui retentissait au fond de lui. Il avait envie d’elle, elle s’en était assurée, elle s’était arrangée pour qu’il ait envie d’elle, il le savait, mais c’était ainsi que marchait le jeu, n’est-ce pas ? Cette façon qu’elle avait de passer ses bras autour de son cou n’arrangeait pas les choses. Oui, il aurait pu mettre un terme à ce jeu, satisfaire son envie, là, maintenant, tout de suite, mais était-ce la façon dont il voulait que cela se passe ? Il savait ce qui l’attendait quand tout cela serait fini et il voulait retarder cette échéance le plus possible, parce qu’il ne voulait pas se retrouver seul à réfléchir, seul à penser à Imeane, seul… tout court. Pas ce soir, pas après avoir été chassé par un félin de cette manière. Fidèle à lui-même, il ne réagit pas particulièrement lorsqu’elle confessa vouloir faire pleine de choses avec lui, se contentant de river son regard dans le sien. Mais cela ne voulait pas dire que cela ne lui convenait pas, bien au contraire. Il n’était simplement pas du genre à être très expressif, surtout ces derniers temps. Il aimait pourtant la façon qu’elle avait de le toucher, de passer ses mains sur lui, dans ses cheveux, si bien qu’il faisait plus ou moins pareil, d’une manière un peu moins marquée cependant. Son côté tactile est loin d’être désagréable. Il la laisse s’écarter de lui et passer ses mains sous son T-shirt et ne s’oppose pas le moins du monde à sa tentative de le déshabiller en partie, l’aidant même en relevant ses bras et achevant de l’enlever pour elle avant de le laisser tomber par terre. Elle semble l’admirer, un peu, avant de laisser échapper un mot dans un grognement, probablement typiquement félin, et se rapprocher de lui et reposant ses mains à même sa peau.

Elle est attirante, mais le Blade Runner ne sait pas si elle a vraiment conscience de son charme et de ce qu’elle lui fait, si elle a une petite idée de cette agréable torture qu’elle lui inflige. Alors qu’elle s’approche de lui, il repasse ses mains autour de sa taille, la garde un peu près de lui, fait glisser ses mains de façon plus appuyée sur son corps tout en restant étonnamment chaste. Sous ses différents baisers, le cadet McPherson ne peut s’empêcher de frissonner, encore, incapable de se maîtriser complètement, preuve de ce qu’elle éveillait en lui. Ses morsures ne le dérangeaient pas, loin de là. Lorsqu’elle sembla avoir fini de s’amuser, revenant se lover contre lui, en lui demandant ce dont il avait envie, lui, il fit glisser ses mains jusqu’au bas de son dos et l’agrippa, fermement mais avec une certaine douceur, et la souleva jusqu’à ce qu’elle passe ses jambes autour de sa taille avant de se tourner et de la plaquer gentiment contre le mur non loin d’eux. Une main contre le mur et l’autre la soutenant, il la dévorait presque littéralement du regard. S’assurant qu’elle se tenait bien à lui, il posa ses mains sur ses épaules, les descendit lentement jusqu’à sa taille avant, de les glisser sous le tissu, directement sur sa peau. Alors, tout en lenteur, il remonta son T-shirt à son tour, la débarrassant de ce vêtement désormais inutile. Une fois qu’il eut terminé, il jeta la pièce de tissu sans s’intéresser à l’endroit où elle atterrissait et posa ses mains sur sa taille, avant d’enfoui son visage dans le cou de la voleuse. La chaleur de sa peau était enivrante. Il aurait pu mettre un terme à son calvaire, consommer cette promesse sur l’instant, mais quelque chose le retenait, quelque chose lui disait de prendre son temps, que, quoiqu’il arrive, cela ne durerait pas assez longtemps et qu’il devait en profiter le plus possible. Ses mais glissaient lentement sur chaque parcelle de la peau de la jeune femme désormais offerte à la découverte. Son dos, sa taille, sa nuque, la chute de ses reins, rien n’échappait à ses mains, tandis qu’il profitait de la chaleur de son corps contre le sien. Ses lèvres n’étaient pas en reste, s’appropriant tout ce qui était à leur portée, avec une petite pointe d’avidité, qui pouvait se ressentir aisément. Le grand garçon froid et distant avait-il du mal à se contenir ?
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyVen 8 Juil - 10:38

