Bienvenue
sur Les âmes mortes Invité Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 4161379257
L'équipe te souhaite de t'amuser parmi nous !
Roulette russe !
Participez à la nouvelle animation et jouez avec le MJ ! Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 1912707623
Suis le fil d'intrigue
Et découvre le nouvel épisode de l'intrigue principale ! Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 1336383924
Nouveauté
Faites la connaissance des technomanciens et explorez avec eux la matrice
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptyMer 3 Aoû - 14:13


Si on lui avait dit que sa promenade du soir finirait de cette façon, Kyle aurait probablement simplement haussé les épaules avec un air sceptique avant de s’en aller. Pourtant, là, assis sur ce lit, le corps d’une femme entre ses bras, il avait l’impression qu’il s’agissait là de quelque chose dont il avait besoin, dont il ne pouvait pas se passer, et, surtout, qu’il n’aurait voulu être ailleurs pour rien au monde. L’espace d’un instant, le fait que ceci ne durerait qu’une nuit fit naître en lui une crainte indicible, impalpable, idiote, en un sens, que tout ceci n’était qu’une petite parenthèse dans son existence. Agréable en tout point, certes, mais uniquement valable l’espace de quelques heures, tout au plus, avant de retourner au quotidien. Pourrait-il rentrer chez lui le lendemain et contempler ce même lit sans ce qui s’y trouvait désormais ? Des lèvres vinrent l’arracher à ses pensées, lui rappelant que l’attention et l’importance étaient au présent, et au présent simplement. Il pouvait très bien ne pas rentrer chez lui le lendemain, prendre une balle, avoir un accident… Cela devait-il l’empêcher de vivre pleinement ? Le fait de ne plus revoir, probablement, cette Doppelgänger après cette nuit, devait-il l’empêcher de la désirer aussi ardemment ? Bien sûr que non, peut-être même tout son contraire. S’il ne devait y avoir qu’une seule occasion, mieux valait ne pas la gâcher à se poser de stupides questions ou à tourner autour du pot. Elle avait réussi à le séduire, à le pousser à la désirer, et il savait très bien ce dont il avait envie désormais. Et plus que de ce contact entre leurs deux corps, peau contre peau, ou entre leurs lèvres, il avait ce désir primal de la posséder avec passion, de la faire sienne, peut-être que pour une nuit, mais pour une nuit, elle serait sienne.

Profitant de ses caresses comme un homme assoiffé savoure chaque gorgée d’eau qui lui est présenté, Kyle apprenait à redécouvrir les courbes du corps de la femme assise à califourchon sur lui, désormais presque entièrement nue. Ses mains glissaient de haut en bas, de bas en haut, avec lenteur et douceur, apprivoisant chaque ligne, les mémorisant, passage après passage. Quant à leurs lèvres, si elles n’étaient pas encore cousues ensembles, cela n’aurait su tarder tellement il lui semblait impossible d’en quitter l’étreinte douce et sauvage, tendre et passionnée, qu’elles se livraient avec une énergie probablement viscérale. Et après ce court statu quo, alors que Shaya se pressait contre lui, il se laissa tomber dos contre le lit, comme elle semblait le vouloir. Son regard posé sur elle, il ferma les yeux lorsqu’elle s’amusa à venir le marquer légèrement de ses crocs. La douleur était faible et, en toute honnêteté, ce côté sauvage, indomptable, ne faisait qu’attiser ce qu’il pouvait ressentir pour elle. Ses attributs félins n’étaient pas un obstacle, bien au contraire, et la façon dont sa queue étaient venue s’enrouler autour de l’une de ses jambes avait déclenché une sensation plus qu’agréable. Alors que les mains de la voleuse glissaient sur lui, tout comme les siennes sur elle, elle demanda à passer aux choses sérieuses, comme s’ils n’avaient fait que jouer jusqu’à présent. Etait-ce le cas ? Oh, ce n’était plus vraiment du jeu depuis qu’ils étaient presque entièrement nus l’un contre l’autre, c’était simplement une question de survie, un besoin, une envie à assouvir et qui ne passerait pas sans la réaliser. Kyle l’observa alors en silence, écouta son aveu de faiblesse. Posant ses mains sur ses hanches, il la renversa sur le dos, prenant la position dominante, plongeant son regard dans le sien pendant de longues secondes, sans rien de plus que leurs souffles courts rompant le silence de la pièce.

Un léger sourire ourla ses lèvres tandis qu’il se redressait légèrement, faisant glisser ses mains sur les hanches de sa partenaire, descendant petit à petit avant d’emmener, avec elles, la dernière pièce de vêtement qu’elle portait. Lentement, il la fit glisser le long de ses jambes avant de l’en débarrasser définitivement. Alors, il se lova à nouveau contre elle, plongea son regard dans le sien, captura ses lèvres une fois encore, car cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pu y goûter, et, tandis qu’il en redécouvrait le goût, une de ses mains glissa de la nuque de la jeune femme jusqu’à sa poitrine. En douceur, elle poursuivit sa route jusqu’à son ventre, dessina quelques arabesques du bout des doigts avant de s’aventurer plus bas encore. Tandis qu’elle atteignait sa destination, Kyle rompit son baiser et croisa le regard de la voleuse. Il n’avait pas besoin de dire quoique ce soit, la petite lueur mutine dans ses yeux parlait pour lui. Elle devrait attendre encore un peu, mais l’attente ne serait probablement pas désagréable, assurément. Ses gestes furent lents, doux et attentionnés. Sans la quitter des yeux, il observait les réactions de sa partenaire et ajustait ses caresses. Il aurait probablement pu se passer de ce supplice mais le BladeRunner avait pensé qu’il s’agissait là d’un juste retour des choses, voire d’une faveur. Et tandis qu’il s’appropriait, dans toute son intimité, le corps de la Doppelgänger, il prit à nouveau ses lèvres contre les siennes, avouant par cet acte, qu’il ne pouvait pas se passer d’elles, pas ce soir, pas cette nuit.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptySam 6 Aoû - 11:16

