C'est un club installé dans une ancienne fabrique de textile. L'endroit ressemble au Studio 51, l'architecture industrielle a été conservée, les anciennes plateformes servent aujourd'hui au DJ, les bureaux ont été transformés en zone V.I.P. Les lumières, projecteurs, comme l'installation sonore sont issus de la récup et du marché noir. On vend ici de la drogue, ou plutôt on rend accro les gens qui fréquentent les lieux. Le bar fournit de la vodka à profusion, la meilleure qu'on puisse trouver. C'est un lieu de débauche qui sent la pisse et l'alcool. Sur la piste de danse, dans l'obscurité, vous ne distinguez pas le mutant du type lambda et c'est justement pour ça que le club est si fréquenté. L'endroit a sa réputation, chaque nuit ou presque finit dans une bagarre générale.

Il y en a peu et ils sont difficiles à trouver puisque de toute évidence ils évitent la publicité. Souvent dans des arrière-boutiques ou dans des caves aux entrées dissimulées, ils accueillent tout le monde. En échange d’une somme conséquente, n’importe qui peut avoir accès aux diverses améliorations, bioniques, technologiques ou mélioratives. Pour les trouver, rien ne vaut le bouche à oreille.

La rue arbat est étroite, escarpée, pentue et coloré. Quand on s'y balade de jour on y voit des vitrines alléchantes, et des spectacles envoûtants mais la nuit venue ce sont des filles de joies qui tentent de vous agripper, des types bizarres à l'air louche qui vous regardent d'un oeil torve, et des gamins qui tentent de vous faire les poches, mais personne n'essaiera de vous tuer, tant que vous jouez le jeu. Car la sécurité elle est assurée par la Bratva. Les premiers étages accueillent des putes de luxe, des labo clandestins, des salle de défonce, les caves des combats d'animaux, quand ce n'est pas d'humains, ou de mutants. C'est aux derniers étages qu'on vit, dans des vieux appartements bohèmes, aux murs tordus, et au sol pentu. Les gens peuvent payer des fortunes pour vivre ici, car il y règne une liberté qu'on ne trouve ailleurs.