Je me sens terriblement bien dans ses bras, comme si j'avais trouvé l'endroit où je devrais être, comme si chaque moment de ma vie j'avais attendu ce petit moment. C'est étrange n'est-ce pas ? Je ne m'attache à personne, parce que c'est plus facile, parce qu'ainsi, en cas de besoin je n'ai pas à expliquer et puis ma condition n'aide pas franchement, pourtant, j'ai très envie de m'attacher à lui. Pas parce qu'il sent divinement bon, pas parce qu'il a un goût incroyable, mais parce que pour une fois, je me sens bien dans les bras de quelqu'un. Parce que pour une fois, je serais prêtre à laisser tomber tout le reste si cela me permet de rester comme ça. Cette pensées est dérangeante et effrayante, pour l'humaine, celle qui s'est forgé une vie à la force de sa détermination, celle qui a fait fi de nombreuses choses pour en arriver là. La bête elle, elle a déjà trouvé sa place et je crois qu'en fait je vais souvent me retrouver à venir ici de temps en temps, ne serait-ce que pour voir s'il est là, ce qu'il fait, avec qui. L'instinct que voulez-vous. Je souris comme une idiote, parce qu'en fait, je suis dans les bras d'un mec et que je pense déjà à l'après alors que rien ne s'est encore passé. Si cela se trouve, il ne fera rien du tout et me dira qu'il s'agit d'une erreur. Je le sens frissonner à chaque baiser, signe qu'il ne devrait pas me repousser, mais on est jamais sur de rien. Chacun de ses frissons d'ailleurs, contribue à m'exciter d'avantage, comme un déclencheur, mon corps se réchauffe, mes envies font des va et viens, réchauffant tantôt mon entrejambe, tantôt mon estomac, faisant battre mon cœur un peu plus fort, faisant vibrer mon âme, faisant raccourcir mon souffle. Et quand j'ose enfin lui demandé ce qu'il veut après m'être servit un peu, je ne suis pas déçu.

Je sentis ses mains descendre jusqu'au bas de mon dos, m'agrippant fermement mais toujours avec douceur. Cette dualité était assez impressionnante et tout aussi agréable en vérité. Il y avait trop de gens violent sur cette planète, pas la peine de l'être aussi dans ces moments-là sérieusement. Mais s'est plutôt cette dualité qui m'impressionne, l'homme musclé dans toute sa splendeur, il pourrait m'écraser sans sourciller et pourtant, ses gestes sont doux. Je passe donc volontiers mes jambes autour de sa taille et m'accroche avec douceur à son cou, tout en ne le quittant pas des yeux. Une fois plaquer contre le mur -en douceur aussi- je me cale de telle façon à ce que je puisse tenir entre le mur et son corps. Proche, si proche de moi et je ne peux pas encore en profiter. Ce n'est pas faute d'avoir pu lui sauter dessus, mais je veux ne jamais oublier cette nuit et surtout qu'il ne l'oublie pas non plus. S'il ne doit y en avoir qu'une, autant qu'elle soit inoubliable non ? Alors, comme il m'a laissé faire, je le laisse faire ce qu'il a envie. Son regard me chauffe, me brûle de l'intérieur et je n'ai qu'une envie, descendre, lui enlever ce fichu pantalon et le pousser sur le lit non loin de là. Pourtant, je me retiens encore, dans un sursaut de conscience, et d'humanité, je me dis que si j'ai eu le droit d'en profiter, lui aussi. Je sens sa main défilé, mon épaule d'abord, mes côtes ensuite, et finalement ma peau. La sensation est grisante, puissante, la panthère en moi se fait encore plus souple pour lui permettre de le retirer, ce tee-shirt bien trop encombrant, je le laisse le jeter quelque part, ça n'a pas d'importance de toute façon, surtout que je peux enfin sentir sa peau sur la mienne, avec douceur, volupté.