Je me perds, je le sais, dans ses gestes, dans son regard, dans sa façon d'être avec moi. Je suis accepté, pas parce que je suis un animal, pas plus parce que je suis une femme, mais parce que je suis les deux. Je le vois, dans son regard, dans ses frissons, dans sa façon qu'il a de m'embrasser. Il ne fait pas de différence, je ne le dégoûte pas, et peu importe que je veuille le marquer, il se prête au jeu comme personne ne l'avait fait avant lui. Je sais pourtant qu'il ne s'agit que d'une nuit, que demain, je retrouverais mon bon vieux lit, celui que j'ai rechercher un moment, celui que je partage parfois avec mon petit frère quand il fait des cauchemars. Je sais que je n'ai rien à espérer, pourtant.... J'ai envie de croire à quelque chose d'autre, à quelque chose de plus. La peur... Elle ne s'était jamais réellement invité dans ce genre de moment, mais parce qu'on me considère comme un être humain et pas autre chose, je me prends à rêver. Rêver à une autre vie. Parfois, j'aimerais être moins impulsive, me prendre plus la tête, parfois, j'aimerais être quelqu'un d'autre, de bien plus maîtrisé et qui ne considère pas tout comme un jeu. Parfois.... mais pas cette fois-là. Je veux être moi et je le suis, bien plus que d'habitude. J'ai fais fusionné les désirs de la bête et de la femme en un seul et même désir, celui d'être avec lui, de l'avoir près de moi, de profité de lui, de laisser ma marque sur lui. J'ai combiné pour la première fois, celle que je suis, entièrement et totalement et je lui donne tout. Il ne s'agit que d'une seule nuit, mais je me montre comme je suis, dans l'entièreté de ma personnalité. Je lui donne ce que je n'ai jamais donné à qui que ce soit parce qu'avant ça n'en valait pas le coup.

Je n'ai pas envie de réfléchir, je laisse parler l'instinct. Je sens ses mains sur moi, qui me parcours, tout comme je le fais de mon côté. Si proche et pourtant encore si loin. J'ai l'impression que je ne pourrais jamais me rapprocher assez, que je ne pourrais jamais être assez proche de lui. Cette sensation est étrange, et ses mains qui m'électrisent ne cesse d'attiser avec ferveur le feu qui me consume. Je grogne à ses caresses, ronronne à ses attentions. J'aime être là, entre ses bras, j'aime pouvoir le regarder, le sentir sur ma peau, j'aime ces baisers qui me rendent si femme et si unique pour un temps. Cette fusion de nos lèvres qui ne cessent de s'amplifier pour ne plus jamais s'arrêter. J'aime tout ça et je ne souhaite pas que ça s'arrête, pourtant, je n'hésite pas à le basculer sur le lit, alors que je suis si bien dans ses bras. Je sais que j'en veux plus,depuis le début pourtant, je lui demande, je lui avoue. Peut-être aurais-je dû supplier ? Peut-être aurais-je dû juste prendre les choses en mains. Peut-être ou peut-être pas. J'ai envie de le laisser faire et en même temps, je sais bien que je n'arriverais pas à ne pas totalement réagir. Pourtant, quand je me retrouve à mon tour sur le dos, le corps de Kyle au dessus de moi, son regard dans le mien, j'oublie. J'oublie les réflexions, j'oublie que je suis un animal dominant, j'oublie qui je suis si c'est pour me permettre de profiter encore de ces bras, de ce corps qui se tend vers moi. Alors je le laisse faire lorsque finalement ma dernière barrière tombe. Je suis à nue devant lui, c'est le cas de le dire et si ce regard pourrait me mettre à l'aise, il n'en ai rien. Il ne fait qu'aviver un peu plus le brasier de mon corps, mais aussi celui de mon âme.

Il ne reste plus dans la pièce que nos deux corps, le silence est tel qu'il n'est entrecoupé que par nos respirations, poussives, comme si nous venions de courir durant des heures. Va-t-il mettre fin à la torture ? Je l'espère, du plus profond du cœur, je l'espère. Pourtant, alors que sa main s'insinue insidieusement sur mon corps, j'ai bien l'impression que le jeu n'est pas encore terminé, et je gronde contre ses lèvres un instant alors qu'il vient coupé notre baiser. La lueur dans son regard confirme mes craintes, il n'a pas l'intention de laisser tomber le jeu pour l'instant. Je gronde de plus belle, de frustration au départ, plaisir à l'arrivée. Je dis bien l'admettre, il est doué et alors que mon corps se cambre doucement, que l'or liquide de me regard fixe son bleu orageux, je ne suis plus que sensation. Je le laisse prendre possession de mon corps à sa guise et je savoure l'exquise torture de ses caresses. Mais je ne tiens pas longtemps, je passe une main derrière sa tête pour maintenir ses lèvres contre les miennes, parce que peu importe la torture qu'il m'inflige, ne pas pouvoir l'embrasser est encore pire. Et je m'aventure à mon tour, ma main libre descend lentement, elle glisse sur son corps, comme le ferait une goutte d'eau lors d'une douche. Elle prend le chemin le plus long pour satisfaire ses envies et lorsqu'elle arrive à la barrière de tissu, je grogne doucement. D'une parce que ce tissu est toujours gênant, de deux parce que les caresses du Blade son réellement exquises.

Et finalement, elle prend possession à son tour de l'intimité de l'homme près d'elle. Sa main glisse sous le tissu sans s'embêter à le défaire totalement, elle glisse lentement et commence ses caresses, douces et légères, comme une plume, mais pourtant bien présente. Je joue encore, je ne suis totalement hors courses mêmes si mon envie m'intime de lui enlever ce truc, de le repousser et de prendre entièrement possession de ce corps qui me donne tant envie. Mais je ne le fais, je ne m'occupe que de ces caresses que je prodigue avec un soin tout particulier, tout en profitant des siennes. Je ne sais pas où tout cela va nous mener, mais je sais au moins une chose, cela va rester gravé pendant un bout de temps dans ma mémoire et lorsque je le croiserais dorénavant dans la rue, mon regard ne sera plus jamais le même. Laissant cette idée de côté, je profite de l'instant, tout en lui faisant profiter de mon savoir faire en la matière.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptyMer 24 Aoû - 14:04