Je penche la tête pour lui tendre mon cou sans aucun pudeur. Je frissonne à mon tour, gronde d'envie, ronronne de plaisir. C'est fou ce qu'on peut émettre comme bruit quand on se sent bien, en sécurité. Quand on a réellement envie de quelque et que cette envie est partagée. Ses mains qui se baladent avec agilité me font cambrer, en demander plus. J'ai tellement envie de pouvoir sentir totalement sa peau contre la mienne, sans qu'il n'y ai plus aucune barrière. Tellement envie qu'il m'enlace dans ses grand bras musclé, tellement envie qu'il me fasse tout oublié. Mes obligations, mon boulot. Je le veux juste lui, dans mon regard d'or liquide, dans mes bras, dans ma tête. Je le veux tout entier, offert à moi, et moi à lui. Une communion de deux êtres, mais aussi de deux âmes. C'est trop demandé je le sais, mais j'aimerais, c'est tout. Pour l'instant, je profite de ses gestes, je passe d'ailleurs mes mains dans mon dos pour enlever ce sous-vêtement gênant qui ne me permet pas d'être torse contre torse sans aucune barrière. Une fois enlevé et jeté quelque part, je me sens un peu mieux, mais pas encore tant que ça. Je veux plus que ça. Alors entre deux ronronnement, je murmure son nom pour qu'il lève la tête vers moi. Mon désir se lit dans mes yeux, mais ce n'est pas ça. Je viens l'embrasser avec avidité une fois que j'ai capté son regard, je me délecte de son goût, joue avec sa langue, je laisse ma marque en lui en quelque sorte. Je veux qu'il se souvienne de tout et pendant ce temps, je détache mes jambes de sa taille, fais descendre mes mains de son cou à sa taille avec douceur. Des effleurements, il ne s'agit que de ça. De quoi taquiner sans réellement toucher, mais toujours avec envie et désir.

Je pose mes mains sur ses hanches, approche tranquillement de ceinture de son pantalon, que je détache avec agilité. Le bouton ne met pas longtemps à se détacher aussi et la braguette descend avec son bruit caractéristique. Je passe mes mains sous la ceinture du pantalon, et le descend tranquillement, coupant un instant le baiser pour cela, mon regard doré plongé dans le sien. Je ne fais pas qu'effleurer cette fois-ci. Mes mains sont bien posé sur ses hanches, ses fesses ensuite, je me délecte de ces sensations, consciente que j'aimerais aller plus vite, que j'aimerais tout lui enlever pour pouvoir ne sentir que la peau. Je passe sur ses cuisses avec douceur, descend le pantalon et le laisse lever les jambes pour l'enlever et le jeter loin. Pas la peine de s'ennuyer avec cela. Je remonte avec lenteur, mes mains le parcourant tout le temps, je dépose quelques baisers au passage. Mes grondements sont doux mais bien audible, mes ronronnements pareils, j'espère qu'il se rend compte de l'effet qu'il me fait parce que je n'ai jamais grondé avec personne. Ma queue s'agite doucement et quand enfin je suis remonter, que je me colle de nouveau à lui pour sentir sa peau sur la mienne, elle vient avec douceur s'accrocher à l'une de ses cuisses. Je souris doucement, dépose un doux baiser sur ses lèvres, un de ceux qui en demande plus. Bordel, ouais je veux bien plus que ça, et je crois que je ne pourrais plus être aussi patiente si cela continue de la sorte. Alors, je me remets à l'embrasser tout en jouant avec l’élastique de ce sous-vêtement encore de trop pour l'instant.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyVen 22 Juil - 14:27


Cet échange était devenu viscéral. Il n’existait plus rien d’autre dans ce monde dévasté que cette femme aux traits félins, de panthère comme elle le lui avait fait remarquer, juste elle et son visage, son regard, son corps. Car son nom n’avait plus d’importance, ce qu’elle faisait dans la vie non plus. Tout le reste avait simplement disparu de son esprit, non pas effacé, mais simplement relégué dans un coin de son cerveau, avec sa raison et sa mesure. Au loin ses soucis, ses journées de travail ou la recherche de sa jumelle, il n’y avait plus que, pour le moment, ce besoin primal de la posséder elle, avant qu’elle ne lui glisse entre les doigts. Ce n’était pas pour rien qu’il s’était emparé d’elle et l’avait plaquée – avec douceur – contre le mur le plus proche. Il avait cette envie de l’avoir près de lui, de se l’approprier. Ce besoin, il avait conscience que c’était elle qui l’avait provoqué, sciemment, en lui tournant autour quelques heures auparavant, mais cela n’avait pas d’importance. Qu’elle se soit amusée avec lui simplement pour une nuit, cela ne le dérangeait pas, ou, plutôt, ne le dérangeait plus. Il n’y avait plus de place dans son esprit pour des considérations aussi complexes que celles-ci. Kyle ne réagissait désormais plus qu’à des sensations, des besoins, des désirs, assouvis ou à assouvir. Nombre de pulsions se bousculaient dans sa tête, toutes moins sages les unes que les autres. Que ce soit son regard, ses lèvres ou sa peau, le Blade peut difficilement contenir ses gestes qui trahissent sans détour son excitation à peine retenue, surtout quand sa partenaire semble vouloir de lui avec autant d’impatience. Pourquoi attendre alors ? Pourquoi ne pas se laisser consumer ? Parce que s’il y avait une chose qu’il savait, c’était que prendre son temps, dans ce domaine, ne rendait que les choses meilleures.

Lové contre Shaya, son torse contre le sien après l’avoir débarrassé de son T-shirt comme elle avait enlevé le sien, il avait profité de ses nouveaux horizons pour passer ses mains sur chaque parcelle de peau à présent dénudée. Avec envie, il découvrait ses formes, flirtait avec ses lignes, la faisait sienne, au moins pour cette nuit. Ses yeux croisaient les siens, leurs lèvres s’unissaient et se désunissaient au rythme de soupirs et d’exploration plus pressantes, de son épaule jusqu’au creux de son cou. Lorsqu’elle défit son sous-vêtement pour venir se lover contre lui, un nouveau frisson s’empare de lui, glissant le long de sa colonne vertébrale, avant qu’il ne noie ses lèvres contre celles de la Doppelgänger après qu’elle ait murmuré son nom pour attirer son attention. Il sent au fond de lui qu’il pourrait juste céder là, comme ça, et s’emparer d’elle contre ce mur, la faire sienne, totalement, mais il ne veut pas s’avouer vaincu aussi facilement et, le temps de réfléchir, elle lui glisse déjà entre les bras, littéralement, descendant lentement contre lui, dans un but que Kyle n’a pas trop de difficultés à imaginer. Ses mains accompagnent la descente de la jeune femme, glissant sur cette peau qui lui échappe et dont il ne veut pas se séparer. Le regard baissé, il l’observe le débarrasser de son jean, avec lenteur. Un nouveau frisson, et ce n’est pas le froid, non, c’est plutôt son regard, cet or qui le contemple, ou plutôt, qui le dévore, presque littéralement. Elle le veut probablement autant que lui la désire, mais, pourtant, aucun des deux ne semble vouloir que les choses s’emballent trop vite. Lorsqu’elle remonte, ses ronronnements arrachent un petit sourire au Blade, conscient que les félins émettent se genre de son lorsqu’ils sont satisfaits. Alors qu’elle se love à nouveau contre lui, ses bras viennent l’enlacer, pour la tenir au plus près de lui.

Répondant à son baiser non sans passion, il consentit cependant à rendre la pareille à sa partenaire, non sans une petite pointe d’originalité tout de même. Séparant leurs lèvres, il se détacha légèrement d’elle, faisant glisser une de ses mains dans l’une des siennes avant de l’attirer un peu à l’écart, vers la chambre et le lit. D’un regard invitant et sans équivoque, il l’emmena, avec lui, faire ces quelques pas. Kyle s’installa sur le bord du lit avant d’attirer Shaya tout prêt. Son regard toujours dans le sien, un léger sourire aux lèvres, ses mains glissèrent sur la taille de la jeune femme et s’occupèrent avec lenteur de défaire les attaches de son jean, tout en découvrant comment l’obstacle de sa queue serait géré. Tandis que ses mains exploraient à l’aveugle, ses lèvres se perdaient sur le ventre de l’intéressée. Une fois qu’il eut fini, il fit glisser le vêtement vers le sol, laissant à la jeune femme le soin de s’en débarrasser en levant ses jambes, un spectacle plus qu’agréable. Ensuite, il l’attira à lui, la forçant, sans brutalité, à s’installer à califourchon sur lui, et il l’enlaça à nouveau de ses bras avant de revenir conquérir ses lèvres. Sentir autant son corps contre le sien était à la fois un soulagement et un supplice. Un soulagement parce qu’il le désirait depuis qu’elle s’était collée contre lui, un supplice parce que cela ne faisait qu’augmenter le brasier qui brûlait au creux de ses reins et qui n’aurait de cesse de le consumer que lorsqu’ils se seraient unis, lorsque leurs corps danseraient à l’unisson. Une perspective qui ne pouvait qu’augmenter encore le désir qu’il pouvait ressentir pour cette femme aux yeux de panthère, qui avait beaucoup d’attributs félins, mais dont Kyle n’avait cure, bien au contraire. Il avait du désir pour ce qu’elle était, sans faire abstraction de quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) EmptyDim 24 Juil - 19:17