Cela faisait longtemps que Kyle ne s’était pas perdu dans le regard d’une femme, soit-elle à moitié félin, ou non, mais ce n’était pas déplaisant. Il pouvait ressentir cette dépendance qu’il éprouvait vis-à-vis d’elle, de son regard, de son corps. Il pouvait comprendre à quel point son désir s’était entremêlé avec une sorte de besoin primal de la posséder, de ne pas la laisser lui échapper. C’était une sensation étrange, qu’il n’avait jamais ressenti jusqu’alors avec les quelques aventures de passage, qui avaient peuplé son existence depuis son arrivée dans le ghetto. Mais peut-être était-ce simplement dû à la façon dont la jeune femme s’était présentée à lui, à la manière, très directe, dont elle s’était arrangée pour qu’il finisse par accepter de la ramener chez lui. Il ne lui en voulait pas, loin de là, conscient que cette nuit serait probablement plus agréable en charmante compagnie sur le lit que dans le fauteuil situé un peu plus loin où il avait l’habitude de rêvasser, à mi-chemin entre le sommeil et l’éveil, accompagné d’une bouteille de whisky. Mais, au-delà de ces considérations, ce qui l’étonnait, au plus profond de lui, c’était cette fascination qu’elle avait su exercer sur lui. En quelques heures, voire moins, elle s’était rendue indispensable et l’idée de se retrouver ailleurs qu’avec elle, contre elle, sans aucune barrière quelles qu’elles soient, devenait presque insoutenable. Heureusement, l’effet ne survivrait probablement pas à cette nuit, même si, il en avait conscience, s’ils étaient amenés à se revoir, il serait difficile de ne pas resonger à ces instants. Garderait-il son visage de marbre ? Il le faudrait. La vie privée des Blades Runners ne devait pas influer sur leurs capacités à faire régner la loi et l’ordre sur le ghetto. Il connaissait d’ailleurs son activité principale et une autre rencontre serait probablement moins… intense, ou, tout du moins, d’une autre intensité, différente de la fièvre qui s’était emparé d’eux désormais.

Laissant ses pensées dériver en arrière-plan, bousculées par des émotions et des sentiments bien plus immédiats et, surtout, bien plus puissants, Kyle ne se lasse pas de découvrir le corps de la Doppelgänger, qui lui est offert sans aucune limite, aucune entrave. Il sourit malicieusement lorsqu’il l’entend grogner entre ses dents. Cet attrait de félin était surprenant, mais loin d’être désagréable, au contraire. Défiant la panthère qui lui faisait face, il ne s’arrêta pas, au contraire, profitant de la moindre de ses réactions, suivant l’interprétation qu’il faisait de ses mouvements pour l’amener là où il désirait l’emmener. Le jeu finirait bien trop vite, bien trop tôt et elle n’était pas dupe. Elle devait savoir qu’il n’attendait qu’une chose lui aussi. Il prenait des airs de dominant en s’appropriant le jeu, mais il lui était extrêmement difficile de continuer à lutter et il savait que cela ne durerait pas. Lorsque la jeune femme l’attira vers elle pour l’embrasser à nouveau, il se laissa faire, répondant avec passion au baiser, se l’appropriant avec fougue, comme si cela pouvait, à tout moment, être le dernier. Tandis qu’il l’embrassait, un sourire naquit sur ses lèvres lorsque, enfin, sa partenaire eut un peu de répondant. Et alors que la main qui glissait contre son torse lui arrachait de longs frissons, il sentait qu’il perdait pied à mesure que cette fine caresse glissait, comme une plume, jusqu’à sa destination. Le Blade Runner sait ce qu’il va se produire, mais même l’absence de surprise ne l’empêcha pas de pousser un long soupir alors que la voleuse s’offrait, à son tour, le luxe de s’emparer de lui. Les yeux clos, la respiration plus marquée, il se mordit les lèvres offrant un spectacle des plus réjouissants si la demoiselle doutait de son petit effet. Presque trop vulnérable, il retrouva une once de conscience et se saisit délicatement des lèvres de la Doppelgänger, tandis que ses caresses, elles aussi, se firent plus douces.

Perdu entre ce qu’il ressentait sur l’instant présent et le désir brûlant de la posséder, ils restèrent ainsi de longues minutes, sans aucune conscience réelle du temps, à s’offrir, l’un à l’autre, mille raisons d’en vouloir toujours plus. Puis, en douceur, il rompit leur interminable baiser, cessa ses caresses, et croisa le regard d’or qui le hanterait encore de nombreuses nuits à compter de celle-ci. Il resta silencieux à la contempler, cherchant une approbation qu’elle comprendrait et, lorsqu’elle la lui donna, il se redressa un peu, s’offrit quelques instants pour se mettre à nu, à son tour, puis retrouva les bras de sa belle. Il prit alors encore un peu de temps, pour redécouvrir ses courbes, du bout des doigts, parce que, mine de rien, il avait toujours été très…tactile. Après un dernier baiser, qu’il rompit à nouveau, il recroisa son regard une dernière fois, posa son front contre le sien et, avec douceur, il put enfin s’unir à elle. Subjugué par une vague de nouvelles sensations, il resta immobile de longs instants, profitant autant de la satisfaction d’un désir qui était devenu impérieux depuis le début de leur jeu, que le simple plaisir que cet acte pouvait représenter en lui-même. Rouvrant les yeux, il ne quitta pas l’or qui lui faisait face, tandis que, très lentement, il entama les premiers pas d’une danse qu’ils avaient tous les deux suffisamment attendus désormais et qui, heureusement, était loin d’être terminée. Mais, même avec douceur, son corps, tellement à vif à cause de tout ce qui avait eu lieu auparavant, lui donnait l’impression de subir la plus agréable des tortures. Il marqua une pause dans la danse, croisa le regard de Shaya et l’embrassa, d’abord avec une certaine tendresse, et puis davantage avec passion. Il avait envie d’elle, elle lui était offerte, ils étaient unis l’un à l’autre, mais ils avaient encore tellement à partager… La nuit était encore jeune.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptySam 27 Aoû - 15:30

Les sensations sont diverses, intenses et surtout réelles. Ma respiration est courte, je le sens et à chaque caresses supplémentaires, je me perds dans le délice de cette nuit que je n'avais pas prévu au départ. Ou tout du moins, pas de cette façon je dois bien l'admettre. Je me délecte de sa proximité, de cette envie, toujours plus présente d'être proche de lui, de plus ne plus proche, pour que plus jamais nous ne soyons qu'uniquement deux personnes. C'est étrange, je n'ai jamais voulu plus qu'une nuit, un instant et puis rien d'autre. Les relations sont trop compliqué pour quelqu'un de ma trempe, je ne sais même pas ce que je peux réellement offrir à quelqu'un, est-ce que je peux offrir autre chose que cette vie de misère ? Et pourquoi faut-il que je pense à ce genre de chose dans ce moment-là ? Parce que pour une fois, ce moment-là me fait réfléchir, il m'oblige à me poser des questions sur la suite que je veux donner à ma vie. À cause de lui ? Ou alors est-ce juste l'instant ? Ou les événements qui se passent en ce moment dans ma vie ? Ça peut-être tellement de chose que je ne sais plus où donner de la tête et il n'y a que ses lèvres qui me sortent de ma torpeur, le voir se mordre la lèvre après avoir laisser échappé un soupir me fais sourire, j'ai envie de plus, de le marquer au fer rouge, de l'attacher à moi, mais je me contente du moment pour l'instant. Je profite autant que je donne, même si pour être tout à fais honnête, alors que ses caresses se font plus douce, je ne suis pas loin de lui sauter littéralement dessus.