Plus les secondes s’égrenaient et plus cela devenait dur, de se contrôler, de ne faire que jouer comme une partie d'échec. J'avais la très nette impression de ne rendre que la balle qu'on venait de me lancer, comme si finalement, je me sentais un peu plus timide que naturellement. Pourquoi ? La raison je ne la connaissais pas, mais en un sens, la bête était encore plus timide que moi. Son impétuosité avait finis par être ranger au placard par les gestes de Kyle, tendre, aimant, comme si pour une fois, je n'étais pas seulement une chose qu'on manipulait avec précaution ou qu'on se servait à dessein, mais plutôt quelqu'un. Une personne dont on prenait soin, dont on faisait attention. Oui, j'avais ce genre d'impression, peut-être que je me trompais, peut-être pas, ce n'était pas à moi de le dire quoi qu'il arrive, mais en tout cas, j'avais très envie de rester le plus proche de ses bras. Le plus proche de lui, ne jamais s'éloigner, pour ne jamais le perdre. J'avais trop d'envie, ce n'était pas logique, une seule rencontre et me voilà a espérer quelque chose qui ne pourrait pas exister. Il est Blade, je suis une voleuse, il ne pourra rien arriver mis à part cette unique nuit. Voilà probablement pourquoi je veux profiter, je veux le garder, pour me souvenir, gravé dans ma mémoire chaque gestes, chaque émotions, chaque petite phrases, chaque mots pour ne jamais les oublier, sans compter bien entendu, les courbes de son corps que je pourrais à loisir revisionner si l'envie m'en prenait dans mes rêves les plus fous. C'était pour cela que je prenais plaisir à tâtonner, savourer. Une fois nos tee-shirt enlever, l'envie se fit plus fort d'avancer plus vite, mais je laissais au contraire l'envie de côté pour prendre mon temps. L'embrasser faisait bien entendu partie d'un processus de satisfaction profond, je devais bien avouer que jamais, je n'avais ressentit cela en embrassant quelqu'un.

Des tonnes de théories traversaient le cerveau de la petite voleuse que je suis, toute plus bizarre les unes que les autres, mais à bien y penser, je ne connais rien réellement des sentiments, le sexe ouais, sans souci, mais certainement pas l'amour, ou autre. La haine des autres, ça oui, je connais en long en large et en travers pour avoir été souvent confronté à elle, mais ce sentiment qui coule dans mes veines, qui me réchauffe de la tête au pied, je ne sais pas ce que s'est, alors je le mets en sommeil, j'attends, comme toujours j'aurais une explication plus tard et l'heure n'est pas réellement au tergiversations. Non, il y a largement plus intéressant devant moi qui vient d'ailleurs de séparer nos lèvres. Je pourrais pousser un grognement de frustration, mais il n'y en a pas besoin. Je sens sa main glisser dans l'une des miennes, un sourire profond, doux et sincère se pose sur mon visage. Tout cela ressemble tellement a.... Ma tête se secoue avec douceur et je me laisse entraîner sans aucune protestation. Ses gestes sont tellement doux qu'on pourrait croire que nous sommes deux gosses qui vont le faire pour la première fois. Cela m'amuse en un sens, et je me sens encore plus en sécurité que je ne l'étais auparavant. Une fois approché d lit, il s'installe au bord et je ne peux m'empêcher de le regarder. Ses muscles roulent doucement sous sa peau, attirant inexorablement mon regard, mais ce qui me captive le plus, à n'en pas douter, c'est bien son regard. Celui d'un bleu profond que je ne peux m'empêcher de fixer. Tout à mes pensées, je sens mon corps frissonner à son contact. Ses mains glisse avec lenteur et agilité vers ma taille. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, sa peau est douce et sérieusement, j'adore la sentir contre ma peau. Je le regarde ensuite défaire les attaches de mon jean, me demandant bien comment il va gérer ma queue.