Et puis, entre gémissement pressant et envie brûlante, entre caresses et grognement, plaisir et désir, ses lèvres s'éloigne et je contiens à un peine un grondement de frustration. Depuis quand est-ce que nous nous embrassions ? Des minutes, peut-être plus. Cela devient indispensable, comme si l'unique chose qui compte c'est ses lèvres, cet envie de les goûter toujours un peu plus. Pourtant, malgré l'envie de les reprendre, mon regard d'ambre croise le sien. Ce bref échange attise le feu qui crépitait de plus en plus, ma respiration se raccourcit encore un peu et je grave ces moments dans ma mémoire, pour ne rien perdre et pour m'en souvenir, ces jours où, seule, je devrais rentrer chez moi et repensant à la chaleur de ses bras, de nos échanges, mais pour l'instant, ce sont ses yeux qui cherchent quelque chose, je hoche alors doucement la tête, donnant mon accord, sans réellement savoir pourquoi, mais sans non plus ne pas être certaine de savoir ce que s'est. Dans cette situation, tout semble étrange non ? Je le vois se redresser un instant et je parcours son corps d'un regard affamé. Il enlève ensuite cette dernière pièce de tissus qui m'empêchait de le sentir complètement et avec un sourire, il revient vers moi. Ce n'est que quand il revient que je me rends compte que je me sentais bien seule sans sa peau touchant la mienne, sans son souffle près de mes lèvres, sans on corps près du mien. Mon cœur reprends sa valse avec un peu plus d'ardeur alors que maintenant, nous sommes dans le plus simple appareil.

J'ai hâte d'être à la suite, et lorsqu'il pose de nouveau ses mains sur mon corps, je me tends vers chacune des caresses, du bout des doigts qu'il me prodigue. Ses lèvres viennent alors chercher les miennes et je n'hésite pas à lui rendre ce baiser, l'un des nombreux que j'ai très envie de lui donner encore et encore. Je me perds une fois de plus dans son regard, voulant un instant pouvoir arrêter le temps pour que le matin n'apparaisse jamais, surtout quand enfin, front contre front, nous nous unissons l'un a à l'autre. Une sensation de plénitude m'atteint, comme jamais auparavant. J'ai commencé à joué, il m'a suivit et maintenant, maintenant que le jeu se concrétise, j'ai l'impression de rêver, d'être au paradis. Je me sens bien ici dans ses bras et lorsqu'il entreprend les premiers pas de cette danse que nous avons entreprit depuis le début de soirée, mon corps se tend inexorablement vers lui, mon regard plongé dans le sien, souhaitant encore plus arrêté ces instants. Mes mains viennent délicatement parcourir son dos, alors qu'une de mes jambes s'accroche à la sienne et la caresse de haut en bas. L'une de mes mains s'arrête dans le creux de ses reins et s'y accroche désespérément et alors que mon souffle se fait toujours plus court à chaque moment, mes gémissements, mes grognements ne se font que plus répété. Je n'ai pas l'habitude de laisser la bête parlé autant, mais avec lui... Avec lui, nous ne faisons plus qu'un, uni par les mêmes désirs, les mêmes envies, le même plaisir et surtout les mêmes sensation.

Alors, quand il s'arrête, je gronde un peu. Je sais bien que nous avons tout le temps, pour cette soirée au moins. Seulement voilà j'ai trop attendue, j'ai trouvé quelque chose que je veux vraiment et il est le seul visiblement à pouvoir me le donner. Et lorsque ses lèvres viennent rejoindre les miennes, d'abord avec tendresse et ensuite avec plus de passion, l'une de mes mains s'accroche à ses cheveux, avec douceur, toujours avec douceur, mais capturant celle-ci pour que ce baiser ne s'arrête pas. Seulement, mon corps se met à se mouvoir doucement, créant à mon tour les pas de cette danse, allant et venant à un rythme régulier, profitant par moment d'instant de répit pour parcourir son corps, encore et toujours. Ancré dans ma tête la moindre courbe, la moindre cicatrice, le moindre grain de beauté, je veux me souvenir de tout, mais la bête aussi veut son petit truc et je suis entièrement d'accord avec elle. Je romps avec délicatesse le baiser, commence à embrasser le coin de ses lèvres, descend doucement sur sa joue, laissant des sillons de baiser sur mon passage, une fois arrivée dans son cou, je respire son odeur, mélange de lui et de nous deux. Je l'embrasse, léchouille un instant, mordille pour prévenir et je mords réellement, sans que cela soit méchant, mais pour laisser une marque tout de même. Je lèche ma marque un instant, pour m'excuser et alors que je remonte je viens murmurer à son oreille.