C'est étrange de penser ça et pourtant, ça me fait monter un sourire, je créer tout de même de nombreux obstacle sans réellement m'en rendre compte, mais il s'en sort avec brio, ses lèvres parcourant mon ventre, tirant des frissons encore plus grisant, de ceux qui descendent directement dans les reins et réchauffe le corps sans avoir besoin de chauffage. Avec la chaleur qui se propage en moi, je pourrais limite chauffer un quartier complet à moi seule. Je me demande s'il est dans le même état, je l'espère en un sens, parce que ça veut dire qu'il en a tout envie que moi. D'un autre côté, vu ses gestes, je doutais fort qu'il ne soit pas dans le même état, ou alors il était très doué pour simuler. Non, cette idée était fortement dérangeant et je n'avais pas envie de penser à ça maintenant, hors de question. Je levais les jambes pour finir d'enlever le pantalon que je poussais d'un coup de pied, et finalement, il m'attira à lui, je le laissais faire sans me rebeller, il n'y avait de toute façon aucun besoin de le faire. Installer à califourchon sur lui, je ne peux empêcher mon regard de chercher le sien, une fois de plus. Lorsque ses lèvres viennent de nouveau toucher les miennes, je ressens une nouvelle fois le brasier prendre forme et se répandre. Mes mains se mouvent alors seule, et viennent enlacer son cou avec douceur. Je prends position pour me coller à lui, savourant avec délectation ce baiser aussi doux que vorace que je lui rend sans aucune retenue. Mes gestes se font plus fin, plus tendres, plus subtiles, plus léger, plus tentateur. L'une de mes mains se prend même à descendre le long de son dos, glissant un doigt, telle une anguille, le long de sa colonne vertébrale. Ma queue quand à elle se mouve seule aussi, elle vient délicatement frotter sa cuisse, tentant de s'enrouler pour ne plus le lâcher.

Et moi ? Je profite de tout ça, de ses caresses de ce baiser. De cette langue qui vient jouer avec la mienne, de ce besoin de l'avoir encore plus contre moi. Je ne veux plus jouer, alors je me colle contre lui, torse contre torse, le poussant sur le lit pour qu'il s'allonge et je me retrouve au dessus de lui. Profitant de cette avantage pour de nouveau dévier sans son cou, déposant ça et là de petits baiser aussi léger que des plumes. Je le goûte une nouvelle fois, grignote encore un morceau, laissant cette fois-ci une petite marque de morsure, je ne peux pas toujours empêcher la bête de faire surface, et elle veut montrer à tout le monde qu'il est à elle. Alors je la laisse faire. Mon regard d'or fond dans le sien, trouvant de nouveau sa place. Mes mains parcourent son torse, sans brutalité, avec toute la finesse de la délicatesse dont je suis capable, seulement, elle s'arrête encore à ce morceau de tissu. Morceau qui fait grogner la bête. Alors, je me penche vers lui, dépose un baiser sur ses lèvres et vient lui murmurer à l'oreille.

« Et si on enlevait le reste pour passer aux choses sérieuses. »

Je reprends position sur lui, fond de nouveau mon regard dans le sien. Mon souffle est court, plus que si j'avais couru un cent mètre. Mon souffle vient s'échouer sur ses lèvres, comme les vagues se brisent sur les falaises. Et je lâche alors ce que j'ai envie.

« Je te veux, de plus en plus. »

Parce que c'est ça la réalité.

« Et je ne vais plus pouvoir jouer très longtemps. »


Parce que ça aussi c'est la réalité. Je suis arrivée à mon maximum. Je n'y arrives plus, je le veux juste. J'ai envie de le sentir se fondre en moi, je veux bouger avec lui, ne faire plus qu'un avec lui, pour enfin connaître la promesse que son odeur me laisse sur la langue.
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