« À moi... »

Et je reviens l'embrasser, avec tendresse, probablement pour m'excuser une fois de plus, j'avais juste envie... Ouais de marquer mon territoire. Ce n'est pas très glorieux, mais.... Je ne sais pas trop pourquoi j'ai agis ainsi, mais j'en avais très envie. En espérant qu'il ne le prenne pas mal. Je continue donc mes pluies de baisers, toute plus nombreuses les unes que les autres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptyVen 2 Sep - 14:45


Satisfactions et désirs. Passion et tendresse. Douceur et rudesse. Lenteur et empressement. Possession de l’autre et abandon de soi. Tellement de signaux contradictoires et qui, pourtant, sont le fruit d’une seule et même action, d’une seule et même situation, d’une seule et même personne. D’ordinaire, Kyle savait pertinemment comment ce genre de choses se passait ; après tout, ce n’était pas la première fois qu’il s’abandonnait dans les bras d’une femme. Mais là où la plupart de ses aventures avaient été plus exutoires et… mécaniques, bien que très satisfaisantes, celle-ci était différente, bien trop différente. La fille, d’abord, mi-femme, mi-panthère, rendait les choses plus exotiques, ou peut-être était-ce plutôt le fait qu’elle soit, en quelque sorte, une criminelle, alors qu’il était censé représenter la Loi et l’Ordre. Ses yeux d’or, cette fourrure perdue dans ses cheveux, sa longue queue noire avec laquelle elle jouait parfois contre sa peau, ses ronronnements, ses grondements… Il n’avait jamais fait l’expérience de ce genre de choses, mais cette nouveauté n’expliquait pas à elle seule le maelstrom de sensations dans lequel il était désormais emporté. Uni à elle, sa peau contre la sienne, ses bras autour de son corps, il ne réfléchissait plus, ou, plus exactement, il ne pouvait plus le faire. Il n’existait aucune logique qui tenait encore debout dans la tempête qui s’abattait sur son esprit, et là où la raison avait jadis toute latitude pour dominer son esprit, c’était, de manière assez amusante d’ailleurs, son instinct qui avait désormais pris les commandes. Il n’avait rien d’animal et Kyle aurait difficilement pu se mettre à gronder ou à ronronner, mais son corps était tourné tout entier à la satisfaction d’un besoin primal qu’il avait, avec la complicité de la voleuse, passé le début de cette nuit à exacerber. Il n’y avait plus à réfléchir désormais, il devait s’emparer de ce qu’elle lui avait fait miroité, désiré. Jusqu’à ce que son corps soit repu.

Alors qu’elle prend quelques devants, Kyle ne put s’empêcher de sentir sa volonté davantage malmenée. Sans savoir ce qu’elle avait de plus qu’une autre, elle avait le don de lui faire perdre la tête, sans le rendre fou, ou alors juste assez pour que ce soit dans un sens plutôt agréable. Alors qu’elle s’accaparait sa peau et jouait de son corps contre le sien, lui arrachant quelques soupirs, il la laissa promener ses lèvres sur lui, des frissons lui parcourant l’échine à chaque fois qu’elles se posaient sur sa peau, comme si leur caresse était brûlante ou glacée. Le visage perdu dans ses cheveux tandis qu’elle s’approchait de son cou, le Blade Runner essaie de rassembler ses esprits pendant un court instant. Peine perdue. La morsure tendit son corps tout entier, les rapprochant encore tous les deux, intensifiant leur union. Le souffle court, Kyle réalisa à peine ce qu’il venait de se produire, que la jeune femme essayait d’apaiser son geste. Son murmure, contre toute-attente, le fit sourire. Marquait-elle son territoire ? Peut-être était-ce simplement un réflexe animal ? Peu importait réellement. Il n’était probablement pas évident de composer avec une entité animale et… en toute honnêteté, cela n’avait pas été si désagréable que ça et la douleur, bien qu’un peu vive, s’était dissoute dans le tourbillon de sensations qui malmenait son corps et son esprit. Il déposa un baiser sur son cou, comme pour lui dire qu’il acceptait son petit jeu, et son étreinte se resserra légèrement, s’appropriant son corps encore un peu plus. Il retrouva ensuite son regard et ses lèvres, avec passion. Par jeu, il lui mordit – légèrement – la lèvre et la toisa de ses yeux d’acier dans un sourire mutin.

Puis, sans un mot de plus, il passa une main autour de sa taille et glissa sur le côté, entrainant la jeune femme avec lui, sans se défaire d’elle, la positionnant au-dessus de lui. Elle lui avait fait entrevoir son côté de prédatrice, et, sans chercher à comprendre pourquoi, il avait envie d’en voir davantage. Son corps au-dessus du sien, ses mains sur ses hanches, son regard ancré dans le sien, la respiration courte, il l’observa de trop courtes secondes. « Montre-moi… » Un murmure, une invitation… Non, plutôt un défi. Elle avait voulu se l’approprier, le marquer, le faire sien, mais, jusqu’à maintenant, c’était plutôt lui qui l’avait fait sienne. Mais, il voulait voir ce dont elle était capable et il lui offrait sa bénédiction pour faire ce qu’elle voulait faire, sans retenue, sans interdits, sans tabou. Elle pensait qu’il était sien ? C’était à elle de le prouver. Kyle acceptait de lâcher prise, de perdre le contrôle. Après tout, il l’avait déjà perdu de longues minutes plus tôt. Ce n’était finalement que l’étape la plus logique. Abandonner complètement les rênes à l’autre, lui laisser le contrôle et se laisser submerger par le ressenti, se perdre dans les sensations, s’oublier complètement, oublier la réalité et ses problèmes, oublier tout ce qui n’était pas sur ce lit, tout ce qui n’était pas elle, eux. Cela ne durerait qu’une nuit. Avec un peu de chance, une longue nuit. Mais dans un monde comme celui-ci, c’était déjà un luxe que peu étaient en mesure de s’offrir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptyLun 5 Sep - 21:34

La chaleur est étouffante et pourtant, rien ne pourrait nous arrêter. Certainement pas cette respiration qui se raccourcit, pas plus que ces petits arrêts qui nous permette de nous taquiner en même temps, que cette peau brûlante que nous partageons. Rien n'est plus important que ce moment, de partage, de communion. Ce moment, l'un des rares, de joyeux dans le ghetto. Ce moment qui n'avait jamais, auparavant était aussi bon et surtout pas aussi désirable. Je ne sais pas comment l'expliquer, mon cerveau se déconnecte, je commence à marcher à l'instinct, uniquement. Je ne laisse pas la bête prendre la place, non, ce n'est pas ça, je me dis juste que j'en ai assez de me prendre la tête, assez de réfléchir alors que je ne devrais faire qu'agir. Assez de toujours penser, alors, au lieu d'embrayer constamment, je me mets en roue libre. Je laisse la bête et l'humaine ne faire qu'un, je laisse l'instinct parler. Il est plus à même de décider de ce qui est bon pour moi, de ce que j'ai envie, ou pas. Mon corps, mon cœur c'est à eux de décider, alors je laisse faire. Pour la première fois de toute ma vie, je laisse mes émotions apparaître, je laisse mes envies prendre le contrôle, je lâche prise et je ressens. J'aurais bien envie de lui dire tout ce qui me passe dans la tête, pourtant, à cet instant, au moment même où mes crocs pressent la peau fine de son épaule pour passer la barrière et laisser une marque qui sera visible à toutes celles qui la verront, le seul qui me vient est un mot égoïste et surtout possessif, un mot que je ne devrais pas avoir, mais que je n'hésite pas à lui murmurer à l'oreille.

Il ne semble pas mal prendre ma façon de faire, je peux sentir contre ma joue la peau de son visage s'étirer en un sourire. Nous sommes si proches et en même temps si loin. N'est-ce qu'une nuit, une communion banale ou alors tout autre chose ? Je n'en sais rien et je m'en fiche. Je sais juste que ce qui m'importe ici, c'est lui et uniquement lui. Sa peau brûlante que je veux parcourir peu importe l'endroit. Ce corps que je veux graver dans ma mémoire pour que dans mes nuits froides, il vienne me réchauffer. Ce cœur que j'ai envie de m'accaparer et dont le seul son fait battre le mien plus intensément. Tant de sensation dans une seule et unique étreinte. C'est trop, j'ai parfois l'impression de ne pas pouvoir suivre le rythme, de nos corps, de nos cœur, de nos âmes, qui fusionnent et dansent sur la même musique, avec des pas sensiblement pareils, mais toujours un petit peu en décalé, pour le plaisir, pour le désir, pour l'envie. Tant de chose à ressentir, ce grain de peau fin, ces doigts qui glissent amoureusement sur les courbes, ces frôlements qui n'en finissent plus d'exacerbés un désir toujours plus présent, comme si la fusion ne suffisait pas, comme si le but s'était de ne plus faire qu'un, cœur et corps réunit en une seule et même entité. Moi qui est toujours été une solitaire, j'ai envie de me lier à lui et cette idée bien qu'elle m'effraie ne me fait pas pour autant recule. Je verrais plus tard ce que cela veut dire, pour l'instant, je me concentre, maintenant que son corps est si proche du mien, maintenant que j'ai toute son attention.

Ce baiser qu'il me donne m'enflamme et là ou des grognements sortaient de ma bouche, c'est un gémissement de plaisir qui fait son apparition. La femme prend plus de place. Elle se laisse aller à des sons dont elle n'est pas coutumière sauf quand elle simule, mais ici, il n'y a réellement aucune simulation et quand il en vient à me mordre les lèvres, un soupir m'échappe encore. Je ne suis pas masochiste, loin de là, mais je dois bien admettre que les petites douleurs sont agréable à ressentir, comme une marque. Je plonge mon regard doré dans le sien, acier. Tous les deux sont comme deux métaux en fusion qui cherchent à se rejoindre. Cependant, ce n'est pas encore le moment, il y a encore tant de chose à faire, à ressentir, à montrer. Et d'ailleurs en parlant de montrer, je le sens passer sa main autour de ma taille pour nous faire glisser sur le côté et me voilà au dessus de lui, à pouvoir le contempler. Mon regard s'attarde invariablement sur la marque que je lui ai faite dans le cou, fière de moi et quand ses mots viennent chatouiller mon ouïe déclenchant un nombre incalculable de frisson le long de ma colonne, je m'arrête un instant ne sachant que faire. Il veut bien me laisser faire, il veut réellement me laisser dominer l'échange pour l'instant. C'est étrange, c'est nouveau, c'est plaisant et ça me donne encore plus envie de continuer, de ne pas lâcher prise et surtout.... Je souris et viens me pencher vers lui, frôlant ses lèvres au passage d'un baiser léger mais plein d'une passion à grande peine contenue. Si on me laissais faire, je ne ferais que l'embrasser durant des heures et finalement ces mêmes lèvres viennent se poser près de son oreille, pour murmurer d'une voix sensuelle.

« N'oublie pas que c'est toi qui a demandé. »

Je me redresse, avec lenteur. Mes mains qui étaient sur ses épaules descendent avec lenteur son torse, le détaillant d'un doigt léger et joueur, suivant les courbes de ces muscles que je n'avais fait qu'entrevoir à travers son tee-shirt au départ et que je n'ai pas réellement chercher à détailler avant. Nous sommes toujours connecté, de nombreuses manières d'ailleurs, l'instant est magique, et je me fais au fur et à mesure de ma descente, plus féline, moins joueuse, plus provocatrice peut-être, plus femme aussi. Mes cheveux à présent détacher flottent sur mes épaules dans des mouvements libres. Ma queue vient sans complexe frôler ses cuisses, l'une après l'autre. Mon corps se fait plus souple, plus félin et lorsque je me relève complètement, à califourchon sur lui, je me cambre un peu, savourant l'air un peu plus frais qui fait frissonner ma peau. Mes mains se posent sur ses côtes, mes lèvres esquisse un sourire, une moue séductrice, mon regard brûlant accroche le sien pour ne plus le lâcher et dans un mouvement de bassin léger au départ, je reprends la danse que nous avons commencer, un pas après un autre, augmentant la cadence par moment, la diminuant pour faire augmenter la tension et les frictions, mon corps se fait de plus en plus souple et finalement plonger dans ses yeux, je deviens la danse et je lui fais vivre. Celle mi humaine, mi féline que je connais. Celle envoûtante et incontrôlable d'un être qu'on n'arrive à attacher. Celle d'une femme qui pour ce soir, se sent enfin elle-même dans l'étreinte d'un homme qu'elle a marqué.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptyMer 14 Sep - 13:18


Lui offrir les rênes, c’était lui donner la liberté d’agir, de faire comme bon lui semblait. Pourquoi ? Parce qu’il avait vu dans son regard, dans ses gestes, parce qu’il avait senti au contact de son corps, de sa peau, qu’elle était bien ce qu’elle affirmait être : une panthère. Et les grands félins étaient des prédateurs, non des proies. Si la femme en elle n’avait pas besoin de cela, son instinct, sa part animale – car il était évident qu’il y en avait une – ne pouvait s’en passer et Kyle était convaincu qu’il n’y avait pas de mal à la laisser s’exprimer un peu par elle-même. Que craignait-il vraiment ? Quelques petites morsures, quelques griffures de ça, de là ? Il connaissait bien pire avec son métier de tous les jours, n’est-ce pas ? Et puis, le Blade Runner était curieux de savoir jusqu’où elle irait, de la voir en liberté, dans son élément, s’offrir ce qu’elle désirait s’offrir. C’était elle qui les avait poussés, tous les deux, dans ce lit, elle qui était venue le chercher dans ce bar et s’était amusée à l’attirer entre ses griffes. Il était normal qu’elle puisse profiter du fruit de ses efforts, non ? Il s’offrit donc à elle, volontairement, sans aucune autre arrière-pensée que celle de profiter de cet instant, avec elle, jusqu’à leur satisfaction commune, jusqu’à ce que leurs envies, leurs désirs, soient entièrement satisfaits, jusqu’à ce que leur faim – presque littérale – de l’autre soit tarie. Et dire qu’il avait simplement pensé pouvoir se saouler un bon coup… Mais, d’une certaine façon, c’était aussi une manière de se rendre ivre, pas de whisky cependant, mais de quelque chose de beaucoup plus satisfaisant, d’une certaine manière. Entre les bras de cette femme, Kyle avait laissé tous ses ennuis sur le palier, se contentant de l’instant présent, pour une fois.

Jouant le jeu, il ne répondit pas à la provocation de sa partenaire, sachant très bien qu’il venait de signer pour quelque chose qui le dépasserait peut-être, mais qu’il parviendrait à gérer. Kyle voulait la voir à l’état sauvage, en quelque sorte, et il ne fut pas déçu. Passée la phase contemplative, il profita de ses caresses sans se priver de satisfaire ses propres envies, laissant courir ses mains sur elle alors que son corps s’offrait désormais à elle dans toute sa totalité. Un soupir vint accueillir les premiers mouvements de sa partenaire tandis qu’il fermait quelques instants les yeux, se laissant emporter dans le tourbillon tumultueux des sensations que lui transmettait son corps, oscillant entre douceur, plaisir et passion. Et cette danse se poursuivit une grande partie de la nuit, à chaque pas son propre tempo, sa propre rythmique, les corps se ménageant dans des mouvements plus lents, plus sensuels, avant de s’affranchir à nouveau et de se laisser emporter dans des rythmes plus entrainants, plus sauvages. En l’espace de quelques heures, Kyle avait découvert le corps de sa partenaire sous un grand nombre de coutures, si ce n’était toutes, et s’il ne l’avait pas domptée, il était convaincu qu’il avait laissé une petite trace sur elle, tout autant qu’elle l’avait marquée, physiquement, mais aussi, et surement, mentalement. Son odeur imprégnerait encore les draps pendant plusieurs jours et Kyle ne manquerait pas de se souvenir de cette nuit, à son corps défendant. Dans une dernière valse, laissant finalement le plaisir et la passion s’assouvir, il s’abandonna entre les bras de la jeune femme, le souffle court, le corps frissonnant, presque abandonné de toute force, l’esprit vide et serein. Couché à ses côtés, toujours uni à elle, ses bras entourant son corps, comme avec jalousie, son front contre le sien, les yeux clos, son souffle s’apaisa assez rapidement jusqu’à devenir régulier, signe évident de son sommeil paisible.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptyVen 16 Sep - 9:05

La nuit passe lentement, dans ses bras, j'ai l'impression de vivre réellement. J'ai l'impression que le monde n'existe plus. Qu'il n'y a pas tant de souci, qu'il n'y a pas de gravât, que le monde n'est pas en train de sombrer. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté, qu'une bulle nous entoure et que la seule chose qui compte, c'est cette danse, que nous vivons, pas à pas. Avec douceur et légèreté, avec force et ferveur. Tout dépend le moment, tout dépend le tempo, tout dépend l'envie. Le désir et l'envie fusionne, ne forme qu'un et crée une alchimie que je n'ai jamais eu auparavant, et que je ne retrouverais probablement jamais. Je dirais bien que c'est comme ça, alors je profite, de chaque instant, de chaque soupirs, de chaque muscles qui glissent sous mes doigts. Je n'ai pas sortis les griffes, je l'ai déjà mordu, c'est bien assez, cependant, dans mes yeux, il y a plus de félin, la pupille s'est étrécit, l'animal prend en charge le déroulement de l'histoire, pour que chacun de nous soit comblé par cette nuit. Les heures passent, les corps se délassent et bien les derniers pas se mettent en place et une fois que la danse s'arrête, la panthère se calme, la femme revient et alors que les bras se resserrent sur elle, alors que leur front sont collé l'un à l'autre et que les respirations se font plus calme. Elle n'en revient pas. Je n'en revient pas en quelque sorte. Un homme m'a laissé le dominer. C'est étrange, c'est agréable et en même temps, j'ai peur d'y avoir trop pris goût. C'est étrange comme on peut se sentir après avoir passé un moment si exceptionnel dans les bras de quelqu'un qu'on aurait jamais pensé abordé au départ. Je me sens attiré un instant par la marque dans son cou. Je la lèche un peu, signe de possession alors que je le sens s'endormir. Je devrais m'en aller, je ne devrais pas me sentir aussi à l'aise ici, avec lui. Pourtant je ne fais qu'une chose. Je m'approche de lui, resserrant mes propres bras autour de son corps, ma tête dans son cou, alors que la sienne trouve sa place jusque au dessus de la mienne.

Je me sens bien comme ça, entouré de sa chaleur, entouré de son odeur. Je m'en imprègne, pour ne rien oublié et finalement, je m'endors tranquillement comme ça ne m'était pas arrivée depuis longtemps. La nuit bat son plein, les heures défilent dans le silence de notre respiration, comme une seule et même personne. Je souris dans mon sommeil, bercée par les battements de son cœur, je me sens à ma place dans ce monde. Je ne me dis pas pour une fois que je suis une étrangeté, que je n'ai rien à faire là, je me contente d'être, collé à lui, d'être celle que je suis. Pour la première fois de ma vie, on m'a accepté tout entière, pas seulement la femme, mais également l'animal. On m'a laissé être le prédateur que je suis sans jamais tenté de me brider et je dois dire que j'ai particulièrement aimé ça. J'ai aimé qu'on me donne le choix et j'ai surtout aimé être dans ses bras. Alors quand le matin arrive, quand mes paupières se soulèvent et que son odeur empli encore mes sens, je n'ai qu'une envie, le réveiller, l'embrasser de nouveau, continuer peut-être. Sauf que je sais que ce n'est pas raisonnable. Il a un boulot, moi aussi et je doute fortement que le réveillé soit une bonne idée. Je ne suis pas de se genre là. Je me dégage donc en douceur de son étreinte et lorsque je quitte la chaleur de ses bras, la seule envie qui me reste c'est de revenir de suite et de me blottir de nouveau dans ce monde qui est dépourvu de jugement. Je finis par me fustiger mentalement, ce n'est pas le moment franchement, pas du tout le moment pour ça. Je tente de calmer la bête qui n'a pas envie de s'éloigner et je cherche mes affaires et les enfile discrètement. Je m'approche de la table, trouve un papier et commence à écrire.

Merci pour cette nuit magique. J'aurais aimé resté jusqu'à ton réveil, mais le boulot m'appelle.
Soit sûr cependant que je reviendrais te voir.
Shaya

Ouais s'était pas exactement ce que je voulais dire, mais ça valait toujours mieux que ce que j'avais en tête. En secouant la tête, je passe de nouveau devant le lit ou Kyle est encore endormi. Il est si beau franchement, que je ne comprends pas pourquoi il est encore tout seul. L'envie de rester se fait encore plus pressante et finalement, dans un dernier sursaut, je m'approche avec lenteur et dépose un doux baiser sur ses lèvres, puis après un dernier regard, je me retourne vers la fenêtre qui me tend les bras. Attachant mes cheveux à l'arrache, j'ouvre avec la plus grande délicatesse la fenêtre, je sors et tente de refermer tout aussi délicatement et puis, je saute d'aspérité en aspérité pour atterrir en bas. Je baisse un instant la tête, un sentiment étrange m'envahit, mais je n'ai pas le temps de me prendre la tête avec ça. Je soupir un moment, tempête mentalement contre moi-même et puis finalement je reprends la route vers mon chez-moi, non sans noter visuellement l'endroit. Car il y a une chose de sûre, je reviendrais le voir, je n'ai pas envie de lutter contre cette envie là contrairement à toutes les autres, pour une fois, j'ai envie de faire quelque chose pour moi et je n'hésiterais pas à le faire. C'est avec cette conviction que je reprends le chemin de la maison. C'est pas le tout, mais j'ai quand même de nombreux truc à faire, en commençant par voler quelque chose. Et rien qu'avec cette pensée, de nombreuses questions traverses mon esprit et une seule phrase semble flotter autour de moi malgré toutes ces interrogations....

« Oui, nous verrons bien. »

Un murmure rien d'autre et elle s'évanouit avec souplesse alors que le jour reprend petit à petit possession du ciel.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 EmptyJeu 22 Sep - 15:47


La nuit avait été paisible. Kyle avait dormi, une fois n’était pas coutume, d’un sommeil particulièrement profond, au point que même les premiers rayons du jour et les mouvements de Shaya à côté de lui, n’avaient pu le sortir de sa torpeur. Pour lui qui d’habitude sommeillait à moitié sur son fauteuil, un verre de whisky dans une main, ce repos faisait une différence notable et son organisme en profitait du mieux qu’il pouvait. Aussi, pour la première fois depuis de nombreux jours, son réveil put effectivement remplir sa fonction et tirer le Blade Runner de son sommeil. Encore endormi, il hissa son bras au-dessus de l’appareil avant de le laisser tomber maladroitement, appuyant sur le bouton pour arrêter la sonnerie stridente qui venait de le réveiller. L’esprit embrumé, il émergea de sa torpeur, ne réalisant pas immédiatement qu’il était seul dans son lit. Il s’en rendit compte lorsqu’une sensation de manque l’envahit, lui rappelant qu’il avait passé la nuit en galante compagnie et que, normalement, il n’aurait pas dû se réveiller seul au milieu de ses draps. Normalement… Encore fallait-il que la charmante compagnie de la veille ne soit pas une voleuse. Non, il n’était pas étonnant de voir qu’elle avait filé en douce au petit matin, et, après tout, il faisait bien de même lorsqu’il ne dormait pas chez lui, n’est-ce pas ? Il soupira en jetant un œil sur l’oreiller qui portait encore les stigmates de la présence de son invitée et se passa les mains sur les yeux, réalisant alors qu’elles portaient encore le parfum de sa peau, lui rappelant, au passage, de nombreux souvenirs de la veille. Il repoussa la couverture et se leva en silence, prenant la direction de la salle de bain sans faire plus de cérémonie. Ce qui s’était passé, c’était passé, il était inutile de le ressasser encore et encore.

Dans la pièce d’eau, il tourna le robinet de la douche et se mit devant le lavabo. Dans le miroir, Kyle constata, avec amusement, la fameuse marque que lui avait laissée la jeune femme, en souvenir. Il passa les doigts dessus en songeant que cela prendrait quelques jours à disparaître. Heureusement, ce n’était pas le genre d’endroit à rester à découvert. Il jeta un dernier regard au lit vide et se dirigea sous la douche, profitant d’une eau désormais chaude. Rapidement, il se décrassa, puis se sécha convenablement avant de s’habiller. En ramassant ses affaires de la veille, il découvrit le petit mot que la Doppelgänger avait laissé à son attention. En parcourant les mots griffonnés, il eut un petit sourire amusé, en se demandant ce qu’elle pouvait avoir derrière la tête, mais, tout en étant convaincu qu’il le saurait probablement bien assez tôt. Reposant le mot où il l’avait trouvé, il termina son rangement, puis il agrippa son manteau et l’enfila. Il repassa par la cuisine, attrapa deux bricoles pour se caler l’estomac pour la matinée et quitta son appartement par la porte, fermée à clefs. Ce qui voulait dire qu’elle n’était pas sortie par là. Fronçant les sourcils, il se rappela qu’elle n’était pas la dernière des agiles – et qu’elle le lui avait bien prouvé – aussi, il n’était pas à exclure qu’elle soit passée par la fenêtre. Soupirant doucement, un léger sourire sur les lèvres, il referma derrière lui et quitta l’immeuble en direction du poste de police. Aussi agréable avait été la nuit, il avait des choses à faire et elles n’attendraient pas plus longtemps. Dans la rue, il jeta un œil autour de lui, mais, bien entendu, il ne l’aperçut pas. Haussant les épaules pour lui-même, il mit ses mains dans ses poches et se mit en route. Mieux valait ne pas trainer, il n’était déjà pas bien en avance…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

✥ ELECTRIC DREAM.Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)   Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle) - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Tu veux bien jouer avec moi ? (Pv Kyle)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les âmes mortes ::  :: Archives RIB-